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[Test] King’s Quest, chapitre 1 : La Voix du Chevalier

[Test] King’s Quest, chapitre 1 : La Voix du Chevalier
Editeur/Développeur Sierra Games / The Odd Gentlemen
Date de sortie 07/28/2015
Plateformes PC, PS4, Xbox One, PS3, Xbox 360
Genre Point&Click
Classification Déconseillé aux moins de 12 ans
Testé par Kasilla

Note

Total average

4/5

Histoire / Ambiance
Immersion / Gameplay
Intérêt / Durée de vie

Ce que j'en pense

Je ne sais pas vous, mais pour ma part, je fais partie de ces vieux fans qui priaient pour le retour de la licence King’s Quest. Adepte des productions Sierra et LucasArts des années 80-90, je regrettais de ne plus trouver de titres d’aventure aux graphismes dessins-animés, baignés de cet humour potache, comme l’étaient les King’s Quest, les Monkey Island, les Gabriel Knight ou Day of the Tentacle. Puis vint l’annonce…

(ce test a été effectué sur une version Xbox One)

 

Il était une fois…

… un studio qui avait eu son âge d’or d’antan et qui peinait à retrouver ses lettres de noblesse. Longtemps adulé puis tombé en désuétude avec le temps, il avait su obtenir les faveurs d’un gros éditeur aux coffres remplis d’or (Activision/Blizzard), lui permettant ainsi de préparer son retour sur le devant de la scène. Mais la question restait en suspens… comment ?

C’est alors qu’une idée vint : réhabiliter un ancien monde qui avait su laisser sa marque dans l’esprit des joueurs au cours de ses 8 épisodes : les King’s Quest. ll fut alors décidé de missionner ses créateurs – Roberta et Ken Williams, couple d’alchimistes de leur état – pour leur proposer de ressortir les bêchés. C’est ainsi que fut concocté King’s Quest mouture 2015, prévu pour être distribué sur Steam pour PC, sur Xbox Live pour Xbox One et 360 et sur Playstation Store pour PS4 et PS3. C’était le début d’une toute nouvelle aventure.

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Mais le monde avait changé depuis ces décennies d’abondance et le vent en poupe semblait être aux contenus téléchargeables par épisodes (cf le succès des productions TellTales). Il fut donc voté et adjugé de découper le tout en 5 chapitres et un épilogue, vendus séparément ou en pack (10€ l’épisode ou 39.99€ la totale). Un vrai travail de scribe, mais s’il fallait en passer par là…

Et ce 28 juillet de l’an 2015, c’est alors que les gamers impatients du monde entier purent enfin découvrir ce qu’on leur teasait depuis si longtemps à coup d’annonces et de vidéos promotionnelles (des termes sataniques !) : King’s Quest, chapter 1: a Knight to Remember

 

Le contexte

Après avoir vécu des décennies d’aventures rocambolesques, le vieux Roi Graham ne quitte guère plus son lit, accablé par l’âge et la vie trépidante qu’il a mené. C’est de sa voix rauque et de ses mains parcheminées tremblantes qu’il conte ses exploits passés, ses débuts d’apprentis chevaliers qui l’ont menés au trône de Daventry, et sà vie de quêtes incessantes à sa petite fille espiègle Gwendoline.

C’est comme cela qu’on vit l’aventure dans la peau du jeune Graham – en mode « Voici comment cela s’est passé » – avec de temps à autre la voix du vieux Graham en off (et celle de sa petite fille Gwen dont les échanges sont à la voix amusants et touchants). Ces interventions ponctuelles nous rappellent à intervalles réguliers que l’on se situe dans le passé du héros-narrateur.

Dans ce premier opus, Graham habite encore chez sa maman (qui lui a confectionné une super cape pleine de gigantesques poches !) et rêve de devenir chevalier pour partir à l’aventure. Ce ‘pilote’ est donc celui qui raconte ses pérégrinations pour accéder à un tournoi de chevalerie, ainsi que les épreuves face à d’autres chevaliers plus expérimentés qu’il lui fallu passer.

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Comme dans tout bon King’s Quest, chacun des personnages est ultra caricatural (comme le chevalier mégalo, la force brute mais tendre, la forgeronne très masculine ou les vieux mages un peu séniles) et les situations rocambolesques. Chaque événement, chaque énigme sert d’excuse pour placer un jeu de mots, un objet étrange ou une scène grotesque. Le tout saupoudré d’un peu de fourberie mais aussi de bons sentiments, histoire de soulever que rien n’est jamais tel qu’il parait à Daventry.

On y retrouve donc les sempiternels codes du jeu d’aventure en point’n click : des objets à dénicher, échanger, combiner avec des éléments extérieurs pour débloquer quelque chose et pouvoir avancer dans l’histoire. Chose originale pour certains et sacrilège pour d’autres : quelques éléments d’action (tirer à l’arc sur des cibles) et des QTE viennent par moment ajouter un peu de challenge… ou casser une ambiance, au choix !

Mais j’arrête-là la description, car le plaisir réside dans la découverte !

 

Mon verdict

Malgré ces choix ‘modernes’ – légèrement agaçants selon moi- j’avoue avoir été agréablement surprise par le jeu. Quand on est fan de quelque chose, surtout quand celle-ci est patinée par le souvenir comme une madeleine de Proust géante tout juste sortie du four, on appréhende toujours avant de se lancer dans un nouvel opus… . Pourtant, j’avoue avoir passée 4 heures plutôt agréables en compagnie du gentil Graham. Sa maladresse grand-guignolesque entame à peine son désir d’aider tous ceux qu’il croise et en font un personnage très attachant, qu’on prend plaisir à jouer.

Les énigmes – dans la verve comique de celles que l’on pouvait croiser dans les anciens KQ – sont un peu simples, mais j’ai bon espoir que la difficulté s’accroisse avec les épisodes (je l’espère très fort en tout cas !). Quand aux phases d’action/QTE, elles surprennent un peu quand elles arrivent, mais dès qu’on en a compris le fonctionnement, c’est du fingers in the nose… NC.

Prions pour que les épisodes à venir (4 si tout va bien) soient dans la même verve et sachent évoluer correctement niveau difficulté, histoire de relever le challenge… et de rendre la monnaie de leur pièce à ces satanés écureuils !

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Les Plus :
- On retrouve l’ambiance style Monty Python de l’époque
- Les graphismes sont colorés, originaux et se prêtent parfaitement au titre
- Même pour les newbies du genre, la prise en main se révèle instinctive

 

Les Moins :
- La synchro labiale n’est pas du tout au rendez-vous ! Et zéro accès à la VO, du coup on loupe la voix de Dr Brown :/ (le vieux Graham y est doublé par l’acteur Christopher Lloyd)
- Enigmes, QTE et scènes d’action un peu simples… gageons que cela évoluera dans les prochains épisodes
- 10€ pour environ 4h de jeu… mouais :/

 

Kasilla

About the author: Kasilla

Créatrice et Chef de Meute LesGameuses. Traîne ses guères dans le gaming depuis plus de 30 ans... mouarf ^^'

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