[Test] Overwatch

Chaque nouveau titre des studios Blizzard est attendu avec grande impatience, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une nouvelle licence qui sort sur consoles de salon  ! Aidé par une un campagne marketing très prometteuse, et par un gameplay à la prise en main rapide, Overwatch s’est très rapidement positionné parmi les titres phares Blizzard… voici pourquoi.

Faucheur contre McFree

Contexte – « Hello mon chou »

Tout d’abord petit rappel pour les néophytes : il s’agit du tout premier FPS de l’éditeur Blizzard, qui nous propose de combatre dans des parties compétitives à 12 joueurs (6 vs 6), dans lesquelles on peut incarner différents héros.

Ils sont répartis selon 4 classes :

• les tanks (max de PV, avec parfois un bouclier)
• les attaquants (pour infliger des dégâts)
• les défenseurs (pour tenir les ennemis à distance)
• les soutiens (pour donner des bonus ou du soin à l’équipe)

Il faut savoir que comme dans tout bon FPS, il est primordial de ne pas jouer en solo dans Overwatch, puisque le jeu est exclusivement axé sur le multijoueur avec différents modes plus ou moins classiques, allant de la capture de points au déplacement de convois. L’attrait est dans la coopération, l’esprit d’équipe : jouez seul et vous perdez 90% de l’intérêt du titre.

Zarya en action, capacité : former un bouclier autour de son coéquipier

Pour ceux qui ont joué en bêta, il n’y a pas réelle différence avec la version finale, qui était déjà bien aboutie à l’époque. Evidemment, Blizzard améliore régulièrement son soft, notamment en re-équilibrant ses héros, plus d’autres améliorations, au fur et à mesure des mises à jour.

Overwatch propose bien évidement divers styles de combat, mais selon moi une chose manque cruellement : c’est un petit mode histoire. Comparé a Battleborn (par ici le test), c’est le talon d’Achille du jeu : on ne connait rien des personnages et encore moins leurs raisons de combattre. Même si Blizzard propose des courts-métrages d’animation sur sa chaîne YouTube pour palier un peu à ce manque, je trouve que cela ne suffit pas.

En fin de chaque partie, on a le droit à une killcam finale à la Call Of Duty, vous permettant par la suite de voter pour votre joueur préféré. Celui parvenant à obtenir cinq voix remporte un bonus d’expérience relativement conséquent et encore plus s’il arrive à 10 voix. Malheureusement, l’XP engendrée ne sert qu’à une seule chose : obtenir des coffres renfermant de nouveaux skins (plus ou moins rares), tags et autres. Aucun nouvel arsenal donc, évitant ainsi qu’un joueur soit mieux stuffé qu’un autre sur le champ de bataille.

Un bon point donc, car ce FPS donne à tous les joueurs la possibilité d’être sur un pied d’égalité, qu’importe l’XP qu’ils auront pu gagné sur le long terme.

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Les Héros

Avec 21 personnages jouables, pas toujours facile de savoir qui incarner. Vous êtes libre d’en changer à volonté

D.VA et son robot

pendant les parties à condition d’être dans sa zone d’apparition (zone saff). Il n’y aucune limite concernant le nombre de  doublons de  personnages possibles, un point sur lequel nous allons revenir un peu plus tard dans le test.  Et si on sent de nombreuses inspirations sorties d’autres FPS, on ne peut pas totalement le mettre dans le même panier que les autres.

Chaque héros a ses propres capacités bien distinctives et vous vous rendrez rapidement compte qu’elles sont très différentes. Une incarnation et une adaptation pour chaque personnage est donc de rigueur. Si vous êtes du genre curieux et fairplay, vous apprécierez sa diversité et vous n’aurez aucun mal à changer et à aimer chaque héros. L’idéal est donc de tous les essayer pour découvrir celui (ou eux) avec lequel vous vous sentez le mieux, qui est le plus adapté à votre style de jeu.

J’ai une haine envers Bastion et Faucheur tellement je n’arrive pas à les jouer, ni n’aime les retrouver en face de moi : trop bourrins ! Ahah les fameux « Ultimes » avec le « Tululu » de Bastion me rendent folle et pire avec le « Meurt, meurt, meurt » de Faucheur, surtout quand je tombe dedans !

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Le Gameplay

Pour les FPS, la prise en main est l’éternel sujet de guéguerre entre joueurs consoles et joueurs PC, mais c’est la combinaison clavier/souris qui est sûrement l’une des meilleures afin de réaliser de magnifiques séries de Headshot. En tout cas, c’est mon avis.

Attention sachez que le rythme entre les consoles et celui sur PC sont totalement différents : le gameplay sur console est bien plus lent que sur PC.

Sur console toutefois, la prise en main avec la manette est assez correct, même si on peut reprocher à l’emplacement des  touches de bases de ne pas toujours être très bien pensé. En tant que fan de FPS, pour ma part, alors que j’avais commencé ce test avec une version PS4, j’ai du reprendre ma souris et mon clavier et passer sur version PC pour y jouer. Des combos mal choisis ou des changements d’armes difficiles à faire dans les temps impartis (référence à Ange et ses deux armes, sur console le changement d’arme se fait avec la flèches de droite)

Pourtant, d’autres personnages sont bien plus faciles à manipuler – comme Soldat 76 ou D.VA - car ils disposent d’un certain nombre d’options qu’il est possible d’utiliser pendant le jeu pour le simplifier, comme des compétences spéciales.

Chaque héros d’Overwatch dispose de caractéristiques bien particulières : certains peuvent utiliser des bombes, des grenades, un flingue piqué à Mr Freeze, etc. Si ça paraît un peu complexe au début pour les pro du FPS puisqu’aucun viseur n’est affilié à L2, Blizzard a tout de même rendu la chose assez simple à utiliser et ça permet de réaliser des combinaisons parfois mortelles.

Il faut savoir que pour augmenter ses chances de gagner, une équipe doit être équilibrée ! En gros, si chaque classe de personnages est présente dans une partie et joue son rôle (le support soigne ses coéquipiers, l’assaut fonce dans le tas, le défenseur couvre ses potes et le tank protège l’équipe et anéantis les adversaires à coups de marteau), l’équipe en question a de fortes chances de réussir à remporter la manche haut la main. D’ailleurs, au moment des choix des personnages, le jeu vous signale si l’équipe est équilibrée ou non.

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Des petits défauts…

Perso, je trouve qu’il y a un gros défaut au moment du choix des personnages justement : tous les joueurs peuvent prendre le même personnage s’ils le souhaitent. Du coup, parfois on se retrouve face à six Bastion (La route 66 par exemple en attaquant) et là, ça peut devenir désagréable de jouer.

Par contre les parties sont moins du genre « j’me barre et je fais ce que je veux » comme dans certains autres FPS, afin de vraiment créer une cohésion entre les joueurs. Et un système de bannissement existe même si le joueur quitte trop de parties de suite.

Autre défaut : ça manque cruellement d’un mode local, pour pouvoir jouer entre amis autour d’une même télé par exemple (avec nos écrans géants actuels, y’a de quoi le splitter en 2 ou en 4 !). Pourtant présent dans beaucoup de FPS, Overwatch ne propose pas à 2 joueurs dans la même pièce, sauf si, bien entendu, vous avez deux consoles et 2 téléviseurs bien entendu (mais là c’est un peu harcore non ?) et c’est dommage.

Une équipe correct et organisé

Autre défaut, qui n’est malheureusement pas réservé à Overwatch : l’invasion de Kevin ! Tout comme dans les Call of Duty, Battleborn ou même Halo, l’ambiance d’une partie dépend grandement de votre équipe. S’il est évidemment plus amusant de se tirer dessus entre potes, jouer avec des inconnus peut s’avérer être une expérience sympa… comme catastrophique ! Entre les bourrins qui foncent tête baissée, les obstinés refusant de prendre un autre personnage pour changer de stratégie, où bien les invisibles, absents au respawn, une session peut passer très vite de l’amusement à l’agacement et donc à un rage-quit des bons joueurs…

Mais bon, globalement, j’ai pu remarquer que, la plupart des personnes jouent le jeu, plus souvent que sur d’autres titres d’ailleurs… peut-être grâce à l’ambiance plus légère et ‘cartoonesque’ d’Overwatch, allez savoir.

Sachez que, pour ma part, je reste tout de même les trois quart du temps avec ma Team, que j’ai pu rencontrer sur le jeu et grâce à mes streams sur Twitch, Donc si vous avez peur de jouer seul, n’hésitez pas à en discuter avec d’autres joueurs ou même le streameur (attention cependant à ne pas trop jouer les pots de colle mort de faim : soyez COOOOOL et bon esprit )

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Graphismes et Son

Overwatch est aussi le premier jeu de Blizzard à, d’une certaine façon, pouvoir être comparé à la réalité. En effet, l’univers de base nous plonge dans un monde réel futuriste (ça ressemble un peu aux comics dit comme ça !). Les différentes cartes sont magnifique avec un rendu cartoon. Visuellement, comparé a Battleborn, ce n’est pas la même chose : les couleurs ne nous attaquent pas!

Côté héros, Blizzard n’en découd pas. Toujours aussi magnifique que dans WOW, ces personnages hauts en couleurs donnent tous envie d’être joués, mais aussi dessinés ou bien même d’en faire des cosplays. Alors attendons nous peut-être à voir des Tracer et autres Fatales lors de la prochaine PGW (on en a déjà croisé à Japan Expo !).

De plus, des références sont omniprésentes visuellement mais

Jardin hanamura

aussi de manière sonore. Que ça soit la carte japonaise d’Hanamura, ou bien du Temple D’Anubis qui vous rappelleront Starcraft en particulier. Mais il y a aussi des références côté répliques des personnages. Par exemple, la phrase emblématique de Fatale (« Un Tir, Un mort ») est tirée du fameux jeu de carte de Blizzard « Heartstone ». D’autres références sont notables, mais on peut passer à côté si on ne les connait pas, j’en ai d’ailleurs moi-même fait les frais. Ce fameux ultime de Faucheur avec « Meurt, Meurt, Meurt » m’a vaguement rappelé Mr Zurkon dans Ratchet & Clanck… coïncidence ?

Sinon le jeu est assez fluide, malgré quelques lags et dispose d’un temps de recherche de partie assez correct. Sauf peut-être aux heures de pointe américaines, où les serveurs semblent un peu plus lents et les temps de chargement plus longs.

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Les nouveautés après la sortie

Le Mode Compétitif

En termes de contenu, le mode compétitif proposera de s’affronter et de progresser dans un classement général. Ce mode propose un système de saisons d’une durée de 2 mois et demi, jouable en solo ou en équipe dès le niveau 25. Enfin, un nouveau système d’armes en or afin de pousser les joueurs à la personnalisation de leurs personnages.

Il faut savoir qu’il y a bien une différence avec les match rapides. Les joueurs occasionnels pourront continuer à s’amuser dans les parties rapides, alors que les joueurs les plus combattants pourront s’essayer au mode compétitif. Autre point important, il vous est possible de voir le niveau de skill de chaque joueur, de 1 à 100, afin de repérer les ennemis les plus coriaces !

Concernant les saisons, la première a déjà débuté cet été pour une durée de 2 mois et demi, avec une ou deux semaines de repos avant de démarrer la saison d’automne. En plus de ces nouveautés, les développeurs ont revisité le temps des morts subites jugés trop longs. Ainsi, celles-ci seront sur la même carte que le match.

En attendant, cela vous donnera l’occasion de gagner de nouveaux skins, armes et armures pour vos personnages de couleur Gold, bien dessinés et réfléchis pour que ça ne pique par trop les yeux.

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Nouveau Personnage

Teasé fin juin par Blizzard en personne, le nouveau héros d’Overwatch vient d’être confirmé, et elle se nomme Ana ! 

Ana

En effet, les rumeurs et autres suppositions avaient vu juste, puisqu’il s’agit bel et bien de la mère de Pharah : Ana. Déclarée morte après l’échec d’une mission visant à assassiner Fatale, l’ancienne soldat a décidé de s’effacer pour continuer à se battre afin de venger ses nombreux amis et proches morts sur le terrain.

La particularité de ce héros est qu’il s’agit d’un sniper healer. Autrement dit, Ana est capable, grâce à son arme, de soigner les membres de son équipe sur une longue portée. Autre fait intéressant, elle peut également endormir les ennemis à l’aide de fléchettes, qui sont d’ailleurs efficaces pour stopper certains comme McCree. Un avantage non négligeable en tant que support.

Nous vous laissons découvrir ci-dessous son trailer de gameplay  :

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Conclusion

Simple à manipuler et efficace, Overwatch est une nouvelle réussité pour les studios Blizzard. Avec déjà plus de 10 millions de joueurs au compteur, le studio démontre à nouveau sa puissance avec un titre qui marquera sûrement l’année 2016. Avec son gameplay à la prise en main rapide et son casting de 21 personnages atypiques et funs, Overwatch est réellement un jeu qui ne s’adresse pas seulement aux pro, mais aussi aux débutants.

Les joueurs étant sur un pied d’égalité, vous pourrez vous amuser sans rager du niveaux des armes des joueurs d’en face ! Overwatch est d’autant plus jouissif quand vous y jouez en Team et en vocal avec vos camarades, c’est toujours meilleur de rire en groupe, surtout quand ceux d’en face galèrent à gagner et que la stratégie est de rigueur.

Même si il y a certains défauts comme l’absence des modes Histoire et Local, Overwatch restera un jeu bien sympathique, même lorsqu’on rage de se prendre une attaque ultime, parce que vous serrez au mauvais moment, au mauvais endroit… on repop et on se jette à nouveau dans cette mêlée colorée !

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Et comme à chaque fois, retrouvez mes twitch en vidéo (en particulier avec D.VA et Ange) !

Informations sur les Configuration pour faire tourner le jeu au minimum ( Hors console)

Minimum pour un PC:

• - Système d’exploitation : Windows 7/ 8/10 64-bit 
• - Processeur : Intel Core i3 
• - Mémoire : 768 Mo de mémoire vidéo, 4 Go de RAM
• - Stockage : 7 200 RPM, 5 Go d’espace disque disponible