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[Oldies] Super Meat Boy

[Oldies] Super Meat Boy
Editeur/Développeur Team Meat
Date de sortie 11/30/2010
Plateformes Xbox 360, PC, Wii
Genre Plateforme
Classification Déconseillé aux moins de 3 ans
Testé par Vi

Note

Total average

4.3/5

Histoire / Ambiance
Immersion / Gameplay
Intérêt / Durée de vie

Ce que j'en pense

Tu aimes souffrir ? Tu aimes te faire du mal ? Tu aimes rager à t’en arracher les cheveux et les ongles des pieds ? Mais surtout tu aimes faire sauter le sonotone du voisin en hurlant ta jouissance indescriptible pour chacune de tes victoires ? Super Meat Boy (SMB pour les intimes) est fait pour toi !!

 

LE héro auquel nous avons toutes rêvé !!

SMB3Il était une fois, Meat Boy (le garçon-viande) qui était amoureux de Bandage Girl (la fille pansement), mais le vilain Dr Foetus était jaloux de leur bonheur et décida de capturer la fille, comme le font tous les gros méchants qui se respectent. Ni une ni deux, le courageux gigot partit sauver la compresse en détresse. Ok, je pose le morceau de moquette que j’étais en train de fumer et je vous parle des nombreuses référence que la Team Meat intègre dans son jeu avec beaucoup d’humour. Les cinématiques d’intro de chaque niveau sont une parodie de Street Fighter II, de Castelvania ou de Ninja Gaiden (liste non exhaustive), jeux des années 80-90 auxquels Super Meat Boy est plus que grandement inspiré.

 

Du Pixel et du Bit comme on les aime

SMB4Super Meat Boy n’a pas que ses initiales en commun avec Super Mario Bros, il en a aussi son système de jeu de plateforme en 2D, où le but est de terminer chaque niveau pour passer au suivant, en passant par un plateau central sur lequel sont dispatchés lesdits niveaux. On retombe dans nos jeunes années (plus ou moins hein, c’est selon…)avec des pixels grossiers qui nous permettent de distinguer au premier regard les éléments du décors et ceux que l’on va tenter d’atteindre avec le moins de perte et fracas possible. C’est coloré, c’est chatoyant, et ça dégouline dans tous les sens de son bout de viande héroïque. Les bruitages ajoutant encore plus à l’effet « Splatch » de son Meat Boy qui se fait éclater, zigouiller, écraser, cuire… Les effets sonores se limitent aux déplacements, sauts et écrabouillages de notre héro de chair et d’hémoglobine.

Chaque chapitre à son univers visuel et sonore propre (jusqu’à ce que vous y laissiez des traces de sang de vos nombreux passages et morts) . On passe par exemple du très verdoyant et musicalement « calme » chapitre 1, au furieux et excitant chapitre 4 sobrement appelé Hell.

Les musiques du talentueux  Danny Baranowsky qui restent en tête, ne manquent pas de nous rappeler les thèmes de jeux comme ceux déjà précédemment cités. Conçues pour augmenter notre rythme cardiaque, elles ajoutent ainsi le stress et l’agitation provoqués par les trèèèèèès nombreuses morts…

 

Au menu: hachis Parmentier

SMB5L’expression de « Die and Retry« , cela vous dit quelque chose ? Sans être anglophone, on comprend que l’on va mourir, puis re-mourir, et encore mourir, et encore, encore, and again and again ! C’est un peu le principe du jeu en faite, aussi masochiste que cela puisse paraitre, et le pire… c’est qu’on aime ça !!! Disons plutôt que c’est tout ou rien, soit on salive et raffole, soit on ne le digère pas du tout.

La difficulté jouant un rôle majeur dans le succès du jeu auprès des « hard core gamers », SMB est de la même trempe que I wanna be the Guy, c’est à dire à ne pas mettre entre toutes les mains. Nos seuls ennemies sont notre dextérité et notre patience ! Bon, on croisera aussi quelques murs friables, seringues, missiles à tête chercheuse, lave, flammes, scies, scies rotatives, scies sur pied, scies sur rail, scies projetées…

SMB6Un sort bien scie-nistre attend notre morceau de bidoche, mais heureusement la maniabilité est parfaite. Les commandes se réduisent aux déplacements avant/arrière, un bouton pour sauter, un pour courir et… rien besoin de plus. La pression exercée sur chaque bouton joue sur l’efficacité de l’action attribuée, ce qui est judicieux car on aura besoin de doser ses mouvements avec une précision chirurgicale pour passer les épreuves tordues provenant de l’esprit tortueux du duo Edmund McMillen et Tommy Refenes, les fondateurs de la Team Meat.

Lorsqu’enfin on atteint notre but, finir un niveau, l’extase est telle qu’on en oublie les grincements de dents et les mutilations des phalanges. Et puis on passe au niveau suivant… Et là, on éclate autant de rire qu’en sanglot devant les nouvelles péripéties perverses qui se dressent devant nous.

 

Barbaque à volonté !

SMB7On va essayer de faire court: 6 chapitres, composés de 20 Levels et d’un Boss chacun, sans compter 2 chapitres entiers bonus. Le tout que l’on multiplie par 2 avec le Dark World, monde parallèle au scénario que l’on débloque en finissant chaque niveau dans un temps déterminé. On y ajoute les Warp Zone, univers spatio-temporels dans lequel on atterri encore plus en arrière dans le temps avec des graphismes dignes d’un des premiers jeu GameBoy.

Et j’en oublie les pansements disséminés qu’il faudra optionnellement récupérer avant de terminer le niveau pour obtenir les personnages bonus. On trouvera parmi ces derniers un « Alien Hominid » tiré du jeu du même nom, Tim de Braid, Pink Night du fabuleux jeu Castle Crashers, ainsi que différentes version de Meat Boy, en 4 ou 8 bit, pour ne citer qu’eux, sachant que chaque persos a ses capacités propres (double saut, courir plus vite, coller aux murs…)

Pas besoin d’avoir fait Maths Sup pour comprendre que nous en avons pour des heures et des jours et des mois à nous faire des crampes de rages et orgasmiques.

SMB8

 

Conclusion bouchère

Alors, qu’est ce qu’on lui sert à la p’tite dame aujourd’hui ? Un beau morceau que vous allez avoir beaucoup de mal à mâcher, mais qu’une fois dégusté z’aurez un plaisir incomparable ? Ou peut-être une côtelette que seul un geste adroit et précis viendra à bout de chaque millimètre de la tendre et succulente viande ? Ou bien une bonne tranche de rire qu’vous allez devenir fan ? A non j’sais ! Deux steak hachés saignants et dégoulinants à souhait ! … Comment ça, une salade végétarienne ?… Y a pas de ça ici m’dame !

Les Plus :

+ Difficulté réservée aux accros du « J’te dis que je vais y arriveeeeeer!  » qui nous fait apprécier d’autant plus chaque petites victoires ;

+ Humour d’un studio indépendant sans censure ;

+ Maniabilité souple, légère et précise (fondamental pour un die and retry) ;

+ Réapparition instantanée, rythme rapide de jeu ;

+ Contenues du jeu qui semblent inépuisables.

 

Les Moins :

- Oublie de manettes ou claviers de rechanges inclus avec le jeu ;

- Prévoir un temps relaxation une fois le jeu éteint.

 

Vi

Vi

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