[Test] Splinter Cell Conviction
Sam Fisher est de retour… et il n’est pas content
Tout le monde connait plus ou moins la saga des jeux d’infiltration « Splinter Cell« , qui a fait l’objet de plusieurs adaptations sur PC, puis consoles, depuis le 1er épisode en 2002 (sur Xbox). Mais si les cinq premiers étaient plutôt consacrés à la lutte anti-terroriste, façon agent secret bardé de matos hi-tech, celui-ci dénote un peu parmi ses grands frères.
Mais n’allez pas croire qu’ils ont tout changé non plus : on peut toujours grimper au mur, se mettre à couvert, ramasser des armes (il faut cependant un peu se dépêcher, sinon on se fait tirer dans le c…). Mais on bénéficie aussi quelques jolies petites innovations, comme la dissimulation (que j’appelle « dans le gris »), d’un ghost marquant votre dernière position connue, permettant d’être moins facile à repérer, ou de l’assassinat (avec une seule balle, appelé »marquer/exécuter »). Cet épisode est aussi plus trash que les précédents. Le but est d’avancer, sans aucun scrupule ! C’est un carnage chez les truands, quand on enchaîne les headshots produisant des giclures de sang et l’envolée de petits bouts de cervelle… MIAM !
Ayant quitté Echelon 3, Sam ne bénéficie plus de tous ses gadgets hi-tech. Il va donc falloir la jouer serrée pour pouvoir rester discret : quand vous vous cachez dans l’ombre, tout devient gris. Ça veut dire que vous êtes bien planqué. Mais dès que vous vous remettez debout où que vous passez dans une zone trop éclairée, les couleurs reviennent et c’est mauvais signe pour vous ! Restez trop longtemps au même endroit, et dès qu’un cadavre est découvert (car vous ne pouvez plus déplacer les corps), les ennemis se lancent à votre recherche. On vous demande donc d’être très réactif.
La manière de se servir des ennemis comme bouclier humain ou de leur tomber dessus depuis une corniche, rappelle parfois un peu Batman Arkham Asylum. A ceci près que Sam est beaucoup plus bourrin que Batman, puisque là où le justicier masqué laisse des gars assommés, Sam sème les macchabées.
Le scénario est moins complexe que dans les précédents opus. Sam a un objectif clair, et il va droit au but (et malheur a qui se mettra en travers de son chemin ^^’). Pour les missions, si vous oubliez ce que vous devez faire, ne paniquez pas, et appuyez sur ‘select’ : votre objectif apparait sur le sol ou le mur le plus proche. Sympa !
Évidemment, comme dans tout bon jeu du genre, vous avez à votre disposition un p’tit arsenal (à collecter sur les corps de ceux que vous aurez dessoudés) et que vous faites évoluer grâce à des bornes disséminées dans le jeu. Vous pourrez ainsi upgrader par un plus gros chargeur, un silencieux, un viseur laser, … Mais que vous choisissiez des grenades IEM, un pistolet ou un fusil semi-automatique, gardez toujours à l’esprit que plus vous serez discret, plus vous aurez une chance de vous en sortir. Bien étudier le terrain et le matériel proposé est donc primordial. Essayez donc de rester discret en vidant un chargeur d’Uzi sur un pauvre type !
Le jeu a cepandant un gros défaut : sa durée de vie ! L’histoire se boucle en environ six heures ! Bon certes, pour réussir une map, on meurt souvent plusieurs fois, donc ce temps là n’est pas compté. Mais c’est vraiment très court.Les adeptes du multijoueur se régaleront en revanche, car ce mode est bien fait et rallonge la durée de vie du jeu. Mais personnellement, je suis pas une adepte.
A l’image d’un Bayonneta ou d’un Dante’s Inferno , Splinter Cell Conviction m’aura vraiment laissé sur ma faim. À croire que c’est devenu la mode de faire des jeux qui en mettent plein la vue graphiquement, mais qui sont tellement courts qu’on regretterait presque d’y avoir joué.
Les Plus :
- Graphiquement innovant (les instructions et vidéos sur les murs) et époustouflant (les cinématiques… waouhh ! ) !
- Rythme plus rapide : si tu restes trop longtemps au même endroit, tu te fais canarder… ça réveille 
- Plus humain, plus subjectif. Sam cherche des réponses et ça le rend plus… enfin… il est trop beau !! ^^ <3 <3
Les Moins :
- Mode solo vraiment trop court. C’est à la limite de la correctionnelle
- Le concept est bon, mais très différents des précédents. Les fans de Splinter Cell vont crier au scandale !
- L’impression fugace d’être guidé. Comme quand on veut avancer dans une ruelle et qu’on se prend un mur invisible !
Note globale : 3,5/5
Plateforme(s) : PC, Xbox 360, IPhone
Catégorie : Infiltration
Date de sortie Fr : Xbox 360 : 15/04/10 ; PC : 29/04/10
Classification : 18+
