GTA – m’a rendue gameuse

Celui qui n’a jamais joué à un Grand Theft Auto me jette la première manette ! On en compte actuellement quatre et bientôt cinq opus, prévu d’ailleurs pour juin 2013, tous ont une histoire bien à eux et possèdent leurs lots de nouveautés. Au delà, il y a pleins d’autres jeux tous aussi sympas qui complètent la série, Rockstar donne un numéro à chaque opus comme un tournant pour la série et ses fans.

Le tout premier GTA sorti en 1997 sur Windows et Playstation est bien différent de ce qu’on connait aujourd’hui. Il était composé de suites de missions où il fallait voler, tuer, dealer… ah ça n’a pas vraiment changé? Nan, ce qui était particulier c’était la vision de haut, qu’on ne connait plus depuis GTA III sorti en 2001 sur plein de supports différents. Ah! Quand on voit l’image ci-dessous, ça change nos habitudes !

Quant à GTA II, il apportait une grosse nouveauté : un scénario qui liait les missions entre elles. Avant, il n’y avait pas de cinématiques pour savoir quoi faire, il fallait se rendre dans des cabines téléphoniques (pour les plus jeunes, c’est une sorte d’abris avec un gros téléphone accroché par un cable, on y mettait des pièces de monnaie ou des cartes prépayées) afin de lire les infos sur les objectifs qui nous attendaient.

Alors, c’est peut être bien la troisème génération qui sera la plus marquante pour nous joueurs. En effet ce GTA III à Liberty City ainsi que Vice City et San Andreas, ont fait de cette série ce qu’elle est aujourd’hui. On pouvait en plus de conduire des voitures volées, piloter des hélicoptères, acheter des biens, conduire des motos, faire du vélo, grimper, nager… un monde vaste et ouvert sur une ville réactive, avec ses habitants, ses truands et gangs. Un blockbuster était né, en créant un nouveau genre souvent imitité, du GTA-like.

Puis, finalement GTA IV, c’est la HD et les graphismes encore plus chiadés jusqu’à ce que la prochaine génération ne débarque. Les thèmes sont toujours ceux qu’on connait : violence, sexe et drogue rock n’roll sur fond d’american dream. La nouveauté apportée en plus d’un nouveau moteur de jeu, est le multijoueur qui redonne un côté plus barge à la série.

Ce n’est donc pas un jeu qui m’a marqué mais c’est une série entière, c’est une génération de jeux entre 1997 et 2009 qui m’a donné le goût de m’amuser et de ne pas me prendre au sérieux. Ma Playstation 2 m’a bien accompagné dans ces heures de ballades dans les villes imaginées et inspirées des grandes villes américaines où parfois j’alterne le massacre de passants ou de pigeons, des tentatives de cascades farfelues avec n’importe quels types de véhicules, quand je n’essaye pas tout simplement de respecter le code de la route… puis d’un coup, j’accélère et me prend un poteau parce qu’on n’est pas non plus une pro du volant. Ah Ah Ah.

Bon c’est pas tout ça, mais la mission je l’avance ou pas?! Je me demande si j’ai terminé un seul GTA. Non, décidément je ne crois pas. Pourtant, quand je n’ai pas forcément envie de jouer, c’est un jeu que je prends sans prise de tête comme un Mario, un Street Fighter… sans chercher le meilleur score, sans chercher à découvrir un quelconque scénario : simplement délirer.

Bien plus tard, j’ai essayé le premier GTA, puis les versions iPhone et enfin, j’attends avec impatience ce GTA V que je ne terminerai surement pas, où je passerai des heures et des heures dessus, sans pour autant avoir l’impression d’avancer. Juste jouer pour Jouer.