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[Test] Theatrhythm Final Fantasy

[Test] Theatrhythm Final Fantasy
Editeur/Développeur Square Enix & Indies 0
Date de sortie 07/06/2012
Plateformes 3DS
Genre Rythme
Classification Déconseillé aux moins de 12 ans
Testé par Kitsune

Note

Total average

4/5

Histoire / Ambiance
Immersion / Gameplay
Intérêt / Durée de vie

Ce que j'en pense

Amateur de belles musiques mais également de la saga Final Fantasy, dont le nom n’est plus à faire de nos jours, Square Enix pense à vous en jouant la carte de la nostalgie pour le 25ème anniversaire de la licence et vous offre sur un petit plateau Theatrhythm, un jeu de rythme comme nous le dit si bien son nom. De l’émotion à grandes doses quand arrive « To Zanarkand » ou même encore le thème de Terra de FFVI, ou encore le défi de vouloir réussir un combo parfait afin de rendre un hommage correct à ces musiques qui ont bercé une sérieuse partie de notre enfance ou adolescence, voilà ce que ce jeu pourra vous donner.

Scandaleusement addictif, il ne vous faudra que peu de temps avant d’y passer plus d’une heure à chaque session de jeu, le réflexe de dire « Encore une et j’arrête, promis » n’étant d’aucune aide.

Le jeu dispose d’un tutoriel court mais concret. Ne s’attardant pas sur des démonstrations qui viendront avec le jeu effectif, il présente de manière concise les trois modes de jeu de Theatrhythm (Battle Music Stage, Field Music Stage et Event Music Stage) ainsi que les différentes touches que vous devrez respecter durant vos phases de jeu. Les phases BMS seront des combats impliquant les quatre personnages de votre Dream Team que vous aurez choisi au tout début. Ceux-ci auront des Triggers (nom des notes à tapoter) qui défileront devant eux, et vous devrez respecter ce rythme afin de marquer le plus de points possible. Les phases FMS n’impliqueront qu’un seul personnage à l’écran, et ainsi, une seule ligne de notes à suivre scrupuleusement. La nuance sera que votre stylet devra être très mobile ! Attention donc à ne pas atteindre trop rapidement les limites de votre écran, elles arrivent vite ! Le dernier mode de jeu, les EMS (la vraie 3D touch clairement valable du jeu, au demeurant), feront que vous devrez suivre des yeux votre Marque et frapper lorsqu’elle se posera sur les notes. À chaque fin de présentation des Music Stages, des petits conseils vous guideront afin de faire le meilleur choix possible dans les personnages mis à votre disposition pour avancer le plus efficacement et collecter les plus beaux items assez rapidement.

« Defiers of Rhythm »

Theatrhythm n’est pas foncièrement complexe ni frustrant. Bien sûr, comme tout jeu de rythme, vous ragerez gentiment d’avoir raté cette note maximale à cause de tapotis un peu trop approximatifs par moments. Mais il n’y a guère que dans le troisième et dernier mode de difficulté, l’Ultimate, que le vrai défi s’imposera à vos réflexes. Du défi et de l’expérience, car plus la difficulté s’élèvera, plus vous obtiendrez d’EXP, cette composante si récurrente dans nos RPG que l’on adore. En effet, une fois votre équipe composée… Il faudra la faire évoluer ! Vos personnages apprendront des compétences, amélioreront leurs caractéristiques, tout cela dans le but de traverser plus aisément vos Music Stages. Il est gratifiant d’arriver au niveau 99 (niveau maximal) avec votre team de base, c’est promis.

L’effet scoring est également présent. Accumuler un nombre conséquent de Critical vous permettra d’obtenir, logiquement, un score élevé, mais également de bénéficier de bonus dans les points de Rythmia, centre névralgique du jeu.

Cette Rythmia se retrouvera en effet être essentielle dans la course au contenu complémentaire. Les paliers sont progressifs, bien que la principale borne soit tous les 500 Rythmia. En effet, un nouveau bonus se débloquera tous ces 500 points, peu importe que vous en soyez à 2000 ou même à 100 000. Les récompenses les plus gratifiantes apparaîtront à des paliers qui titilleront votre patience, tous les 5000 Rythmia. Elle se réunira en réussissant une piste, tout simplement. Mais également, si vous êtes en mode Série, en tapotant en rythme sur les thèmes de début et de fin de jeu.

Plus tôt étaient évoqués les contenus complémentaires. Autre que les musiques ou les vidéos des Event Music Stages, il sera possible au joueur de débloquer des personnages complémentaires, personnages tout aussi voire plus marquant que les héros eux-mêmes (Vaan, j’écris ton nom.) Pour cela, il faudra réunir des fragments appelés Crystal Shards. Réunir ces dits fragments pour débloquer les personnages sera une tâche parfois ardue ; pour les obtenir, encore une fois, la Rythmia sera un moyen lent mais sûr, mais il sera également possible de les réunir par le biais d’un mode de jeu bien à part dans Theatrhythm : Les Dark Notes.

« Taping Mad »

Ces Dark Notes, que l’on retrouvera dans le Sanctuaire du Chaos, sont composées de deux partitions, toujours dans le même ordre : FMS puis BMS. Hasardeuses dans leur ordre d’arrivée, elles seront tantôt simples, à peine du niveau Normal, tantôt réellement ardues. Il ne faudra pas hésiter à se servir de l’un de vos items durement collectés pendant les autres phases de jeu, afin de pouvoir arriver jusqu’au bout de la piste. En sorte, plus que le mode histoire, assez anecdotique au final, ces Dark Notes seront le cœur du jeu en solo. Y revenir pour débloquer tous les items de tous les boss sera relativement chronophage pour le joueur acharné de complétion, puisqu’elles sont au nombre de 99.

L’autre intérêt de ces Dark Notes sera de pouvoir profiter de partitions que vous ne pourrez pas retrouver dans le mode Challenge. Ainsi, des mélodies telles que « Mambo de Chocobo », tiré de Final Fantasy V, ou le « To Zanarkand » de FFX auront leurs trois minutes à elles. Et elles seront parfois intenses !

La cristallisation de 25 ans de Final Fantasy en musique.

C’est donc au total 77 pistes que vous pourrez explorer à loisir dans ce Theatrhythm, plein de bonnes petites intentions. Il est évident que les fans, ou du moins les amateurs de la saga auront plus de facilité à se sentir concernés par ce que propose le jeu, la corde sensible visée étant clairement la nostalgie. Mais l’instant découverte est également valable. D’autant plus que le répertoire est encore plus dense, Square Enix ayant cédé depuis longtemps à la folie du DLC et l’a appliquée sans vergogne à cet opus, en permettant de se fournir un nombre conséquent de partitions supplémentaires pour un euro symbolique… Chacune. Cependant, il est tout à fait possible de trouver son plaisir dans le set de base, et d’y passer de nombreuses heures sans réellement penser à lâcher sa 3DS.

Les Plus :

  • Un design choupi qui séduira petits et grands fans
  • Une prise en main rapide et très bien expliquée via le tutoriel
  • Un panel assez large de pistes, fait pour satisfaire une fourchette au moins aussi large de joueurs.
  • Pour peu que l’on se laisse aspirer, vous voilà parti pour des heures de jeu…

Les Moins :

  • … Pour peu que l’on se laisse aspirer. Le cas contraire, une possible sensation de répétition.
  • Un mode histoire quasi inexistant et plus prétexte qu’autre chose.
Kitsune

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