[Test] Hyrule Warriors

Après des licences telles que Ken le Survivant ou One Piece, les créateurs de Dynasty Warriors s’attaquent à l’univers héroïc fantasy de Zelda. Fanservice et déclaration d’amour à la série ou simple utilisation commerciale de la licence?

A new hero is coming

L’histoire commence alors que le royaume est à nouveau en danger. Link qui s’entraîne avec l’armée d’Hyrule se retrouve en première ligne avec la princesse Zelda pour repousser les forces du mal.

Le mode Histoire est découpé en chapitres, proposant plusieurs voies, il permet de jouer avec la plupart du casting. D’ailleurs, un personnage sera recommandé à chaque fois, tel ou tel élément étant plus efficace sur les ennemis infestant les lieux. Il est rare d’avoir un véritable scénario dans ce genre de jeu et même si ce dernier ne casse pas 3 pattes à une cocotte il a le mérite d’exister et tient la route. Il introduit également de nouveaux personnages : Cya, la sorcière maléfique et Lana, la magicienne toute kawaii.

Link au pays des Mûso

Habitués ou non aux productions du studio, le principe est identique quelque soit la licence exploitée : de la capture de territoires accompagnée d’enchaînement de combos sur des centaines d’ennemis, le tout ponctué par quelques objectifs s’ajoutant au gré de votre progression.

Ce qui fait tout l’intérêt du titre c’est évidemment la touche Zelda, parfaitement exploitée. On retrouve ainsi 13 personnages jouables issus des différents jeux, des maps rappelant des lieux mythiques, les musiques qui titillent la fibre nostalgique mais aussi tout le bestiaire et les objets bien connus des fans. D’ailleurs dans les premiers chapitres, pour suivre la tradition, il faudra trouver l’objet de la map pour avancer et le boss sera obligatoirement tué à l’aide de cet objet. D’autres clins d’oeil comme les buissons, coeurs, coffres, cocottes, skulettas d’or sont de la partie.

Hyrule Warriors ne se résume pas seulement à son mode Histoire. Afin de prolonger la durée de vie et d’exploiter le fanservice jusqu’au bout, les joueurs pourront réaliser pas moins de 150 missions dans le mode aventure, inspiré du 1er Zelda sur Nes avec une carte et des personnages en pixels. Pour dévoiler les bonus, il faudra utiliser les objets mythiques tels que la boussole ou la bougie! Un petit temps d’adaptation est nécessaire pour bien comprendre comment fonctionne correctement ce mode mais dès qu’on a compris, on prend plaisir à recommencer les missions pour débloquer un maximum d’objets et renforcer ses personnages.
Un mode défis est également disponible afin de mesurer vos capacités dans différents défis mais mieux vaut avoir un personnage bien monté avant de s’y frotter.

A noter qu’un pack de DLC est déjà disponible pour la somme de 15€ (contenant 4 DLC différents) avec au menu de nouveaux persos, modes de jeux, Epona et cartes du mode aventure! Même si la méthode du DLC peut toujours être contestable, 4 DLC pour ce prix là me semble plutôt honnête, je vous en reparlerai quand j’aurai testé tout ça.

Here comes a new challenger!

Concernant les personnages, ils ont chacun 2 armes (il faut en choisir une en début de mission) une
attaque simple, spéciale, un super. Chaque arme dispose d’un élément et peut être améliorée au marché. Evidemment au fil de l’avancement, des autres combos seront déblocables grâce à un arbre de compétence. Vous pourrez également débloquer des bonus de défense, potions, etc grâce aux loots récupérés sur les ennemis. En plus de permettre de customiser les armes et les stats de son perso (grâce à des « badges »), vous pourrez augmenter son level en allongeant un bon paquet de rubis.

Pour en revenir aux 13 protagonistes, ils  ont chacun leurs spécificités (agilité, force brute…) et type de combat (épéiste, magicien, distance…) Quelques uns se démarquent (Zelda, Midona, Ganondorf) mais tous ne sont pas inoubliables.

En conclusion

Le seul vrai défaut d’Hyrule Warriors c’est sa répétitivité mais ça c’est toujours le cas avec ce type de jeu… je vous conseille donc de jouer par petites sessions pour ne pas vous lasser. On pourra aussi reprocher l’IA spectatrice qui ne vous aidera aucunement lors des missions, les environnements vides alors que le graphisme des personnages est soigné, dommage que l’ensemble du titre n’ait pas bénéficié du même traitement.
Pour le reste la magie opère et le titre plaira sans contexte à tous les fans de Zelda qui auront de quoi s’occuper en attendant la prochaine aventure de Link.

Les Plus 

+Fanservice à gogo
+Les différentes modes de jeu, surtout le mode aventure
+Possibilité de jouer en coop

Les Moins

-Répétitif
-Voix anglaises
-Pas de multi en ligne