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[Test] Liberation Maiden

[Test] Liberation Maiden
Editeur/Développeur Level-5
Date de sortie 10/04/2012
Plateformes 3DS
Genre Shoot'em up
Classification Déconseillé aux moins de 12 ans
Testé par Kitsune

Note

Total average

1.3/5

Histoire / Ambiance
Immersion / Gameplay
Intérêt / Durée de vie

Ce que j'en pense

Cette année, la 3DS a hébergé dans l’une de ses cartouches de jeu un sacré Ovni, Guild01. Compilation de 4 jeux imaginés par des grands noms du jeu vidéo, seulement trois des 4 jeux ont été annoncés pour l’eShop européen. Le premier d’entre eux, Liberation Maiden, est l’oeuvre de Goichi Suda ou Suda51, que l’on connait pour Killer 7, ou plus récemment Shadow of the Damned ou même Lollipop Chainsaw. Et il faut avouer que… ce n’est pas une franche réussite.

Liberation Maiden se rattache à la catégorie des shoot them up, genre qui a du mal à percer par chez nous et qui possède pourtant son public. Vous incarnez Shoko, la présidente d’un Japon futuriste en proie à un envahisseur qui pollue le paysage dans tous les sens du terme. Son but sera, à bord d’un robot visuellement digne des meilleures franchises de mecha que les nippons peuvent nous offrir (Gundam, Super Robot Taisen…), détruire les installations ennemies situées à travers tout le pays.

Dans le fond, il y avait de bonnes idées dans ce jeu. Tout d’abord, le scoring habituel de tout bon shmup est accompagné d’un pourcentage de purification. Ce qui donne un but à ce temps passé à dézinguer à tout va tout ennemi qui apparaît dans le champ de vision de votre machine. De plus, il y a un petit côté stratégique qui consiste à choisir entre deux approches : la méthode plus belliqueuse, qui consistera à shooter sans retenue, au risque de consommer plus rapidement votre énergie… qui pourrait être utilisée pour constituer des petits panels d’énergie autour de vous, si tant est que vous tiriez avec parcimonie. Les niveaux seront alors plus longs, mais vous prendrez moins le risque d’aller jusqu’à bout de votre jauge de vie.

Après, malheureusement, même cette méthode de jeu ne vous permettra pas de dépasser les 2h de jeu, même en mode difficile. Je ne vous parle même pas du mode facile dont on voit le bout en à peine 1h, ce qui rend un peu amer, surtout au vu du prix (8€) et du manque de rejouabilité évident, l’aspect scoring relatif à ce genre n’étant que très peu suffisant pour contrebalancer le reste. De plus, l’enchaînement des épisodes se fait sans réel liant entre, le scénario passe donc presque pour une chose anecdotique, ce qui reste tout de même un gros ennui et un point noir. Sans oublier que les deux écrans de notre console sont mal optimisés dans leur utilisation, l’écran tactile n’étant là que pour afficher une image de Shoko qui varie sensiblement pendant 3 secondes si elle est touchée par un tir ennemi. Tout le reste est concentré sur l’écran supérieur, ce qui entraine une surcharge évidente dès qu’il y a plus de 3 ou 4 cibles dans le champ de combat.

Dernier point négatif, le jeu est intégralement en anglais.

Suda 51 a donc un peu péché avec son Liberation Maiden qui, malgré de belles cinématiques, une belle héroïne, peut-être un peu trop utilisée pour des séquences de fan service parfois abusives, manque clairement de beaucoup d’éléments pour être un jeu vraiment viable sur le long terme, et même le public amateur de shoot’em up n’y trouvera pas réellement son bonheur.

 

Les Plus :

  • De jolies cinématiques
  • On saluera l’effort d’avoir ramené un shoot’em up par chez nous…

 

Les Moins :

  • … Même si fouyaya, ça ne tiendra pas longtemps en haleine.
  • Définitivement trop fouillis à l’écran
  • Aucune pointe de scénario qui apparaît à un quelconque moment
Kitsune

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