[Test] Guacamelee Super Turbo Championship Edition

Un an après sa sortie sur le PSN, Guacamelee s’offre une ré-édition sur toutes les plates formes du marché, toujours en téléchargement avec en prime les DLC inclus et des bonus sympathiques (nouveaux environnements et boss). Prêts à découvrir les saveurs mexicaines?

El Luchador

Avec un nom pareil, vous l’aurez deviné, l’humour dans Guacamelee est omniprésent et très second degré. Et ça commence bien sûr avec l’histoire. Vous incarnez Juan un type banal dans la petite ville tranquille de Santa Luchita. C’est le jour de la fête des morts en Espagne et le hasard veut que c’est ce jour là que le démoniaque Calaca décide d’enlever la fille d’El Presidente. Juan décide de voler à son secours mais il est vaincu… Fort heureusement grâce aux pouvoirs d’un mystérieux masque (cela ne vous rappelle rien?) il se transforme en Luchador capable de tout défoncer sur son passage à coups de poings et de prises. Il va pouvoir pourchasser Calaca et délivrer la belle.

Une recette d’antan

La magie opère immédiatement avec Guacamelee grâce à son univers déjanté, son humour, sa direction artistique mais aussi grâce à son gameplay « à l’ancienne ». La fibre nostalgique viendra sûrement titiller les plus de 30 ans qui auront l’impression de jouer à un titre de l’époque de la Super Nintendo comme un Castelvania ou Super Metroid.

On découvre une map avec plusieurs lieux, le tout relié autour de la ville de départ. Tout est accessible à pieds ou grâce aux statues qui permettront de se téléporter au fil de l’aventure pour éviter les aller/retour intempestifs. Bien entendu chaque lieu n’est pas accessible immédiatement, pour l’atteindre, Juan devra débloquer un pouvoir spécial (Double saut, Super Uppercut…) en plus de la palette de coups déjà à sa disposition. Ses nouveaux pouvoirs s’obtiennent le plus souvent dans les temples en cassant une statue, ce qui rendra d’ailleurs fou de rage leur gardien, un sorcier ayant la faculté de se transformer en chèvre. Vous trouvez ça bizarre? Attendez d’obtenir le pouvoir de vous transformer en poulet pour accéder aux zones étroites!

Vous reprendrez bien un peu de nachos?

Vous trouvez qu’à 2 c’est mieux? Et bien vous pourrez éclater des squelettes à 2 joueurs en local si vous le souhaitez! Pour faire face à cette armée, votre lutteur (ou lutteuse) dispose d’une palette de coups qui permet d’enchaîner de nombreux combos et d’effectuer des enchaînements variés. Après plusieurs coups de poings, vous pourrez effectuer une prise pour envoyer votre adversaire dans les airs ou sur un autre ennemi. Les coups spéciaux (uppercuts, coups de tête etc) infligeront plus de dégâts et demanderont un carré de stamina, qui viendra se recharger automatiquement. Chaque attaque spéciale a sa propre couleur et en progressant dans l’aventure, ses attaques permettront d’ouvrir des passages et de briser le bouclier de certaines adversaires.

Un challenge épicé

Pour pimenter la sauce, Guacamelee offre également du challenge notamment dans les phases de plate-formes. Une fois que le pouvoir de passer d’un monde à l’autre est débloqué et qu’on peut faire apparaître et disparaître ces dernières, il veut mieux avoir de bons réflexes! Heureusement le respawn est bien pensé et même si ces phases demanderont plusieurs essais, elles n’en deviennent pas frustrantes mais apportent un petit défi supplémentaire.

A noter que les checkpoints sont fréquents et qu’ils font également office de shop pour renforcer votre héros ou lui acheter des costumes sympas (ou pas)

En conclusion

Guacamelee est aussi bon à déguster qu’une fajita accompagnée de nachos. C’est pas cher et délicieux.
Que demander de plus?

Les Plus

+ La direction artistique
+ Le gameplay
+ Du challenge

Les Moins

- J’en veux encore!
- Héros un peu creux