[Test] Ultra Street Fighter II : The Final Challengers

Street Fighter est sûrement la licence de jeu de combat la plus connue dans le petit monde du jeu vidéo. Passionné ou amateur, tout le monde y a forcément joué, que ça soit sur consoles ou dans un café sur une borne d’arcade. Alors que le jeu en est à son V épisode, Capcom nous propose une version remastérisé de l’épisode le plus épique, Street Fighter II.

Ryu et Ken

Cela fait maintenant 25 ans que les deux rivaux s’affrontent, 25 ans de parties endiablées à faire des combats de hadoken, et même si la saga a su évoluer et en est à son 5e épisode, Street Fighter II a une saveur particulière. Pour la plupart d’entre nous c’est avec cet épisode qu’on a découvert la série, Capcom a donc choisi de titiller notre fibre nostalgique en proposant une version remastérisée de l’épisode ultime de Street Fighter II.

Remastérisé mais pas seulement

Rappelez vous, nous avions déjà eu le droit à une version HD Remix de Super Street Fighter II avant la sortie de Street Fighter IV. Cette version Switch présente beaucoup de points similaires avec celle sortie il y a 10 ans.

Tout d’abord le jeu est hyper coloré (il ne faut pas être épileptique, perso j’ai un peu de mal) dans un style comics. Si vous n’adhérez pas à cette esthétique, vous pouvez choisir l’affichage rétro (malheureusement au prix de bandes sur le côté) de même pour les sons, une petite option bien sympa pour les nostalgiques. Côté habillage le tout reste hyper basique mais vous pourrez choisir votre skin préféré dans les options, histoire d’avoir un menu un peu plus fun.

Côté roster, en plus d’Akuma débloqué d’office, on retrouve 2 nouveaux personnages, qui sont en fait des versions alternatives de Ryu et Ken. On ne présente plus Evil Ryu, la version maléfique de Ryu, qui est désormais présent dans la plupart des épisodes. Ce personnage partage une partie de la panoplie des coups de son maître : téléportation, boule de feu boostées, Raging Demon. Un personnage pas mal utilisé par les débutants car il est puissant, par contre il n’est pas résistant. Violent Ken est lui aussi une version obscure du personnage de base, avec des coups boostés notamment son shoryken et son allonge. Il est super rapide et peut dasher travers les projectiles.

Côté coups, il est important de préciser l’apparition des déchoppes, manip qui n’existait pas dans la version d’il y a 10 ans et qui permet de se défaire d’une projection. Les provocations sont également de retour si vous souhaitez faire le malin.

Hadoken

Côté mode de jeux, on retrouve les classiques mode arcade et versus, je ne vais pas vous faire l’affront de vous les présenter. A savoir que vous pouvez activer l’option combat en ligne pendant votre partie arcade. Le mode en ligne permet de trouver des adversaires assez rapidement et d’affronter des joueurs du mode entier, un mode devenu indispensable pour tout jeu de combat digne de ce nom. De ce que j’ai testé, il est stable et permet de trouver des adversaires rapidement. 
Comme à l’époque d’Alpha 3, un mode coopération est proposé. Il permet à 2 joueurs partageant la même jauge de vie d’affronter l’ordi. Seulement 4 adversaires à battre, les 4 méchants et c’est plié en 5 minutes. Aucun réel défi, aucune histoire, pas de réel intérêt à part le fun de pouvoir jouer avec un novice ou sa petite nièce pour lui faire découvrir le jeu en douceur. Ce mode n’est pas une mauvaise idée en soi mais il aurait mérité d’être plus poussé et travaillé.

Enfin pour les plus jeunes (car on ne sait pas trop à qui ce mode de jeu s’adresse) vous pourrez incarner Ryu en vue subjective et mimer ses plus célèbres mouvements grâce aux joys cons. Grâce à la reconnaissance de mouvement, placez les joys cons devant vous ou faites les tournoyer pour mimer 4 mouvements et éliminez des ordres d’ennemis de Shadoloo avant qu’ils ne vous touchent. C’est pas beau, la reconnaissance ne fonctionne pas toujours bien mais ça pourrait amuser lors d’une soirée. Vous pourrez augmenter vos stats pour renforcer votre guerrier.

Pour finir, les fans absolus pourront personnaliser les couleurs de leurs combattants dans l’atelier ou encore admirer les magnifiques artwork issus de l’artbook Street Fighter Artworks: Supremacy. Un joli bonus.

En conclusion

Le gros point fort de ce titre, c’est qu’on peut transporter l’un des meilleurs jeux de tous les temps partout et jouer immédiatement avec quelqu’un. Le prix du confort et de la nostalgie est cependant encore un peu élevé à mon goût. 

Les Plus

+ Un vrai SFII n’importe où, n’importe quand
+ Gameplay simple et efficace
+ Bonus sympas (affichage rétro, artbook)

Les Moins

- Le mode la voie du Hado
- Il vaut mieux une manette pro ou un stick pour jouer correctement
- On aurait pu faire plus d’efforts niveau habillage et contenu