Je hacke, Tu slashes, On…
… craignait le pire pour l’adaptation du jeu sur console par Ascaron puisqu’ il s’agit du deuxième opus de la série, initialement conçu pour PC. L’adaptation est très bien réussie, sauf peut être au niveau multi-joueurs qui y perd un peu (on passe de 16 joueurs à 4 en ligne ou deux en coopération). Cela reste tout de même bien agréable de se balader encore une fois dans le monde d’Ancaria mais cette fois-ci 2000 ans avant, ainsi pour ceux qui ne connaissent pas la série ils ne seront pas perdus pour autant.
Il s’agit là d’un RPG, plus particulièrement d’un Hack’n Slash ou aussi appelé Diablo-like, on comprend donc ce qui nous attend : abattre des hordes d’ennemies et ramasser une multitude d’items. Le but étant de faire évoluer son personnage grâce aux nombreuses quêtes qui augmentent les points d’expériences durant l’exploration de ce vaste monde : plus de 70 km² (contre 40 km² pour The Elder Scrolls IV : Oblivion).
Le graphisme est beau dans sa généralité, on peut tout de même être déçu que ce ne soit pas à la hauteur de la PS3, les personnages sont un peu figés et les ennemis meurent sans trop d’effets.
D’ailleurs, on compte 6 personnages selon le camp de la Lumière ou des Ténèbres : le Séraphin (seul rescapé du premier opus), le Haut-Elfe, la Dryade, l’Inquisiteur et un Gardien du Temple vraiment des plus particuliers (être à tête de loup portant pistolet dans un monde médiéval… ne parlons même pas de sa monture : un engin motorisé) qui débutent chacun à un endroit différent de la carte.
Sur console, son adaptation est très bien réussi toutes les touches sont utilisées, simple à comprendre. L’inventaire est modifié afin d’en simplifier le tri, ce qui peut par contre demander un peu plus de temps à être bien assimilé c’est l’Art du Combat. Il faudra plusieurs personnages avant de pouvoir évoluer son personnage comme on l’entend.
Verdict : On aime ou on aime pas. Beaucoup critiqueront l’absence de l’histoire principale, mais il ne faut pas oublier : on est dans un Hack’n Slash c’est à dire : tuer de l’ennemi ! Là du coup, ça fait un peu bourrin mais Sacred 2 avec sa longévité et sa rejouabilité, ses décors et ses items permettant d’obtenir THE personnage avec THE armure.
Après The Elder Scrolls et en attendant Diablo 3, Sacred 2 est à mettre dans les mains des fans du genre Porte-monstre-trésor.
Les Plus :
- Un monde vaste, une exploration libre,
- Longévité et Rejouabilité
- Interface bien adaptée à la console.
Les Moins :
- Petite déception du graphisme pour la PS3,
- Quêtes répétitives, histoire inexistante,
- La caméra peut en déranger certains.