[Test] Divinity 2 : Ego Draconis
Touche pas à mon Dragon !
Divinity 2 : Ego Draconis se déroule à Rivellon, un monde médiéval-fantastique épuisé par une récente guerre, qu’au départ on vous décrit comme : « Des ‘bons’ Draconis (vous) contre les ‘méchants’ Chevaliers-Dragons (eux) »… Aussi, en tant que Draconis novice, vous devez rapidement faire vos preuves, car on vient de prévenir votre congrégation de l’apparition d’un Dragon… le dernier des Dragons !
Vous vous retrouvez donc propulsé dans une petit bourgade, et devez faire votre enquête sur ce mystérieux dragon… et c’est en questionnant les badauds alentour que vous allez en apprendre de belles… Et oui, car dans Divinity 2, les choses ne sont pas toujours ce qu’elles ont l’air d’être, et c’est là que vous avez THE pouvoir qui va souvent vous sortir de la panade : en tant que Draconis, vous pouvez lire dans les pensées des gens (contre un certains nombres de points d’exp… donc pas quand on veux comme on veux non plus… faut pas pousser mémé !) !!!
Première bonne surprise du jeu : à la création du personnage, on ne vous fait pas choisir de classe… car c’est vous qui allez déterminer votre classe en fonction de vos choix ! Je m’explique… vous démarrez avec des compétence de Draconis de base, compétences d’armes surtout, et dès votre initiation, on vous demande de choisir en l’épée, l’arc et le bâton (de magicien)… Mais à chaque fois que vous levelez, vous dépenser vos points parmi une cinquantaine de sorts classés en 5 catégories (Prêtre, Mage, Guerrier, Rangeur, Draconis)… et vous les dépensez presque comme bon vous semble.
‘Presque’ car certaines nécessite une certain niveau ou un minimum de points dans une caractéristique (et non, pas de ‘armes à 2 mains’ au max dès le niveau 2 et avec 4 en Force ; )… Du coup, vous pouvez très bien faire un Draconis Chasseur avec maitrise des armes de jet, pisteur et poseur de pièges… avec un sort d’animation des morts et un niveau de crochetage digne du roi des Voleurs ! Très lent à monter mais très intéressant à jouer ^^
Comme dans tout bon « Action-RPG », vous commencez l’aventure dans une zone ‘débutant’ où vous combattez des monstres de petits niveaux… plus vous avancez et découvrez la carte, plus le niveau des ennemis augmente… et si vous arrivez dans une zone où ils sont vraiment plus forts que vous… c’est probablement que vous n’avais pas encore fais tout se qu’il fallait dans la/les zone(s) précédente(s)… normal… sauf que c’est là qu’apparaissent les 1ers défauts du jeu…
Dans le genre « RPG », certains éléments sont primordiaux. Une bonne carte par exemple : car plus un monde est vaste plus il s’avère primordial de savoir où on se trouve… hors les cartes sont assez mal fichues : vous êtes soit trop prêt soit trop loin… mais il s’avère souvent difficile de savoir où vous vous trouvez et surtout où vous devez aller. On se demande souvent à quoi sert la légende, et le ‘pointeur’ perso… tellement ils sont absents et imprécis.
Une difficulté en plus me dirait vous ? Ok… mais le fait que le journal des quêtes soit aussi sommaire çà en fait parti alors ? ^^’ En tout cas, pour ma part, un journal de quêtes qui ne vous rappel pas systématiquement : qui vous a donné la quête et où (pour savoir où revenir quand elle est faite), ce que vous avez à y gagner (réputation, alignement, argent, équipement… histoire de vous motiver et de vous permettre de faire des choix…)… bin çà n’est pas un journal de quête complet ! Rien de plus frustrant que d’avoir dans son paquetage des objets inscrits ‘objets de quête’ et de ne pas savoir quoi en faire !!! grr
Dès le début, on a beaucoup de mal avec la maniabilité qui laisse pas mal à désirer : quand un ennemi mort vous laisse un ‘sac de butin’, vous ne pouvez le prendre que si vous êtes ‘autour’ (notion assez floue) mais pas quand vous êtes dessus !! Quand vous êtes en donjon, où le sol est souvent jonché de détritus en tout genre, vous devais parfois faire le tour d’un tas de poteries casser pour être à la distance adéquate pour avoir de droit de ramasser votre butin ! Ok, après quelques heures de jeu on s’y ferait presque… mais perso je trouve çà un peu limite…
Autre étrangetée frustrante… les mobs ne repop jamais une fois tué ! C’est vrai que c’est pas le cas dans tous les jeux ok… mais comme on doit pas mal vadrouiller… çà fait parfois bizarre de courir pendant une heure sans trouver âme qui vive ! Et surtout – parce que c’est çà le plus rageant – si on a besoin de leveler… on est obligé de faire quasiment toutes les quêtes d’une zone… mais celles qui sont en incohérences les unes par rapport aux autres (exemple fictif : une quête pour sauver une fillette… puis une quête pour assassiner sa famille… plutôt déstabilisant ^^’)… si on était dans Fable, votre barre d’alignement passerai sont temps à osciller entre altruiste et diabolique ^^’
Sans vous révéler certains rebondissements du scénario – mais uniquement pour vous allécher – sachez qu’à un moment du jeu, vous allez obtenir le pouvoir de vous changer en Dragon ! Et là je peux vous dire que même avec une maniabilité très difficile, l’effet est… waouh !! Et je crois que c’est là un des aspects qui fait qu’on accroche : la vanité (« c’est décidément mon péché préféré ! » ; ).
Dès le départ, on vous désigne comme une sorte d’élu(e), vos yeux argentés montrent à tous que vous êtes un Draconis, et la plupart vous respect pour cela. Vous êtes très rapidement investie d’une mission dont le sort du monde dépend et chacun de vos choix peut avoir des conséquences dramatiques pour beaucoup de gens (choisir de dénoncer les ‘manquements’ d’untel, révéler une cachette de brigands, etc.). Quand vous prenez possession de votre tour de guerre, une autre étape est franchie : vous pouvez déléguer ; ) Mais quand vous vous changez en Dragon pour la 1er fois (je ne compte pas les 3 min du début du jeu)… c’est la totale (et là, bonjour le melon ^^’) !!
De plus, le jeu fait la part belle à l’exploration et à la ‘collecte’. En effet, vous découvrirez aux détours des chemins, livres et parchemins, plantes et minéraux… dans les premiers, vous trouverez des explications, des ‘recettes’ et dans les suivants de quoi les concrétiser. Une manne pour les adepte de la collectionites aigües, mais attention à ne pas trop vous charger non plus… votre sac est loin d’être sans fond (dommage d’ailleurs :’ ( ) Ce passe-temps se révélera d’ailleurs salvateur quand vous découvrirez que les marchands n’ont qu’un nombre limités de potions de soins… hors de prix d’ailleurs ^^’
Mais bon, si je devais faire un bilan impartiale à plus de 25h de jeu (et non, pas encore fini ^^’)… c’est que Divinity 2 : Ego Draconis est un jeu qui s’avère parfois frustrant, stressant, énervant… mais qui par un ‘je-ne-sais-quoi’ donne envie de s’accrocher, comme un genre de challenge un peu pervers… On y fait des tours et des détours, on meurt un nombre incalculable de fois, on se trombe, on échoue souvent (conseil : avoir toujours 3-4 sauvegardes : certaines erreurs peuvent vous bloquer !)… mais le scénario épique et les possibilités quasi infinies donnent envie de s’accrocher, de persister, de ne pas baisser les bras… après tout, le devenir du monde est entre vos mains 
Les Plus :
- De vastes et jolis décors, des monstres dégueux à gogo, de sinistres donjons, pleins de pouvoirs/compétences à débloquer, pleins de trésors à dénicher… tous les ‘impératifs’ du genre sont bien là !
- Un scénario épique à rebondissements, une tension omniprésente (« À qui puis-je faire confiance ?! »)… donne envie d’aller plus loin vous savoir la suite ^^
- Pas de classe fixe, on dépense son exp comme on veut… imaginez un chasseur avec une masse d’arme gigantesque et des sorts de pyrotechnies (dur à leveler par contre !) ^^
Les Moins :
- Des menus qui manquent parfois de précisions (comme la carte ou le journal des quêtes…)
- Une maniabilité plus qu’improbable… on s’y ferait presque… mais bon quand même !!
- Les monstres de repop pas… rendant la progression à la fois plus difficile mais surtout plus chiante ^^’
Note globale : 3,5/5
Plateforme(s) : PC, Xbox 360
Catégorie : Action-RPG
Date de sortie Fr : 15/10/09
Classification : 12+
