[Preview] Watch Dogs
Tout d’abord, il me semble important de préciser que cette séance de test a été effectuée sur une version PS4, uniquement en mode story, lors d’un event VIP-presse… donc entouré de gens et probablement pas dans des conditions ‘optimales’ pour un réel testing. Du coup plus qu’une preview, on parlera plutôt de ‘première prise en main’ ça vous va ?
Alors d’abord Watch Dogs c’est quoi ? D’après sa fiche technique, c’est un jeu d’action avec un peu d’aventure (quêtes à effectuer, objectifs à valider, crafting et upgrade) et de l’infiltration. Le titre a été développé par Ubisoft Montreal, qui a déjà entre autre bossé sur les Assassin’s Creed, les Far Cry et les Splinter Cell. C’est donc fort de cet héritage qu’est née Aiden Pierce, leur nouveau héros.
Si vous pensiez avoir affaire à un chevalier des temps modernes, piratant les systèmes de sécurité pour protéger les innocents citoyens – à la Person of Interest – vous avez tout faux. Aiden est uniquement motivé par ses propres désirs, en marge de toute notions de bien ou de mal, qui fait un peu ce que bon lui semble. Ou plutôt ce que bon VOUS semble, puisque vous êtes à ses commandes, Free as a biiiiird ! (tousse, tousse)
Car c’est bien le maître mot des développeurs : le choix. C’est pour cette raison qu’ils ont pensé cette ville de Chicago hyper connectée comme un vaste open world, pour que rien, ou presque rien, ne puisse vous entraver. Comme dans un Assassin’s Creed, vous pourrez quasiment faire ce que vous voulez du moment que vous ne vous faites pas repérer. Après, que cela passe par la discrétion ou l’élimination de tous les témoins, ça sera à vous de voir.
Et là on se rapproche d’une autre licence connue, celle des Grand Theft Auto. Comme dans GTA, vous êtes libre de faire comme bon vous semble, voler, épier et même tuer, du moment que vous ne vous faites pas choper par la police. Et comme les rues sont rarement désertes et la délation reine (« call 911 ! »), ça ne sera pas une mince affaire. Et une fois repéré, pour leur échapper il faudra parfois (souvent) s’approprier un véhicule et fuir à toute vitesse. Grande différence avec GTA, vous n’aurez plus à compter uniquement sur vos talents de pilote, puisque votre smartphone vous permettra de hacker un peu tout et n’importe quoi, et ainsi ‘engluer’ la mégalopole.
Ce qui me permet d’en venir au coeur du titre : le hacking. Cet aspect est en effet ce qui fait clairement son attrait, face à d’autres ténors du jeu d’action, certes moins beaux et vivants, mais peut-être au gameplay plus original. Tous les objets connectés (smartphones, ordinateurs, caméras, feux de circulation, etc) forment un énorme maillage dans lequel vous pouvez évoluer pour les contrôler. Au bout du fil, un acolyte vous aide à vous ‘fondre dans la Matrice’ et du coup accéder à pas mal de choses à distance. Alors en théorie c’est assez vaste, depuis vider le compte en banque d’un passant via son téléphone, jusqu’à accéder à des bâtiments sous haute-sécurité (plein de verrous électroniques gnak gnak), etc etc. Potentiellement, tout ce qui est connecté est à votre merci.
Donc si vous m’avez suivi jusque là, vous êtes un malfrat rongé par l’esprit de vengeance avec un sacré pouvoir en main, celui de presque tout contrôler… vous allez en faire quoi ? Et bien ça sera à vous de voir : flinguer le gars qui vous gène en pleine rue et fuir avec une bagnole volée, vous glisser dans l’intimité des gens via leurs webcams ou leur smartphones, ou encore vous introduire dans n’importe quel bâtiment… c’est comme vous le sentez.
Mais cette liberté d’action a un prix, plusieurs même. Le premier, assez commun à ce type de jeux ‘open’, c’est qu’entre quêtes principales, secondaires, annexes, mini jeux et cie… parfois on ne sait plus trop quoi faire et on finit par errer en ville. Le second, on peut vite se retrouver submergé par des quintaux d’informations dont on finit par ne plus savoir quoi faire, où aller, sur quel bouton appuyer (ce qui rejoindre le premier point). Pour ce dernier heureusement, un ‘chemin bleu’ peut vous remettre sur le rail… encore faut-il avoir vraiment envie de le suivre. Autre souci et non des moindres, pour permettre tout cela, de très grandes zones sont pré-calculées … osez mourir et le calcul reprendra quasi de zéro (j’emploie mes mots, je ne suis pas développeuse désolée ^^’), occasionnant des temps de chargement longs comme un jour sans Krisprols.
Bref, en résumé on pourrait dire que – au vue de ces 2 premières heures de jeu – quelques points ressortent. D’abord, que le titre à les avantages et les défauts des open world : grand, vivant, c’est super classe de se balader dans les câbles d’une caméra à une autre, de piquer tout ce qui nous fait envie, de rouler à tombeau ouvert… mais le moindre ‘game over’ et ses longs temps de chargement risque de vous décourager. Mais sinon le titre est beau, le rendu de la ville de Chicago est vraiment réaliste et hacker son tentaculaire réseau est très jouissif. Mais le reste demeure un mash-up entre un Assassin’s Creed pour le furetage et un Grand Theft Auto pour l’impression de toute puissance. Ce qui ravira certainement les adeptes de ces 2 licences (surtout GTA5), mais décevra sans doute ceux qui s’attendaient à plus de prise de risque de la part de ses créateurs.
A confirmer le 27 mai…
Ci-dessous, une vidéo de 9 minutes de gameplay commentée, de quoi vous faire un premier avis…
Et pour ceux qui ont envie de craquer pour la version PC (tout le monde n’a pas encore de PS4 #spotted), Orange Jeux qui est partenaire sur le titre propose des promos sympas (réduc, bonus) sur son site, aussi bien sur l’Edition Classique que sur l’Edition Deluxe.
