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[Test] Assassin’s Creed Revelations

[Test] Assassin’s Creed Revelations
Editeur/Développeur Ubisoft
Date de sortie 11/15/2011
Plateformes PS3, Xbox 360, PC
Genre Aventure
Classification Déconseillé aux moins de 18 ans
Testé par Laderkan

Note

Total average

3/5

Histoire / Ambiance
Immersion / Gameplay
Intérêt / Durée de vie

Ce que j'en pense

 

Quelques semaines après la sortie du dernier opus de la série, plongeons ou re-plongeons ensemble dans l’univers d’Assassin’s Creed avec son précédent épisode : Revelations. Petite remarque : ces lignes ne traiteront pas du multi pour une raison simple : je n’ai plus internet chez moi…

 

Sorti en novembre 2011 après un trailer plus qu’alléchant, nous voici donc de retour – pour la troisième fois – aux côtés d’Ezio Auditore. Le Florentin vengeur devenu assassin suite aux meurtres de son père et de ses frères est aujourd’hui grisonnant, en quête de vérité à propos de la confrérie pour laquelle il se bat depuis plus de 30 ans. Parallèlement à cela, Desmond – le descendant persécuté par les Templiers depuis le premier opus – se retrouve bloqué au sein de l’animus en compagnie du sujet 16, dont la présence se révélera finalement anecdotique…tout comme la présence de Desmond d’ailleurs…

 


Super Ezio

 

Ainsi donc, vous découvrez que votre descendant vogue en direction de Constantinople à la recherche des clés de Masyaf, reliques qui vous permettront d’ouvrir la bibliothèque d’Altaïr. Une fois un pied sur le sol byzantin, le chef local des assassins – Yusuf Tazim - vous accueille chaleureusement. Vous apprenez alors que les Templiers cherchent à contrôler la ville. En bon philanthrope, Ezio décide de prendre part au conflit, mettant sa quête principale entre parenthèses. C’est ainsi que je l’ai ressenti oui ! Effectivement, si les deux premiers opus gardaient comme trame principale la confrérie et ses péripéties, ici – à  l’image de Brotherhood qui s’en éloignait tout doucement – cet AC 2.8 prend des airs d’aventure épique basique saupoudrée d’une amourette d’adolescent. On écarte l’originalité de la licence pour de l’action, du gameplay et puis c’est tout. Alors oui, la sauce prend plutôt bien : on suit, on assassine, mais on avance finalement pour avancer… On finit même par oublier pourquoi on se bat. Mention spéciale tout de même pour l’univers très immersif dans lequel Ubisoft nous plonge : Constantinople est une ville colorée, riche, accompagnée d’une ambiance sonore convaincante (même s’il m’est arrivé d’entendre des marchands parler italien, bizarrement).

 

Mais pourquoi j’ai changé de tronche moi ?

Si les aventures précédentes offraient des « pauses » dans votre voyage dans le temps afin d’en apprendre un peu plus sur ce jeune enlevé autrefois par Abstergo, aujourd’hui que nenni. Il arrive de temps à autre que vous sortiez de la peau d’Ezio pour ne louper aucune miette de conversations inutiles que peut entendre Desmond depuis son îlot virtuel. Ce sera l’occasion pour vous de vous adonner à un jeu de plateforme dans un décor tout droit sorti de l’univers de Tron, dans le but d’en savoir plus sur la vie de ce cher « Monsieur Miles » et de récolter des bonus pour le multijoueur (la belle affaire pour moi, coupée du monde des internets mondiaux…).

Enfin, lorsque vous trouvez deux minutes pour vous atteler à la tâche pour laquelle vous avez fait tout ce chemin – à savoir chercher les clés de Masyaf – celles-ci permettent de revivre des tranches de vie de ce cher Altaïr. Chouette sur le papier comme idée ! Mais malheureusement bâclée dans sa réalisation…

 


L’action, principal moteur du jeu

 

Quitte à ne jouer que sur ce terrain, autant le faire correctement. Ubisoft s’en sort très bien dans cet exercice et apprend de ses erreurs : les missions se diversifient et les quêtes secondaires sont plutôt prenantes. Les courses-poursuites sont bien mises en scène bien qu’elles soient à mon goût trop « prévisibles » : votre chemin est tout tracé et il ne vous reste plus qu’à maintenir votre joystick vers l’avant. Cependant, ce « rail » fait son petit effet et donne une impression d’agilité et de rapidité impressionnante.

Pour vous aider dans votre aventure, votre arsenal s’étoffe de nouveaux gadgets. Un crochet fait son apparition pour vous permette d’escalader plus vite et d’utiliser des tyroliennes, vous offrant des possi-bilités d’assassinats sympatico. Vous devenez également un artificier du dimanche qui confectionne des bombes tantôt dévastatrices, tantôt tactiques. Divers ingrédients et matériaux seront requis pour leurs élaborations, vous permettant ainsi de varier les plaisirs : collante ? Rebondissante ? Allez-y, faites-vous plaisir, c’est le rital qui régale !

 


Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités

 

Véritable mentor pour les Assassins Constantinopolitains, Ezio va également devoir recruter et former de nouveaux disciples pour reprendre le contrôle de la ville. Reconquérir, c’est bien. Mais encore faut-il savoir garder la main et ne pas laisser la moindre chance aux templiers de grapiller une seule parcelle de la cité. Car si Ezio reste en état d’alerte maximale trop longtemps, vous risquez d’essuyer un assaut de Templiers dans l’un des secteurs que vous possédez. Un « tower defense » se met alors en route pendant lequel Ezio doit placer diverses unités (tireurs, archers, etc) pour empêcher l’avancée ennemie. Vigilance donc.

Mais votre prise de pouvoir ne s’arrête pas aux remparts de la future Istanbul. En effet, comme dans le précédent opus, il vous faudra envoyer des unités d’Assassins à travers la Méditerranée pour reprendre les grandes métropoles déjà tombées sous la croix rouge des Templiers. Plus vos recrues feront des missions et plus ils gagneront d’expérience, jusqu’à prétendre au rang de Maître Assassin. Avec ce titre, les Assassins peuvent alors être assignés à l’un de vos repères ce qui ainsi protégera le lieu d’éventuels assauts ennemis.

 


Des Révélations ? Ha bon ?

 

Sans trop en dire, il faut bien souligner le fait que malheureusement, malgré son titre, ce dernier opus sur le bel italien ne nous révèle pas grand chose… Donc autant vous prévenir, vous resterez sur votre faim :(

 

Paf, Boum, Bim ! Assassin’s Creed : Revelations continue de tirer la licence vers le bas avec une suite décevante pour tous les aficionados de la fraîcheur des deux premiers opus. Avec un scénario plus que bateau et un dénouement des plus plats (malgré son intitulé), seules l’ambiance très immersive et quelques nouveautés permettent au jeu de tenir la route. Certes, les joueurs en quête d’un simple jeu d’aventure sans prise de tête y trouveront leur compte, même s’il finiront tout de même par se dire « mais il n’y a pas moyen d’augmenter la difficulté ? ». Ezio tire donc sa révérence sur un titre qui ne lui rend pas autant hommage que nous aurions pu l’espérer. Il ne reste plus qu’à voir le sort réservé au nouvel ancêtre de Desmond, en espérant qu’Ubisoft saura corriger ses erreurs et remonter la pente à temps.

 

Les Plus :

  • L’environnement du jeu.
  • La gestion des Assassins.

 

Les Moins :

  • Bordel encore un « 2. »quelque chose ?!
  • Le scénario plus que catastrophique.
  • Des Révélations que je cherche encore.

 

Laderkan

About the author: Laderkan

Experte en bonne franquette depuis 1988, j'apprécie particulièrement les jeux immersifs et ceux où le joueur a la possibilité de prendre en main son destin. Bourrine, les FPS et beat'em all me vont plutôt bien au teint !

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