[Test] God of War : Ascension

Trois ans après l’excellent God of War 3, Kratos est de retour dans une nouvelle aventure, toujours en exclusivité sur PS3. Chronologiquement situé juste avant l’épisode 1, notre spartiate vient de conclure son pacte avec Arès et de perdre sa famille. A la recherche d’explications, le Fantôme de Sparte va tenter d’en trouver auprès de l’Oracle de Delphe, tout en essayant d’éviter de subir la vengeance des Erinyes…

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L’HISTOIRE

L’action se passe donc avant la trilogie, à une période où Kratos en est encore au stade des questions, plus que de la vengeance… ce qui, bien entendu, ne l’empêchera pas de déchiqueter toutes les créatures qui tenteront de se mettre sur son chemin. Par contre, les flash-back/forward qui arrivent à plusieurs reprises au cours de l’aventure ont plutôt tendance à nous perdre qu’à nous aider dans la compréhension du scénario. Arriver à rendre obscur un ‘scénar’ de God of War… mouahahah ! Pourtant, on ne peut pas dénigrer que l’une des grandes puissances de la licence, c’est la mise en scène plutôt cinématographique et là – même si l’histoire est plus ‘simplette’ -, cet aspect film d’action épique est encore là !

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GAMEPLAY

Le gameplay repose toujours sur le genre beat’em all, et donc, sur le côté défouloir tant apprécié par les joueurs comme fer de lance de la licence. Kratos répond bien et l’utilisation/l’upgrade des fidèles Lames du Chaos est toujours aussi jouissif. On retrouve également un peu plus de phases de plateformes et d’énigmes (ce qui change un peu) et le mélange de celles-ci (baston/énigme/QTE/plateforme) est plutôt homogène. Quelques moments de lag (plutôt ennuyeux) viennent parfois ralentir le rythme, mais rien de catastrophique, je vous rassure. Par contre, je cherche encore à comprendre à quoi peuvent servir les sorts de glace/feu/électricité/mort sur ses lames, car personnellement, je n’ai pas vu beaucoup de différences (un chouilla) : il est donc conseillé de choisir la ‘variation’ qui vous plait le plus et de l’upgrader à fond au plus vite (les coffres d’orbes rouges ne manquant pas… c’est moi où ils sont encore plus facile à trouver qu’avant ?).

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LES NIVEAUX, LA DIFFICULTÉ

On prend donc la même recette efficace et on recommence : vagues d’ennemis, boss gigantesques, énigmes et évolution des armes. Après tout, quand une recette fonctionne, pourquoi en changer ? Cependant, ce qui dénote de suite lorsqu’on débute ce nouvel épisode, c’est le parti pris des développeurs : faire plus simple, moins impliquant. Assez linéaire, n’offrant pas de réel challenge (mais c’est quoi ces boss tout mous !), il est d’autant plus important de bien choisir son niveau de difficulté dès le début. Par exemple, si les joueurs aguerris démarrent en mode ‘normal’, ils pourraient presque traverser le jeu d’une traite sans subir de cuisantes défaites… alors évaluez bien votre niveau si vous ne voulez pas le finir trop vite et trop simplement.

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L’AMBIANCE ET LES MUSIQUES

Toujours dans la continuité des précédents épisodes, on garde l’ambiance Grèce Antique ‘sauvage’, évoluant dans des décors parfois ‘réels’ (équivalent de villages grecs d’époque), parfois dans des monuments plutôt impressionnants (comme la Tour aux serpents) et même dans des lieux fantasmagoriques… comme d’habitude me direz-vous. Le tout toujours imprégné par des musiques ‘brutales’, à l’image du caractère de notre héros. Par contre, une question : Suis-je la seule a avoir trouvé la cinématique avec le Kraken dégueulasse ? ^^’

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NOUVEAUTÉ : LE MULTI

La Communication sur ce nouvel épisode ayant été clairement axée sur la nouveauté du multi-joueur, je m’attendais à quelque chose de plus ou moins dantesque… et bien non. Autant créer son personnage est assez fun (tous des bonnes d’intellos !),  mais le mode en lui-même donne une impression de fait à la va-vite. Passé la phase de découverte, on s’ennuie vite… dommage.

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CONCLUSION

Réelle préquelle ou excuse à la mise en place d’un mode multi-joueur, ce nouveau GoW n’est malheureusement pas la dimension épique que nous étions en droit d’attendre. Cependant, pour les fans du ‘subtil’ Kratos et d’un style de jeu toujours aussi défouloir, cet opus reste une valeur sûre. En clair, si vous vous attendiez à une évolution (toute légitime après 5 épisodes) du genre, c’est plutôt loupé… mais si vous voulez juste passer quelques heures en compagnie de votre pote Kratos, vous vous y retrouverez. Espérons seulement que la licence n’en restera pas sur cet épisode un peu ‘facile’ et saura nous offrir une suite digne de ce nom sur la future PS4. Prions Arès les enfants…

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Les plus

- Toujours le même gameplay : efficace !
- Graphismes classes !

Les moins

- Peu de challenge et moins de 10h pour le finir :/
- Un multi bof bof…
- Parfois on vous met une cinématique gore/Q et on sait pas trop pourquoi (scénar ?)