menu

[Test] Assassin’s Creed III : Libération

[Test] Assassin’s Creed III : Libération
Editeur/Développeur Ubisoft
Date de sortie 31/10/12
Plateformes PS Vita
Genre Aventure
Classification Déconseillé aux moins de 18 ans
Testé par LLyza

Note

Total average

3.7/5

Histoire / Ambiance
Immersion / Gameplay
Intérêt / Durée de vie

Ce que j'en pense

Aveline, I can Fly ! (*)

Doit-on encore présenter Assassin’s Creed ? Une des licences phares d’Ubisoft qui compte aujourd’hui 5 opus dont le tout dernier vient de sortir (31/10/12) : Assassin’s Creed III. Ces versions sur consoles de salon remportent toujours un succès auprès du public et de la presse spécialisée, en totalité on a pu lire que la franchise avait vendu 31 millions de jeux. Pourtant, ce n’est pas le cas des versions portables (DS, iOs, PSP) qui sont jusqu’à présent un peu boudées. Peut-on croire en ce Libération ? Quels sont ses atouts pour réussir là où les autres ont échoué ?

 

Assassin’s Creed est un jeu d’action-aventure qui repose sur le principe de « l’animus », une machine qui lit dans le code génétique l’histoire de ses ancêtres Assassins. On peut ainsi explorer différentes époques et lieux : avec Altaïr on a voyagé en Terre Sainte, Ezio c’était la Renaissance et l’Italie; et puis finalement vient Connor : on découvrira la Guerre d’Indépendance des Etats-Unis. En parallèle, Ubisoft Sofia nous propose AC3 : Libération un épisode spin-off à l’histoire principale d’AC3 avec pour la première fois, non pas un héros mais une héroïne à contrôler.

 

 

Aveline Grandpré est une métisse affranchie par son père à une époque qui n’est pas évidente pour les femmes et les esclaves. Sur un fond de drame politique avec le conflit entre les différentes colonies, la France vient de céder la Louisiane aux Espagnols. Il y a des disparitions d’esclaves et des discordes entre colons qui installent un climat d’insécurité. Elle gère pendant ce temps là la société de son père tout en ayant ses activités d’assassin, afin de découvrir ce qui se trame dans les alentours, et surtout, savoir ce qui s’est passé avec sa mère disparue. D’ailleurs, la première séquence de jeu nous présente cette disparition, qui est aussitôt zappée pour nous amener vers Aveline grande. C’est le principe même de l’animus qui transporte le joueur de séquences en séquences, en bref d’années en années.

Je dois avouer qu’on s’attache rapidement à cette jeune femme aux multiples facettes. Les femmes ont toujours des secrets. Puisque celle-ci est une Dame avant tout, nous avons ainsi la possibilité de marcher en ville sans trop subir les regards soupçonneux et même user de nos charmes avec les gardes. Quand la situation se complique ou demande plus de discrétion, on pourra choisir une tenue plus pratique pour grimper et courir comme la tenue de l’Assassin ou de l’Esclave. Selon la mission, il faudra bien choisir car cela permet de passer des gardes avec l’Esclave qui tient une caisse ou provoquer une émeute, ou alors on nous imposera la tenue de Dame pour rencontrer des hommes d’affaires.

 

 

Du coup, pour nous défendre différentes armes seront disponibles (le fouet, la machette, les fléchettes empoisonnées à distance). L’Assassin est biensûr la tenue la plus dotée même si, on appréciera le parapluie-fusil de la Dame : classe et discret. Plus subtile, plus lente, la tenue peut énerver mais s’avérer utile car quand l’Assassin se fait surprendre, la Dame ira pendant ce temps là soudoyer quelques notables ou arracher des affiches de recherches pour l’Esclave, le temps que la notoriété redescende. Et oui, à chaque méfait les regards sur vous ne se posent pas de la même manière et l’agressivité des gardes vous rendra la tâche plus dure, voire impossible. Quant à la Dame, si elle se fait trop remarquer, il ne restera plus qu’à liquider les témoins gênants. Ça, on sait faire. On adore ce système d’apparence qui permet de varier les plaisirs et donner un peu de nouveautés et de challenge au gameplay.

Tout ça nous fera voir du pays sans aucun doute et on sera servi tellement la map est vaste, ce monde ouvert nous laisse de quoi faire. Heureusement qu’il y a une légende vu tous les pictos qu’on croise. On prend notre pied en accélérant avec la touche R, on saute de toit en toit avec une fluidité remarquable même dans les arbres, c’est là que la beauté des graphismes se fait le plus apprécier. La vision d’aigle avec la touche haut met en relief les ennemis ce qui aide pas mal quand on est perdu ou alors il ne reste plus qu’à grimper le haut des tours pour synchroniser. Ces séquences nous font tout oublier.

 

 

Enfin, pas tout. L’épisode n’est pas exempt de défauts techniques, pas mal de bugs énervants : PNJ qui bloquent, passer sous le niveau de l’eau et des arbres dans le Bayou, un adversaire mort/crocodile qui tient dans le vide… j’en passe : des aberrations pour un jeu sur une console aussi performante qu’est la PSvita. C’est bien dommage car elle a vu des portages bien réussis comme Uncharted : Golden Abyss et je m’attendais à ce niveau de finition. Malgré cela, l’histoire me tient en haleine et je continue d’explorer et de bastonner en quantité.

Les missions se suivent et se ressemblent mais sont assez bien amenées, elles vont de paire avec la difficulté qui va crescendo, petit à petit on nous intègre des capacités et des techniques de combats. Ça n’empêche pas de les utiliser dès le début pour les habitués mais pour les autres, chaque mission apportera son lot de spécificités selon les armes qu’on aura.

Le gameplay est réellement intuitif, même si, il aurait été bienvenu de mettre un peu plus d’infos clés pour cette version portable. Il y a bien des didacticiels au fur et à mesure mais lors d’une action rapide, ils passent à la trappe. Trop furtif et pour peu d’avoir jamais essayé/terminé un Assassin’s Creed, on peut être perdu. Les quelques fonctionnalités de la PS Vita sont utilisées, comme le tactile avant et arrière pour pagayer ou dérober les passants (même les mendiants), les lentilles de l’appareil photo pour révéler des indices cachés ou glisser les doigts sur les deux écrans permettent d’ouvrir une lettre. Regardez plutôt !

 

Le jeu demande du temps pour tout fouiller, il y a pas mal de petits à côté pour rallonger la durée de vie. En plus de la quête principale, il y a les secondaires et les trophées qui se débloqueront selon les pages de journal de maman Jeanne, les statues Maya ou des oeufs de crocodile ramassés… On peut aussi acheter un maximum de vestiaires en ville (afin de se changer en incognito), de tenues, d’armes… ou alors jouer avec les bateaux. N’oubliez pas, nous sommes Aveline Grandpré et notre bizbiz nous donne accès à une flotte et à des négociations de produits à exporter (anecdotique). Enfin, si tous ces petits bonus ne vous font pas frétiller le pad, il y a le multijoueur disponible : un jeu de gestion de territoires à contrôler entre Templiers et Assassins. Je termine assez rapidement ce point car avec AC3 Libération, il y a beaucoup de choses à dire mais le mieux c’est quand même de l’essayer !

 

50€ pour un jeu pas spécialement joli pour la PSvita, c’est un peu décevant. Malgré ça, j’ai vraiment apprécié les heures passées dessus car des vrais bons jeux se comptent sur les doigts de la main. La licence est rodée et jouer avec un personnage féminin aussi varié qu’Aveline apporte un peu de fraîcheur, même en se contentant d’utiliser au minimum les capacités de la console. Cette dernière peut attirer un nouveau public et être une vitrine pour une licence, il ne faut pas délaisser ces versions miniatures, ni les rendre trop light car c’est mal jouer sur le long terme. De ce côté là, Ubisoft n’est pas radin. Je suis donc persuadée qu’ils nous proposeront rapidement un patch pour nous faire oublier ses petits défauts et permettre ainsi d’initier de nouveaux joueurs à l’art de l’assassinat.

 

Les Plus :

  • L’histoire
  • La durée de vie
  • Les missions variées (principale et secondaires)
  • Les combats
  • La fluidité de jeu

Les Moins :

  • Les défauts techniques pas digne d’Ubi ni de la console
  • La caméra un peu foireuse
(*) Je suis très fière de ma connerie.
LLyza

About the author: LLyza

 Brune à l'extérieure & Blonde à l'intérieur. Kinder powaa !  Rédactrice pour LesGameuses.com depuis sa création (2009), joueuse du dimanche et/ou des transports en commun, quand les crises de boulimie de livre ne m’atteignent pas pendant plusieurs semaines… en me laissant K.O Pour récupérer, une séance de shopping ou de glandage intensif devant la TV permet de faire passer les maudites pages blanches des tests en attente ! Sinon, j'aime la photo, la musique et je suis complètement addict à mon macbook et Les Internettes, je ne passe donc pas une journée sans ma dose d’inutile-donc-indispensable.  http://llyza-laboitedukinder.tumblr.com 

Vidéos

[Test] Assassin’s Creed III : Libération

2 commentaires

  1. Kitsune

    Je crois qu’un premier patch était déjà sorti pour régler les bugs principaux, c’est pas génial mais c’est toujours ça…
    En tout cas, ton avis me rassure définitivement, je comptais le mettre sur la liste pour le Père Noël, contente de voir que je n’aurais pas à changer d’avis :3

    A partagé sa vision des choses le 29 novembre 2012
  2. LLyza

    Je crois que ça ne corrige que les soucis de sauvegarde…

    Nous l'a avoué le 29 novembre 2012

Votre avis ?

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

Go to top