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[Test] Persona 4 : The Golden

[Test] Persona 4 : The Golden
Editeur/Développeur Atlus
Date de sortie 02/22/2013
Plateformes PSVita
Genre Jeu de rôle
Classification Déconseillé aux moins de 16 ans
Testé par Kitsune

Note

Total average

5/5

Histoire / Ambiance
Immersion / Gameplay
Intérêt / Durée de vie

Ce que j'en pense

Déjà sorti il y a quelques années de ça sur une génération précédente de consoles, en faisant un des derniers RPG de la Playstation 2, Persona 4 revient dans une version améliorée sans être pourtant édulcorée. En effet, afin de justifier un reboot sur la PS Vita, l’œuvre originale se voit gratifiée de plusieurs bonus pour accompagner une aventure déjà fort complète et qui vous entraînera dans de nombreuses heures de jeu pleines de passion.

Vous voilà incarnant, comme régulièrement dans la série des Shin Megami Tensei et Persona, un jeune homme en pleine adolescence, qui se voit obligé de déménager pour une année dans le petit patelin d’Inaba, situé en pleine cambrousse japonaise. Vous devrez donc vivre avec votre oncle et sa fille, et apprendre à passer les jours dans cette campagne ou, semble t-il, il n’y a pas grand chose à faire.

Semble t-il, car dès votre arrivée, une série de cas étranges vont se déclencher. Des morts suspectes. Un début de panique. Un impossibilité de mettre la main sur un coupable, alors que dans ce village, tout le monde se connait. De manière tout aussi étrange, vous aurez des visions, et ferez des rêves qui vous mèneront dans ce qui semble s’appeler la « Velvet Room », ou l’on vous apprendra que vous devrez suivre et accomplir votre quête.
C’est ainsi qu’après une drôle d’excursion dans l’autre lieu qui dominera votre année, le Monde de la Télé, vous éveillerez le pouvoir qui vous permettra de mener à bien cette quête : votre Persona. A présent, le temps joue contre vous.

In game, vous aurez donc une année pour arriver au bout de votre peine. Le joueur, lui, peut déjà se réjouir s’il aime les jeux qui le tienne en haleine pour une durée certaine : vous pouvez être sûrs que si vous êtes un minimum consciencieux et que les quêtes annexes ne vous font pas peur, vous partez pour au moins 70h de jeu. Si ce n’est plus, si vous êtes complétionnistes et que vous prenez le temps de calculer vos actions et de leveler correctement votre équipe. Commencer par ce point dans ce test semble important, tant la richesse et la durée de vie d’un jeu est un critère qui tend à peser un poids de plus en plus lourd sur la balance. D’autant plus que cela sera un vrai plaisir que d’explorer ce que sont les donjons du jeu – mais nous y reviendrons plus tard.

Car oui, vous serez occupé. Réaliser la partie parfaite dès le premier jet n’est pas chose aisée avec la série des Persona. Parce qu’Atlus ne nous offre pas qu’un jeu de rôle, mais également, dans le style purement japonais des eroge, jeux de drague plus ou moins olé-olé suivant le titre, un système d’interaction avec certains personnages clés de l’entourage plus ou moins proche du héros : les Social Links. Presque plus cruciaux que l’évolution de votre équipe en purs termes de niveaux, ils vous ouvriront la voie vers de nouveaux pouvoirs toujours plus ahurissants pour peu que vous preniez la peine de « maxer » ces dits S-Links.

« Bear-sona !« 

Mais Persona 4 n’est pas uniquement constitué de ces deux variables que sont les combats et la socialisation. Ce jeu est d’une densité folle et durant vos journées décidément bien occupées, un tas d’occupations vous attendent : Étudier pour réussir vos examens à chaque semestre, obtenir un petit job pour gagner quelques yens – qui se révéleront plus que nécessaires avec le temps qui avance –, sans compter les nombreuses missions qui seront disséminées sur votre chemin, qui n’ont pas de rapport avec le principe des liens sociaux mais qui vous rapporteront tout de même des récompenses non négligeables, justifiant que vous preniez quelques minutes pour vous en soucier. Un autre point qu’il faudra se soucier de développer durant votre partie sera une sorte de diagramme de caractéristiques, représentant votre intelligence, votre courage, toutes ces qualités vous permettront d’accéder en temps voulu à certaines quêtes, certains jobs plus avantageux mais surtout, vous offriront la possibilité de vous ouvrir à de nouveaux S-links qui se révèleront bien souvent être des arcanes de puissants Personas. Pour cette version Golden, de nouveaux S-links ont été ajoutés par rapport à la version PS2, notamment avec le personnage de Marie, jeune fille plutôt mystérieuse qui apparaîtra aux côtés du célèbre, pour les habitués de la franchise, Igor au sein de la Velvet Room.

« What a Teddie-ous fight ! »

Quelques lignes plus tôt, nous évoquions donc les donjons. Bien souvent, c’est une véritable plaie pour n’importe quel joueur de RPG que de passer plusieurs heures dans les mêmes zones afin de faire en sorte que notre équipe soit suffisamment parée pour affronter ce qui suit. Dans Persona 4, et contrairement à l’opus précédent, Persona 3, les donjons sont pour ainsi dire personnalisés à l’image de son boss et de son for intérieur, pour rester assez cryptique et ne pas dévoiler un point important d’intrigue ! Le souci du détail sera présent pour tous, de la musique, jusqu’aux textes qui popperont à l’écran pour chaque étage franchi, c’est réellement très appréciable. Il faudra également être prudent et ne pas avancer sans réfléchir, afin de pouvoir surprendre vos ennemis, et ainsi, gagner un précieux tour lorsque ces derniers peuvent se révéler coriace. Dans les modes de difficulté jusqu’à normal, du moins, vous pourrez reprendre à un pit-stop allant à recommencer purement et simplement à partir du combat, jusqu’à reprendre à partir de la cage d’escalier de l’étage ou vous vous situez. Que les néophytes à la saga ne s’affolent donc pas : Persona 4, en terme de combat, offre une certaine adaptabilité de niveau à ceux qui se sentent moins confiants dans leurs capacités de prime abord, ou qui ne sont que peu habitués à ce genre. Il faudra également se pencher sur la fusion de Persona, qui seront vos armes principales pour toute votre aventure. Alors que les autres personnages n’auront qu’un seul Persona à leur actif, le personnage principal, lui, aura la possibilité d’en invoquer jusqu’à 12 différents. Petit filou, va. Stratégiser vos fusions au sein de la Velvet Room sera une chose qu’il ne faudra absolument pas négliger, de bons choix de capacités peuvent représenter un avantage considérable et vous faciliter de nombreuses victoires.

En clair, il n’est pas incongru de dire que votre stratégie de combat sera en grande partie décidée… hors combat.

En plus donc d’être plus abordable que ces prédécesseurs pour les joueurs ainsi que de posséder de nouveaux personnages, Persona 4G offre quelques petites features sympathiques, justifiant un tant soit peu le portage sur la Vita. Principalement, celles-ci concernent la possibilité de la console de se connecter à Internet que ce soit via le Wi-Fi ou la 3G. La première d’entre elles, à l’instar de pas mal de jeux de 2012 comme Catherine pour rester chez Atlus, sera de savoir, à l’aide d’un petit bouton situé en haut à gauche de votre écran tactile quels sont les choix que les autres joueurs ont fait à un moment donné pendant une journée bien précise. Bien entendu, vous pouvez choisir de suivre le meme plan que la majorité mais tout également décider de faire radicalement autre chose, cliquer sur le dit bouton ne vous rend pas tributaire du choix d’autrui. Durant la phase TV, un autre bouton viendra se substituer à celui-ci : un petit SOS rouge, vous permettant d’interagir avec d’autres afin de leur fournir des soins modestes mais toujours appréciables, surtout en terme de points de magie. Plus vous soignerez de personnes, plus vous serez à votre tour récompensé en début de combat. Cela vaut donc la peine de donner deux trois coups de pouce -sur votre écran.

Enfin, peu relié à l’intrigue en elle-même, un mode alternatif de chaînes sera disponibles, avec un sacré lot de contenu additionnel ainsi qu’un quiz dirigé par Teddie, la mascotte de cet opus.

Les seuls véritables points noirs que l’on pourrait attribuer et ce, sans mauvaise foi, à ce Persona 4 : The Golden, ce serait de souffrir comme la quasi majorité des titres de la saga Shin Megami Tensei ou Persona du manque de localisation, le jeu n’étant sorti qu’en anglais dans nos verts paturages français – le seul opus de cette vaste saga a avoir bénéficié d’une traduction reste Shin Megami Tensei Nocturne -, il demeure donc peu abordable pour les non-anglophones, compte tenu de la quantité non négligeable de texte dont le jeu dispose.

Il faut aussi noter que le passage à la Vita n’a pas entraîné de lifting du jeu, on se retrouve donc avec une esthétique de PS2 en fin de carrière, rien de vilain, mais on aurait pu espérer avoir le droit à une légère retouche HD. Néanmoins, P4G rend exceptionnellement bien sur l’écran de la Vita, et reste un plaisir pop acidulé pour nos yeux, surtout son intro.

En clair, il est fortement recommandé à tous amateur de RPG de ce jeter sur cette nouvelle mouture de Persona 4, que l’on soit habitué à la saga, que l’on ait déjà fait le jeu, ou même que l’on soit un complet néophyte du genre qui serait juste un chouïa curieux, car le jeu rassemble en une seule et même cartouche tout un tas d’éléments de qualité, tant au niveau gameplay, que d’histoire, ou d’autres qualités telles que la bande-son pop, très rythmée et entraînante. De nombreux thèmes plus ou moins sérieux sont abordés, et le tout avec une écriture assez fine tout en étant gorgée d’humour, bref, un must have pour tout possesseur de PSVita.

Les Plus :

  • Vous partez pour au moins 70h de jeu, sans compter un New game Plus qui débloque de nouvelles possibilités.
  • Un casting plus qu’attachant
  • Plein de featurettes interactives plus qu’intéressantes
  • Une bande son pop entraînante

Les Moins :

  • Le fait qu’il ne soit, un problème récurrent à la saga, pas disponible en langue française.
Kitsune
  1. Josef W. Houston

    Rise Kujikawa est une jeune Star de l’univers de Persona 4. Elle va abandonner ses activités après le réveil de sa persona, et se consacrer à l’enquête. Elle ne se bat pas directement contre les Shadows, mais sa persona possède des pouvoirs qui lui permettent, par exemple, de trouver les points faibles des ennemis.

    A couché sa pensée le 26 avril 2013
  2. Mike Morris

    Shin Megami Tensei : Persona 3 Portable, alias P3P pour les intimes, est le portage de Persona 3 FES. Voici une liste des nouveautés et différences : – Choix du sexe du personnage principal (fille ou garçon, la couleur de l’interface des menus change selon ce choix : rose pour la fille et bleu pour le garçon) – Social Link modifiés pour notamment en apprendre un peu plus sur les personnages proches du héros (tous les membres de SEES) – Plus aucun déplacement à la troisième personne en journée. Un curseur se contente de remplacer le héros et des raccourcis permettent de se rendre plus vite dans le lieu voulu. – Absence des cinématiques : un texte décrit ce qui se passe avec une image en fond tiré de la cinématique d’origine. S’il y a une animation, elle est réalisée avec le moteur du jeu. – Des modes de difficultés supplémentaire : un pour les preux débutants (avec un stock de 30 objets qui s’activent pour ressusciter et soigner le héros si jamais ce dernier se fait tuer) ainsi qu’un mode maniac pour ceux qui aiment relever de gros défis. – Un gameplay légèrement amélioré inspiré de Persona 4 : en combat, chaque personnage peut être contrôlé, des attaque en coopération sont aussi disponibles à un moment et permettent à un allié d’effectuer une attaque critique avec le héros. – Un nouveau système de cartes de skill qui s’obtiennent lorsqu’un persona atteint un certain niveau. Ces cartes permettent d’enseigner une capacité à n’importe quel autre persona permettant ainsi de personnaliser plus facilement les pouvoirs d’un persona. – Le choix du sexe de l’assistant de Igor (Elisabeth ou Théodore) – Des quêtes annexes permettant d’affronter une nouvelle fois certains boss ou de réaliser des combats sous certaines conditions. – Quelques différences dans le scénario et les musiques.

    A fini par le dire le 28 avril 2013

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