Testé à partir d’une version PS4…
Aaaahhh, le retrogaming ! Cette fabuleuse tendance qui abrite de petites pépites comme on n’en fait plus… et les pires bouses cataclysmiques. N’étant ni spécialement une joueuse PC, ni une flambeuse du Playstation Store (mon dernier achat doit dater de 2012), j’ai rarement entre les mains des titres vintage… ok j’ai tort, mais chacun ses choix ! BREF, tout ça pour dire, que rien, mais absolument RIEN ne pouvait présager que je me retrouverais avec Not a Hero entre les mains… et surtout que j’aimerais ça !
Edité par les p’tits gars de roll7 (c’est eux OlliOlli) et sorti fin 2014 sur PC, l’idée de Not a Hero leur est certainement venue après une soirée trop arrosée à mâter des films de gangsters, genre Pulp Fuction ou les Inspecteur Harry (nombreuses références cinématographiques ingame). Graphismes simplistes mais ambiance borderline et humour qui tache, voilà ce qui vous attend dans ce jeu d’action de type run and gun.
D’abord un peu de contextualisation, car c’est la base du titre : à l’image d’un Hotline Miami mais vue latérale (2D légèrement approfondie par la possibilité de se planquer derrière des trucs pour éviter les balles adversaires), Not a Hero baigne dans une humour totalement borderline (qui a un peu perdu à la traduction j’en ai peur), à croire que Deadpool a écrit les dialogues (« Take this mothafu… !”) ! Votre employeur – Bunnylord, un lapin (si si) violet un peu flippant – veut absolument devenir maire de de la ville et semble capable d’employer toutes les méthodes pour y parvenir.
Vous incarnez un porte-flingue qui doit bêtement honorer son contrat, laissant de côté le fait que son client est complètement maboule (mais il paye le p’tit déj !). Vous allez devoir l’aider à nettoyer la ville (de façon sanglante évidement), se venger de ses concurrents ou l’aider à se mettre en avant auprès de ses électeurs (qu’il considère comme des gros #@%£&$) et franchement Bunnylord ne recule devant rien, car le temps presse : il ne reste que 21 jours avant les élections !
Vous démarrez avec un mec tout simple – Steve – qui possède quelques atouts propres, comme de recharger vite ou d’effectuer des glissades qui assomment momentanement ses ennemis. A chaque fois que vous réussissez un contrat, votre popularité augmente et débloque de nouveaux chasseurs, avec chacun leurs atouts et leurs faiblesses. Par exemple, Cletus avant des grosses bastos mais recharge très lentement, ou Jesus peu glisser tout en continuer à tirer… Vous pouvez ainsi débloquer 9 pistoleros au total (y’a même des nanas !), mais si les premiers niveaux se font fingers in the noose, ça devient très vite hardcore : se laisser happer par l’adrénaline se révèle souvent fatale (votre barre de vie remonte automatique… mais il faut arrêter de se faire shooter pour ça !). Les objectifs sont multiples – nettoyer une zone, récupérer des objets ou atteindre un point précis – mais le fond reste le même : survivre à un déluge de balles et rentrer au QG pour recevoir votre paye (et à bouffer donc).
Niveau gameplay, c’est à la fois simple et compliqué. Simple, dans le sens où vous devez tout buter… mais ce qui peut s’avérer compliqué, car mine de rien, chaque niveau peu s’appréhender de façons différentes, que vous choisissez tel ou tel avatar et selon votre façon de faire : foncer dans le tas sans trop réfléchir ou observer un peu le terrain et vous protéger quand ça devient chaud (et en plus on ne peut pas sauter). Et parfois, on tombe sur quelques grenades ou des munitions améliorées (laser, explosives, incendiaires, etc), mais les quantités sont limitées et on a intérêt à vite se ré-habituer aux balles toutes simples qui faut recharger toutes les 2 secondes (mais avec munitions normales infinie). Si vous êtes du genre nerveux, qui balance la manette à travers la pièce après le 4 ou 5 kills, pensez à l’emballer dans du papier-bulle, la pauvre risque de voler un certain nombre de fois (surtout quand vous étiez sur la fin d’un niveau difficile et que du coup vous devez recommencer depuis le DÉBUT !). En clair : y’a quand même du challenge, et croyez moi, votre barre de vie et vos chargeurs vont vous sembler bien maigres quand vous vous ferrez canarder de partout !
En bref, Not a Hero est un titre pour ceux qui aime le pixel art (mine de rien), la violence, l’humour crade à la South Park et l’action à 1000 PM. Les habitués du shooter le finiront assez vite (21 jours/stages avec 4 niveaux de difficulté + quelques bonus), dommage car il coûte quand même presque 13€ sur le Playstation Store. Sinon bien fendard !
Les Plus :
- L’humour décapant
- Les références (surtout ciné) à gogo
- Le gameplay simple mais efficace
- 9 personnages déblocables, donc autant de gameplay
- Traduit en français
Les Moins :
- Peu de niveaux, tous un peu pareil
- C’est moche (désolée, j’ai du mal avec le retro, je vous l’ai dit)
- Difficulté mal dosée
- Ça aurait pu être sympa en co-op
Date posted: 10 février 2016
Ça me fait beaucoup penser à Hotline Miami. Ça a l’air plutôt amusant, je vais peut-être visionner quelques vidéos sur ce jeu.