Final Fantasy XV : la quête de l’univers
Chaque fan le sait plus que n’importe qui, l’attente d’un nouveau Final Fantasy est toujours un événement à ne pas louper . C’est ainsi que Final Fantasy XV avec un développement en cours depuis 2004 nous a bien fait languir. Après 12 ans il sort enfin et l’attente des joueurs était palpable. Mon avis sur ce nouveau « FF »…
Histoire
Vous incarnerez le jeune prince Noctis accompagné de ses fidèles amis. Le jeu « débute » sur une cinématique d’au revoir avec le roi Régis (mal en point) avant que le groupe ne parte pour un long voyage afin de retrouver la somptueuse Lunafreya. Suite à une attaque de la ville, Noctis est tenu pour mort, il va alors entreprendre une longue quête qui le mènera à récupérer la place que lui prédestinée par son sang royal. Si des guillemets on été placés sur le mot « débute » c’est voulu : si vous décidez de faire le mode tutoriel il vous faudra compter 30 min environ pour vous familiariser avec le personnage. Ce qui peut sembler une perte de temps pour certains joueurs, puisque ce tutoriel est reprit en cours de partie…
Par la suite vous allez découvrir très vite un monde pseudo ouvert, mais je vous parlerai de cet aspect plus loin dans mon test. Non ce n’est pas à dos de cheval que vous vous baladerez, mais en voiture avec la fameuse « Regalia », ou parfois à dos de chocobos.
La durée de vie en open world
Final Fantasy XV propose certes la quête principale, mais aussi pas mal de missions annexes à faire de manière optionnelle et quand vous le souhaitez. Sachez tout de même que l’aventure devient très vite linéaire et expéditive. En effet, comptez environ 20 heures de jeu pour la quête principale (divisée en 15 Chapitres) et environ 70H de plus pour les missions annexes si vous souhaitez les faire. Scindé en deux parties donc, Final fantasy XV propose d’abord plusieurs chemins possibles grâce à son système de monde ouvert (+ des quêtes annexes), alors que la seconde partie est plus encrée dans le scénario et donc plus linéaire. Donc ne vous alarmez pas si vous n’avez pas fait toutes les quêtes annexes en arrivant à la fin, vous aurez la possibilité de retourner dans le passé et donc en mode open world.
Comme vous pouvez l’imaginer, il y a une tonne de choses à faire et Square Enix s’est montré généreux malgré des environnements assez vides à première vue. Les compétences annexes de chaque personnage (la cuisine pour Ignis ou la photographie pour Prompto par exemple) vous donneront accès à d’autres missions, histoire de vous donner une nouvelle fois l’occasion de visiter la map et de vous faire des souvenirs magnifiques et émouvants.
Le gameplay
J’avais des doutes au départ vis à vis des démos concernant plusieurs défauts que j’avais noté alors. Toutefois, ces défauts ont été en grande partie corrigés, comme par exemple la camera qui est beaucoup stable et mieux exploitée. Quant au tour par tour des anciens FF vous pouvez l’oublier, ce quinzième opus propose de l’action-RPG, le rendant finalement plus attractif de nos jours. Les vieux fans quant à eux seront tout de même un peu déçus certainement (dont moi) car la force des FF reste aussi dans son mode de combat. Ceux-ci vous sembleront un peu brouillons lorsque la caméra ne suivra pas (ça arrive encore, mais beaucoup moins). Mais globalement c’est bien géré, sauf parfois quand les monstres à l’écran sont trop nombreux.
Noctis
Petite nouveauté, la possibilité de changer entre quatre armes à la volée, mais aussi travailler en équipe main dans la main pour créer de super combos. Vous obtiendrez plusieurs types de pouvoirs au fil du temps, dont un mode Armes Fantômes qui vous permettra pendant un court lap de temps devenir quasi invulnérable (surtout face au Léviathan ! Grosse déception).
- Noctis et Shiva
Square Enix modernise son gameplay pour l’occident et cela va s’en dire, cela attire les foudres des fans ancestraux. Car mise à part la disparition du tour à tour (ce qui était déjà le cas dans des précédents opus), la magie sera très en retrait, et même les légendaires Invocations, assez discrètes (un comble !) et nécessitant des conditions à remplir pour y faire appel (en gros : si vous êtes dans un état critique).
Difficulté et déception
Petit « hic » je l’évoquais plus haut : les Invocations. Celles-ci sont à acquérir par divers moyens, mais tous bien trop faciles à mon goût ! Idem pour les boss finaux, on est pas habitué à ce que ça soit aussi simple de les battre dans un FF, du coup déception. Globalement, le niveau de difficulté est trop bas et parfois mal géré (par exemple, différences de niveaux monstres jour/nuit), et même s’il augmente une fois fini… NON ! Terminé les rage-quittes après avoir passé des heures à tester de tuer un boss… et étrangement, ça manque
.
L’évolution et l’expérience
Autre déception, on ne peux contrôler que Noctis dans cet épisode. Les personnages évoluent de la même manière mais leurs progression laisse à désirer parfois. L’expérience accumulée ne sera attribuée réellement qu’après une bonne nuit de sommeil (il y a plusieurs types de lieux, payants ou non). Tips : si vous voulez augmenter au plus vite votre XP, la meilleure manière est d’aller prendre une chambre a 30 000 gils pour un Xp x3… mais c’est pas donné, ok. En utilisant stratégiquement cette technique, vous arriverez assez vite niveau 99, avant même le fin de l’histoire (sauf si vous rushez). Moi je dis c’est pas normal !
A côté de ça, les points de compétence permettent de personnaliser les aptitudes du groupe comme dans les anciens opus, alors entre tactique et stratégie vous avez le choix pour améliorer vos personnages.
L’inventaire
Final fantasy propose une multitude d’armes pour le bonheur de chacun et vous passerez certainement pas mal de temps à chercher les meilleures pour vous stuffer au mieux. Mais aussi les objets pour améliorer et customiser votre Regelia ! En toute logique, ce modèle de monde ouvert est un terrain de jeu pour aller à la cherche d’items comme on chercherait des oeufs de Pâques, il y en a tellement à trouver ! Et si vous ne les voyez pas, dites-vous que certains objets se cachent parfois là où vous ne le pensez pas. Donc soyez à l’affût de chaque élément qui brille au sol, vous trouverez peut-être des trésors rarissimes !
Graphisme et Son
Techniquement parlant, le jeu tient sa qualité grâce à son visuel. En effet FFXV nous propose de voyager dans un monde ouvert vaste et travaillé et cela permet d’être ébahit par ce qui nous attends visuellement. La direction artistique a vraiment peaufiné chaque détail, un travail de titan. Son rendu nous donne donc le sourire et faire un « Waooohhh ! » quand on regarde les paysages en hauteur. Cela se ressent d’autant plus quand on prend le temps de visiter les lieux traversés, mélangeant urbanisme et campagne qui nous rapproche un peu plus de la réalité. D’autant plus Final Fantasy XV propose une bande son originale à chaque instant, avec des thèmes musicaux toujours bien choisis. Mais aussi des doublages très sympa que se soit en anglais, français ou bien même japonais.
En Bref …
Final Fantasy XV arbore ce côté moderne et universel avec un open world et un gameplay intuitif, répondant ainsi a cette phrase lors du démarrage du jeu « Un Final Fantasy pour les fans et les nouveaux venus ». Attendu depuis des années cet opus n’atteindra pourtant pas le pied d’estale qu’on voulait tant lui offrir. Mais malgré ses défauts, Final Fantasy XV parvient à donner le sourire aux joueurs et à rester scotcher devant son écran. On ne voit pas le temps passer même si la quête principale est très rapide, le jeu nous propose un monde ouvert foisonnant et on fera tout pour le finir, surtout les fans. Alors après une attente interminable, des hauts mais aussi des bas, il restera l’un des jeux de l’année 2016 (et des DLC sortent pour animer encore plus la nouvelle vie de Noctis et de ses amis).
Points positifs :
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Points négatifs
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