[Test] Resident Evil Origins Collection

Depuis plusieurs mois Capcom lance des remakes et autres remasterisation en HD pour les plateformes récentes. Cela ne surprendra pas grand monde, car Capcom est l’as des as pour ressortir ses anciens jeux sur les nouvelles consoles. Après Resident Evil HD, c’est à ce nouvel opus d’être visé : Resident Evil Zero était resté exclusif pendant un certain temps aux consoles Nintendo, c’est donc une nouvelle aventure qui s’ offre à nous. 

L’interface

Il faut savoir que le titre contient en réalité deux remasters, Resident Evil Zero et Resident Evil HD.  Pour résumer Capcom a sous-traité avec le studio TOSE, ce qui explique la bonne tenue du jeu avec des graphismes moins floutés : un rendu bien au-dessus de la version originale. Les personnages et éléments interactifs sont mieux intégrés, et le résultat visuel s’en trouve largement rehaussé. De plus dans la nouvelle version, vous pourrez opter pour la V.O. (4 :3) ou 16 :9, ceci dit le rendu des deux est tout à fait optimal.

L’interface PS4 est nettement plus adaptée car Capcom a opté pour une amélioration en plus de la HD, avec notamment des barres de chargement et sauvegarde plus discrètes. Toutefois concernant le frame rate, on est un peu déçu avec seulement 30fps sur la version PS4 au lieu de 60 sur la version PC.

L’histoire

Resident Evil Zero était sorti en 2002, et pour ma part y rejouer sur PS4 a été un réel plaisir. Néanmoins il reste à mon sens quelques petits soucis : en effet pour un remaster d’horreur et frissons je trouve que cet opus a mal vieilli. Je m’explique : dès le départ, l’histoire est faite de sorte qu’il n’y est aucune lenteur, le jeu est donc lancé par des cinématiques, ensuite vous apprendrez à jouer avec le duo emblématique certes il s’appuie surtout sur les énigmes et non sur le style de maintenant du survival-horror

De nos jours le style de  est de plus en plus stressant grâce aux graphismes totalement réaliste mais aussi  par un meilleur scénario, des musiques bien mieux travaillé, ce qui est donc oppressant même et on sait très bien jouer avec nos sensations et nos sentiments (comme on a pu le voir avec Until Dawn n’est-ce pas??).

L’inventaire des personnages

Aussi la hantise de tout joueur va surtout être de gérer son inventaire (6 slots maximum pour un personnage). Sachant que les échanges entre les deux personnages doivent se faire quand ils sont côte à côte. Gérer son inventaire deviendra donc une priorité sachant que certains objets devront être gardés à long terme (comme les encriers, les balles, revolver et on en passe). Ce qui peut énerver ou devenir un challenge pour certains joueurs.

Souvenez vous que c’est un remaster et  l’inventaire strict en emplacement, fait parti de la logique tout comme la sauvegarde manuelle, on baigne dans l’ambiance nostalgique des jeux rétros.

On se rend très vite compte que les jeux vidéo ont sacrément bien évolués depuis 15 ans !

Aaaah la sauvegarde…  nostalgie des moments où lorsqu’on est bien lancé dans la partie et où il est devenu impossible de

Sauvegarde manuelle avec les machines à écrire

reculer ou de sauvegarder, et qu’arrive l’imprévu : le fameux « À table » qui a roulé en jolies petites pelotes les nerfs de bien des joueurs !  Tous les ‘vieux’ joueurs ont connus ça, cette frustration et le tirage de gueule intensif qui s’en est suivi, mais c’était il y a bien longtemps.   Ce jeu m’a donc rappelé de vieux souvenirs sympathiques, et je suis tout de même heureuse, que dans les jeux d’aujourd’hui les sauvegardes automatiques soient là pour nous sauver la mise !

Le contenu

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Les deux épisodes offrent tout de même entre 8 à 10 heures de jeu chacun. Quelques effets de surprises sont parfois à la carte, mais très rapides. Ainsi Capcom nous démontre qu’ils manient encore avec art la mise en scène, qui est bien travaillée et s’accompagne d’énigmes bien pensées. Trois niveaux de difficulté sont proposés : le mode Facile, Normal et Difficile. Correct pour chaque mode, sauf que le mode Facile et Normal sont quasi identique, on ne sent pas de réelle différence.

Du côté jouabilité, on peut décider de jouer avec les fonctions récentes proposées (par exemple le pad tactile permet de changer de jouer soit seul, ou en équipe) ou bien de retrouver les  fonctionnalités de l’époque. A vous de décider dans les options.

De plus, les développeurs ont su ajoutée une touche personnelle : le mode « Wesker« , qui permet de parcourir une fois de plus la campagne dans la peau d’Albert. Seulement, petit hic : il faut finir le jeu une première fois pour pouvoir en profiter.  

les personnages :

Rebecca dans le train

Pour ma part, je trouve que les personnages manquent un peu de retouche, on retrouve ainsi les traits reconnus d’une femme magnifique pour Rebecca, mais hélas on a l’impression de voir les mêmes traits de visages que dans les Final Fantasy de Square Enix. Sinon la façon de les incarner est toujours un réel plaisir, les déplacements sont corrects et interagir avec le duo que ce soit en mode solo ou en équipe est toujours autant appréciable.

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En conclusion

Réunir les deux volets est une bonne idée de la part de Capcom, puisque l’un fût le jeu culte de la saga, comparé à l’autre qui beaucoup moins intéressant, voire même passé aux oubliettes. Étant jeune en 2002, je n’ai que très peu de souvenir de l’original, je me suis donc informée auprès de mon aîné qui a pu constater la différence avec le remaster. Et nous en sommes venus à la même conclusion : ce genre d’offre de compilation peut être correcte pour ceux qui n’ont pas joué à l’époque au jeu, mais pour ceux ayant déjà eu entre les mains ces opus, ça  beaucoup moins d’intérêt. Mais ce n’est que mon avis personnel bien entendu,et puis cela peut permettre de patienter avant l’arriver d’un futur opus inédit…

Capcom aura donc su combler mon cœur grâce à l’amélioration de ces opus sur le plan visuel, tout en gardant certains petits morceaux de nostalgie chers aux coeurs des fans de la première heure.

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Les Points Positifs +

-          Des cinématiques réussies

-          Des bonus corrects

-          Le remaster d’un jeu culte.

-          Un Gameplay à l’ancienne

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Les Points Négatifs –

-          Les sauvegardes manuelles

-          Un inventaire ridiculement petit

-          Jouable seulement à 30fps sur console

-          Des traits de personnages non travaillés

-          Un prix élevé de 40€ sur console (30€ sur PC)

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