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[Test] Epic Mickey 2 : Le retour des Héros

[Test] Epic Mickey 2 : Le retour des Héros
Editeur/Développeur Junction Point
Date de sortie 11/21/2012
Plateformes PS3, 360, Wii, PC
Genre Plateforme
Classification Déconseillé aux moins de 7 ans
Testé par Kitsune

Note

Total average

2.7/5

Histoire / Ambiance
Immersion / Gameplay
Intérêt / Durée de vie

Ce que j'en pense

Fin d’année 2010. Dans les bacs de nos revendeurs préférés, il n’est cette année pas question d’adaptations des films Disney de l’année. Bon, bien sur, il y en a eu, il est un peu exagéré de dire qu’elles ont été oubliées. Mais cette fois-ci, à l’honneur, c’est un hybride (malheureusement qualifiable de moyen-bon) entre les créations de Walt Disney et ce que l’on pourrait qualifier d’ambiance Burtonienne avec une pointe de steampunk qui vient se présenter devant nous, joueurs affamés : Epic Mickey.

 

Deux ans plus tard, Warren Spector, le renommé papa du premier opus vient nous gratifier de la suite de la franchise, intitulée Epic Mickey 2 : Le retour des Héros. Après un premier coup d’œil rapide durant l’event dédié fin octobre, qui présumait d’un jeu toujours aussi sympathique dans les choix graphiques et d’ambiance, force est de constater qu’il demeure là également bourré de petites fautes entachant quelque peu l’expérience de jeu.

 

Le jeu nous replonge directement dans le bain, en présentant sur la scène les principaux protagonistes de l’opus précédent, Oswald, Hortensia, Gus… mais aussi le Savant Fou, qui d’emblée phagocyte le temps de visibilité en s’octroyant la cinématique d’introduction, le tout en chanson. Dans la plus pure tradition et l’hommage aux films Disney qui ont fait notre enfance, le clin d’oeil est appréciable et se retrouvera à plusieurs reprises pendant le jeu.

 

D’ailleurs, les personnages ne seront pas dotés de voix seulement dans ces rares moments pleins de mélodies mais durant l’intégralité du jeu, en plus du sous-titrage, ce qui est un grand plus et qui est à souligner, cela contribue à donner toujours plus de vie à ces personnages que l’on commence à connaître et aimer.

 


Here we go again~

 

Mais revenons plutôt à notre monde de la Désolation, qui, il faut le dire, subit encore bien des supplices dès le début du jeu. En effet, alors que chacun se remettait petit à petit des malheurs que nous connaissons du premier opus, voilà qu’un gigantesque tremblement de terre vient frapper, détruisant bien beaucoup de choses sur son passage. Hortensia et Gus, se méfiant de la présence du Savant Fou, décident de faire appel à Mickey et de le faire revenir dans le Monde de la Désolation pour, qu’une fois tous réunis, ils puissent mettre le doigt sur ce qui se trame cette fois-ci encore.

 

Graphiquement, pas grand chose à redire sur le travail effectué. Le jeu est bien plus beau et fin que son prédécesseur, on retrouve les lieux familiers que l’on avait quitté dans le premier Epic Mickey, sans pour autant retrouver les mêmes pierres au même endroit. De nouveaux raccourcis ont été créés, de nouvelles enclaves sont apparues, bref, un changement subtil pour faire en sorte que les présents de la première heure s’y retrouvent sans problème sans se lasser, et que les potentiels petits nouveaux puissent jouir d’une belle expérience de jeu dans les différents lieux du monde Désolé. Il brasse également plus large dans son public puisqu’on peut aisément constater – un quart d’heure de jeu suffit – que le jeu est moins sombre dans l’acception relative à l’identité visuelle, même dans les zones souterraines. Un souhait d’attirer les plus jeunes vers cette suite ? Possible. En tout cas, on peut constater que cela reste tout de même cohérent avec l’identité du premier opus, ce qui était à souhaiter.

 

Au niveau du gameplay et de la maniabilité, cependant, le bas blesse un peu.

 


On est jamais mieux servi que par soi-même.

 

Alors que jouer Oswald ou, dans le cas du solo, l’avoir avec nous représentait un des points forts dans les présentations d’Epic Mickey 2, on ne peut nier que le pauvre petit lapin chanceux, lorsque remis entre les mains de l’IA, est privé de cette chance et est parfois quelque peu maladroit ! Voire même complètement à côté de ses pompes. Sauf si cela dépend du placement précis et millimétré de Mickey, il peut arriver que l’on doive attendre 30 secondes qu’Oswald effectue l’action nécessaire à l’avancement dans la pièce suivante. S’il n’a pas oublié de se perdre entre temps (et après avoir répété trente fois la même phrase) vous rendant de suite amer devant votre écran. En multi, il sera évidemment plus simple d’effectuer les actions voulues au bon moment, un joueur étant là pour assurer une logique de mouvement.

 

SAD OSWALD IS SADIl est dommage que le potentiel d’un tel personnage ait été gâché par ces quelques erreurs qui auraient pu être grandement maîtrisées, ce n’est pas comme si le jeu réclamait une gestion d’un nombre de PNJ ou d’IA colossal. Car sur le papier, Oswald représente une mine d’or de nouvelles possibilités, de par son habilité à voler en se servant de ses oreilles comme des pales d’un hélicoptère, sa télécommande qui permet de court-circuiter ennemis et appareils un peu défaillants. Bref, du caviar qui devient simple oeufs de lump.

 

Pour ce qui est du principal problème du précédent volet, la caméra, qui était parfois un peu aléatoire dans ses placements, rendant même le jeu plus ardu que prévu, ici – et du moins sur la version PS3 – on notera une nette amélioration. Le fait de pouvoir bénéficier du second stick uniquement dédié à sa direction est évidemment un confort, en cas de perdition de ladite caméra.

 

Au PS Move, la maniabilité globale reste accessible mais un poil plus touchy et demandera d’être habitué à l’accessoire (j’ai été très perdue à l’utilisation…). En revanche, il est évident que pour les sensations de gameplay, tel que faire le geste qui accompagne le jet de dissolvant ou de peinture, suivant votre choix, ça reste un tant soit plus ludique et vivant qu’un simple appui sur un bouton d’un pad. Mais cela n’est pas à préférer si vous n’êtes pas très à l’aise avec. D’autant plus que les ennemis bougent toujours aussi vite, évidemment.

 

Doté d’une durée de vie honorable, Epic Mickey se caractérise encore une fois par sa capacité à rallonger l’expérience de jeu par la présence de tout un tas de petits bonus cachés ici et là dans les différents niveaux. On retrouvera ici des pins à collectionner, parmi le reste des items et trésors cachés. Une bonne excuse pour bombarder tout un pan de ville de dissolvant pendant 5 minutes, puis repartir en remettant un petit coup de peinture comme si de rien était. Adorable dans l’idée de nous faire découvrir un sacré tas d’infos sur l’univers Disney que l’on ne connait peut-être pas dans le détail, dans tous les cas.

 

A la finalité, Epic Mickey 2 est un jeu tout aussi agréable, voire plus, que son grand frère, suite à quelques changements et évolutions bien mérités. Être immergé une fois de plus dans cet univers qui nous rappelle notre enfance, grâce à ses héros caractéristiques est un petit plaisir coupable et bien sur, l’ajout de ce côté Comédie musicale aide définitivement à retourner quelques années en arrière. Malgré tout, il demeure encore quelques lacunes, qui, si elles ne sont pas nombreuses, viennent définitivement tâcher le reste. La plus notable d’entre elles est la non-réussite du personnage d’Oswald dans sa maniabilité. Alors que l’on aurait aimé prendre un plaisir sans nom à contrôler Oswald par procuration, on se retrouve alors avec un boulet qui ne sait parfois pas agir au bon moment, voire même qui nous handicape si le sort nous en veut.

 

Dommage de constater cela alors que l’univers que Warren Spector nous offre tellement de promesses, d’hommages et attachant dans son genre.

 

Les Plus :

 

  • Une direction artistique au poil, offrant un petit côté sombre à l’univers Disney tout en ne tombant pas dans l’excès
  • Un aspect comédie musicale qui rappelle les films
  • Les personnages restent toujours aussi attachants

 

Les Moins :

 

  • OSWALD. Son IA est juste impossible à vivre
  • Le jeu se perd parfois dans ses quêtes et ses objectifs…
  • Une caméra et une maniabilité encore un peu susceptibles par moments

 

(Test réalisé sur PS3, principalement à la manette.)

Kitsune

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