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[Test] Nihilumbra

[Test] Nihilumbra
Editeur/Développeur BeautiFun Games
Date de sortie 14/05/2015
Plateformes Wii U en téléchargement
Genre Aventure
Classification Déconseillé aux moins de 7 ans
Testé par Calli

Note

Total average

3.3/5

Histoire / Ambiance
Immersion / Gameplay
Intérêt / Durée de vie

Ce que j'en pense

Nihilumbra est la première création du studio espagnol BeautiFun Games. Après une sortie sur PC et Androïd, le voici qui débarque sur l’eshop de la Wii U qui commence à avoir une bibliothèque sympa en terme de jeux indé. Qu’en-est-il de l’intriguant Nihilumbra?


To be or not to be

Si vous êtes un pur gamer qui aime trancher du zombie et tirer sur tout ce qui bouge, Nihilumbra n’est pas un jeu fait pour vous. Il fait parti de ces jeux d’aventures poétique/philosophique cherchant plus à faire réfléchir le joueur sur sa condition et à le faire voyager qu’à gagner le prix du meilleur gameplay. Vous incarnez un petit être, Born, une petite boule noire échappée du néant qui prendra vite une silhouette plus humaine. Sous les conseils d’un narrateur, présent tout au long de la première partie du jeu, Born s’échappe du néant qui souhaite se le réapproprier et va parcourir le monde, recherchant une raison à son existence. Au cours de son voyage, il va se rendre compte, qu’il peut influencer le monde qui l’entoure et qu’il n’est peut être pas si inutile que ça.

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Le pouvoir des couleurs

Au cours de son voyage, Born va visiter cinq environnements bien spécifiques, chacun représenté par une couleur. Avec le pouvoir des couleurs, le joueur pourra à la manière d’un peintre, choisir un élément de sa palette pour interagir sur le décor et influencer la progression de son personnage ou des adversaires.

Ainsi le bleu, trouvé dans les falaises gelées, permet de rendre un terrain glissant : cette couleur appliquée sur le sol pourra faire tomber les adversaires dans des précipices ou donner de l’élan à Born pour sauter par dessus les obstacles.
Le vert, représenté par le niveau de la forêt permet de rendre le sol rebondissant, pratique pour atteindre des plates-formes hautes ou jouer avec ses ennemis.
Le brun, la couleur du désert, permet de rendre n’importe quelle surface collante. Ainsi Born pourra s’agripper aux murs verticalement mais aussi échapper aux obstacles tel que le vent en restant bien cloué au sol grâce à cette couleur. Elle permet également de ralentir les sbires du Vide.
Le rouge, obtenu dans le niveau du volcan est une couleur offensive qui permet d’enflammer les créatures qui se dresseront sur votre route. 
Enfin le jaune représente la modernité, l’électricité de la ville. Cette couleur permet de relier les systèmes pour faire fonctionner des mécanismes. 

Nihilumbra

C’est armé de cette palette que la progression se fait, environnements par environnements. Chacun est divisé en 8 à 9 séquences où la dernière est toujours une poursuite en scrolling horizontal où le Vide essaye de vous attraper. L’aventure se parcoure sans trop de difficulté, les énigmes ne sont pas tordues et plutôt simples à résoudre, le jeu se veut plus une quête initiatique qu’une torture pour vos méninges.


In the end

Le jeu se termine en 2 heures, 2 heures trente avec une vraie conclusion, des paroles qui font réfléchir (comme quoi le jeu vidéo ne rend pas idiot contrairement à ce qu’on dit) et après les crédits vous débloquerez un nouveau mode de jeu le mode « Vide ». Et là accrochez vous! Fini la balade tranquille avec la voix du narrateur, vous tombez direct sur le mode hardcore. Dès la 1ère séquence, une créature du vide vous fonce dessus même pas le temps de réfléchir! Le jeu prend une tout autre dimension et c’est assez déstabilisant… Certes cela rallonge la durée de vie mais vous allez bouffer du Die and Retry! Perso, je n’ai pas eu le courage d’aller jusqu’au bout!


En conclusion

Nihilumbra fait partie de ces jeux qui tiennent plus de l’expérience vidéoludique que du pur jeu vidéo. Le voyage initiatique mérite d’être vécu pour peu qu’on soit sensible à la poésie voir la philosophie. Graphiquement intéressant jouant sur la couleur dominante du paysage avec la noirceur du personnage, on aurait aimé une durée de vie plus longue pour profiter de l’expérience un peu plus longtemps et un passage moins abrupte au mode hardcore.

Les Plus

+ Une invitation à un voyage initiatique
+ Un beau jeu de texture avec les couleurs

Les Moins

- Un peu court
- C’est quoi ce mode hardcore?

Calli

About the author: Calli

Passionnée par les jeux vidéos, gameuse depuis l'époque Nes, je suis une véritable touche à tout : je peux la même journée jouer à un jeu de plates-formes, zigouiller du zombie et me fritter avec mon frère sur un bon Street. A ce jour, j'ai plus de consoles que de paires de chaussures! J'espère un jour pouvoir vivre de ma passion ;) http://www.lejournaldunegameuse.fr

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