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BioShock2

[Test] Bioshock 2


Allons voir les anges qui dansent Monsieur P. !

Certains attendent depuis longtemps que les studios 2K Games, qui nous allèchent depuis l’E3,  sortent enfin le deuxième opus de leur Alice In Wonderland sur orbite sauce 20 000 lieues sous les mers complètement perché. Eh bien c’est chose faite depuis le 09 février. (Re)Bienvenue à Rapture.

Dix ans se sont écoulés depuis que vous avez fui Rapture en compagnie des petites sœurs du Dr Tennenbaum. Vous incarnez dans ce second volet le prototype « Delta », un protecteur un peu particulier, car il est lié à une seule petite soeur, Eléanor Lamb, fille de la nouvelle tête pensante de la ville sous-marine de Rapture. Comme de bien entendu, Madame Lamb incarnera donc la méchante reine rouge séquestrant la pauvre Eléanor, qui de son côté, attend son chevalier en scaphandre. Vous aurez donc à affronter les hordes de sbires à la solde de Lamb. Mais, vous trouverez un allié de choix en la personne de Augustus Sainclair, commercial de choc au rayon plasmides.

On se souvient que dans le premier épisode, il fallait endosser la tenue de protecteur. Le personnage perdait un peu en maniabilité, parce que le poids du scaph était un peu pris en compte. Ce n’est pas le cas dans Bioshock 2. Vous êtes un proto, n’oubliez pas. Vous êtes donc plus léger. Détail sympa, votre vision est quand même marquée par les bord de votre bulle ( la vitre du casque ). Le champ est encore plus réduit lorsque vous êtes gravement blessé.

Ce nouvel opus offre ( et c’est heureux, sinon, il resterait une resucée du premier ) de nouvelles possibilités de gameplay. Vous retrouverez vos armes « conventionnelles », comme le fusil à pompe, la gatling, ou l’appareil photo, devenu caméra. En sus, vous pourrez clouer littéralement les chrosômes au pilori grâce à un fusil sous-marin, ou poinçonner à la foreuse. Les plasmides ne changent pas, et sont identiques à ceux du premier.

Cependant, et là, c’est quand même nettement plus pratique, vous aurez la possibilité de tirer de la main droite, et de lancer vos plasmides en même temps de la main gauche ! Et tout de suite, c’est un monde de combos sadiques qui s’ouvre à votre imagination ! Faites griller les chrosômes en les harponnant contre un mur, gelez les protecteurs et cognez-les à coups de foreuse, ou, choisissez la simplicité en électrocutant les nazes qui se sont aventurés dans les flaques d’eau.

Bioshock 2 vous offre d’autres nouveautés. Autant les petites sœurs du premier volet étaient anecdotiques, autant ici, elles sont l’enjeu d’un vrai challenge. Qui dit plasmide, dit ADAM. Comme vous ne le trouverez pas sous les sabots d’un cheval, il va vous falloir jouer au papa-poule et guider les petits démons vers les corps des anges aux cheveux sales. Il va vous falloir l’aider à récolter. Pendant que la fifille à son papa pique aussi bien qu’une infirmière les corps, vous, vous vous chargez de sécuriser le périmètre et de dézinguer les affreux qui veulent voler votre petite. Vous signalant par un « Ayééééé, j’ai finiiiii Mr P! » qu’elle est prête à partir, vous pouvez reprendre vos pérégrinations avec votre petite sœur sur l’épaule, en écoutant ses commentaires truculents :
« Chouette, des marshmallows ! » quand vous grillez à point un chrosôme, ou bien « Plus vite Monsieur P, sinon je vais devoir te porter » quand elle estime que vous rêvassez trop. Lorsque vous aurez obtenu l’ADAM nécessaire, vous pourrez soit récolter les Petites Soeurs, soit les sauver. Ceci déterminant évidemment le type de fin auquel vous prétendez.

Quand vous vous serez occupé de la majorité des gnomettes, vous devrez vous coltiner une des connaissance de Lamb : la Big Sister, un croisement entre une ado survoltée en plein crise d’hystérie et une boîte de conserve Hi-tech. Son cri est particulièrement… pénible. On vous laisse du temps pour vous préparer à son arrivée, ce qui souvent, s’avère assez pratique, notamment pour pièger la zone.

Autre changement, le piratage. Il est facilité par rapport au premier Bioshock. Ici, plus de mini puzzle-game ; vous avez un compteur, des zones blanches, oranges, rouges, vertes et bleues. Appuyez sur les vertes pour pirater. Les zones bleues vous octroient un bonus ( kit de soin, munitions ) en fonction de la machine hackée. Notez aussi que vous disposez maintenant d’un outil de piratage à distance, très pratique pour les tourelles et les caméras de surveillance.

Le scénario peut paraître décousu ( on est habitués ), mais ne l’est pas. Il est juste très dilué dans le jeu. Beaucoup de références au premier épisode sont savamment placées dans le jeu, ainsi que pléthore de petits clin d’œil à votre statut. L’ambiance lumineuse reste très belle.
Sur console, la prise en main est très simple, et agréable, plus faite pour les débutants ( je suis du nombre ) qui ont du mal à jouer au clavier. On retrouve vite ses réflexes, et c’est un véritable plaisir de retrouver Rapture, ses chrosômes, ses décors, son atmosphère humide, glauque et déjantée. Les chrosômes parlent beaucoup, et leurs répliques montrent à quel point ils sont dégénérés.

Bioshock 2 possède aussi un mode multi-joueurs plaisant, mais classique qui n’apporte rien à l’histoire, sauf le plaisir de latter des inconnus en jouant autre chose qu’un Big Daddy.

Globalement, un bon titre, mais qui souffre lui aussi de la mode JV de notre temps : la durée de vie. Parce que ça fait mal de payer aussi cher des jeux qui ne dureront que 10h. Bon, c’est toujours plus que Modern Warfare, m’enfin… y’en a marre !
Petit regret personnel… l’édition collector aurait mérité une figurine du jeu. Un Big Daddy, une Little Sister, je sais pas moi, mais force est de constater que, et c’est général, les éditions collectors sont loin d’être satisfaisantes. C’est bien joli de vendre des jeux 80 euros, mais faudrait voir, au bout d’un moment, à offrir pour ce prix des prestations dignes de ce nom. Surtout que l’univers de Rapture est original, riche, et très sympa.
On nous oblige pas à acheter les versions collector, c’est un fait. Mais certains joueurs aiment avoir de beaux objets, surtout suite à pré-commande. Or, les avantages sont juste ridicules.
Bon, moi, je m’en fous, je l’ai en édition normal PS3, achetée 55 euros. Parce que je ne voulais pas payer 90 euros pour l’édition PC « collector ». J’ai bien fait.

Infos :

  • Plateforme(s) : PS3, Xbox 360, PC
  • Catégorie : FPS
  • Date de sortie Fr : 09/02/10
  • Classification : 18+
  • Les Plus :

  • Ne pas avoir a choisir entre arme et plasmide
  • Les graphismes
  • L’humour sadique
  • Les nouvelles possibilités du jeu
  • Les musiques
  • Retrouver Rapture
  • Les Moins :

  • Des bugs (ennemis coincés, redondance cyclique…)
  • Une durée de vie minimum !
  • Un mode multi trop classique
  • Une VF pas forcement très carrée par rapport à la VO
  • Impossible de jouer avec les voix originales
  • Note globale : 3,5/5

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