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[Test] Xtrem Snowboarding
Des jeux gratuits de snowboard en flash il en existe une quantité non négligeable sur la toile!
Au milieu de ce fatras et en cette période de fin d’année on trouve Xtrem Snowboarding qui existe depuis un petit moment déjà. Contrairement à ses concurrents, il ne cherche pas le réalisme et parvient pourtant à tirer son épingle du jeu par un game play épuré, un challenge évolutif et des figures originales réalisées par un singe délirant et attachant.
Mais attention, ce jeu colle plus aux adeptes du casual gaming, dont je fais partie (si, si ^^), qu’aux amateurs de sensations fortes et de sports extrêmes. Et contre toute attente, c’est la version Facebook de Xtrem Snowboarding qui a ma préférence sur les autres plateformes (Iphone, Androïd…), malgré un manque de visibilité sur l’essentiel de ce qui va faire son intérêt, le scoring.
Game play épuré pour un max de glisse originale
Le côté épuré de ce jeu, qui n’est pas encombré pas des règles compliquant habituellement le gameplay, contribue grandement à son attractivité.
Ici on ne rebute pas le joueur en l’obligeant à sauter correctement et au bon moment, à ramasser des objets, à éviter des obstacles qui surgissent par surprise ou à choisir le bon côté du drapeau. La simplicité fait ici l’intérêt du jeu. On se concentre ainsi sur les figures et vous l’aurez compris, c’est plaisant!
Ce jeu s’adresse aussi bien à ceux qui souhaitent exécuter quelques figures pour passer 5 minutes, même en ayant la tête ailleurs, qu’à celui qui finit par se prendre au jeu de la compétition et vise le friendly ou international high score avec sa dose quotidienne de pirouettes.
Nul besoin de clavier ou de clic de souris…
C’est un autre atout; ce jeu ne risque pas d’entraîner une tendinite de l’index ou d’entamer le quota de clic de votre souris .
Aux oubliettes, les combinaisons tortueuses de touches que l’on trouve dans la plupart des jeux de Snowboard. Ici, il suffit de suivre le parcours de la figure à réaliser. Représenté par des ronds de différentes couleurs, il suffit de passer dessus avec le pointeur de sa souris. Enfantin!
L’objectif est simple : marquer des points
Pour marquer des points, il faut donc suivre ces pastilles qui représentent des figures acrobatiques et les enchaîner pour remplir le contrat, imposé à chaque niveau et représenté par l’icône du singe. La seconde icône, un peu étrange représente le nombre de rampes, c’est-à-dire de saut que le singe va faire pendant ce niveau. Traduction : Au niveau 1, on doit effectuer au minimum 2 figures pour passer au niveau 2 et on sait que le singe ne sautera que deux fois au cours de ce niveau.
On réalise assez facilement les premiers contrats et on peut donc enchaîner de nouvelles figures simplement pour marquer des points supplémentaires. Vous l’aurez compris, passer au niveau supérieur ne semble pas très difficile et c’est donc sur le score que très rapidement notre intérêt va se reporter.
Jusqu’au niveau 7, on peut être distrait…
Ce qui compte pour progresser c’est de réaliser le contrat. Et remplir le contrat jusqu’au niveau 7, c’est easy ! Pas vraiment besoin de se concentrer donc et comme on ne perd la partie que si le contrat n’est pas effectué alors on peut donc tomber sans risque pourvu que le contrat soit réalisé.
Si on s’en tient à cette expérience du jeu, alors relier des pastilles au look très «gommette» nous rapproche plus de l’école maternelle que du jeu vidéo. Mais la complexité et l’intérêt du jeu viennent au moment où l’on passe à un niveau supérieur du gameplay en privilégiant le scoring. On se focalise alors sur le contrat. A partir du niveau 6 on entrevoit les premières figures originales et on est vite motivé pour en découvrir de nouvelles. C’est assez bien dosé et suffisamment motivant pour enclencher le désir d’aller plus loin. On aimerait découvrir d’autres originalités en progressant dans les high scores et j’espère bien en découvrir encore !
La rubrique aide utile pour progresser
Pour vraiment progresser dans le tableau des scores et quitter le côté simpliste il faut consulter l’aide. Cette rubrique permet de comprendre le décompte des points en fonction des pastilles mais elle est incomplète pour qui veut comprendre son score.
Pour obtenir le max de points, il y a différents leviers possibles. Le premier, c’est évidemment de terminer une figure en validant toutes les pastilles. Mais si on touche le sol lorsque l’on est sur une pastille rouge alors on perd tous les points réalisés pendant ce saut. Si on se trouve sur une pastille orange (au début des figures ou à la réception) alors on voit le singe un peu en déséquilibre mais on pourra valider la moitié des points gagnés pendant le saut. L’idéal étant de se réceptionner sur une pastille verte afin de valider tous les points. Là est tout l’intérêt de ce jeu : évaluer s’il est possible d’enchaîner ou non une nouvelle figure !
On pourrait bien regretter qu’il n’y ait pas de possibilité de mesurer la hauteur à laquelle on se trouve. Ainsi, l’implémentation d’un altimètre n’aurait surement pas nuit au jeu. Mais c’est là un peu tout l’intérêt de l’entrainement car rassurons-nous, après quelques séances, on parvient un peu mieux à gérer la notion du timing de réception.
Ce que j’aime dans un jeu vidéo, ce n’est pas seulement la satisfaction du gain virtuel. «Yes, j’ai réussi le truc là!». C’est aussi de pouvoir nommer «CE truc là». Et comme je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout une sportive de la poudreuse, j’aurais bien aimé au moins, sortir de ce jeu en ayant appris le nom des figures! Or ici le nom s’affiche très vite avec un score que l’on ne pourra pas comparer si l’on veut s’améliorer ou comprendre le calcul.
Et si l’on en croit l’aide, la vitesse à laquelle on exécute la figure compte aussi! On veut bien les croire mais on aimerait bien le voir…
Sur la version Iphone, on peut voir le détail de son score pour chaque figure exécutée ainsi que le nom de celle-ci à la fin de chaque niveau. En revanche, sur la version facebook, il apparaît sous la forme d’un tampon bleu à droite très rapidement au moment même de son exécution. Bien trop rapide pour moi et assez frustrant…
Bande son, Graphisme du jeu et avatar
Ouff !! On peut couper le son de ce jeu. Certes c’est du casual game gratuit mais tout de même !
A l’exception des petits bruitages sur la page d’accueil, la bande son est pour moi une calamité. Répétitive et stressante, elle ne met pas du tout dans l’ambiance. Elle est même contreproductive sur les performances. Choisissez donc votre propre bande son et vous progresserez dans une bien meilleure ambiance.
Côté graphisme, des couleurs pâles et claires qui ne surchargent pas l’oeil. Le bleu et le blanc dominent sur un fond doré éclatant comme le soleil. Cette combinaison agréable donne à l’ensemble un petit air frais de «vacances au ski ensoleillées».
Le personnage est drôle, on s’attache très vite à lui. Une vrai mascotte à lui tout seul. Diriger un singe peut surprendre pour un jeu dans la poudreuse mais comme je l’ai annoncé précédemment, Xtrem Snowboarding ne cherche pas le réalisme. C’est d’ailleurs après quelques bonnes gamelles que j’ai compris tout l’intérêt de ce petit singe au look très «Jungle attitude» comme l’indique le sous-titre. A un très ironique «Hey t’arrête pas de te gameller là! t’es nulle quoi», je me suis entendu répondre au néophyte qui avait osé la remarque «C’est normal, c’est un singe, il est pas habitué aux Sports de Neige». Même si tu sens que tu frises déjà la mauvaise foi, ça peut déjà désamorcer la pression… ^^
Parce que de la pression, on n’en manque pas !
Xtrem Snowborading, c’est le jeu casual où tu peux vite finir crispé!
On peut dire que ce jeu dose assez bien la jauge frustration/satisfaction du joueur. On enchaîne des figures assez simples avec des figures complexes, tout en conservant une certaine liberté de choix. Très vite la motivation qu’apporte le tableau des scores va prendre le pas sur le passage de niveau. On voit clairement son classement par rapport à nos «amis Facebook» mais aussi par rapport au classement général. Notons que le premier du classement est un ovni… c’est juste indécent de laisser ça. On a en tout cas très envie de monter dans le classement juste pour épater la galerie! Je trouve tout cela très bien dosé.
Les trophées sont assez vite remportés sans que l’intention n’ait eu besoin de s’en mêler et les suivants ne motivent pas plus que ça. Exemple : Il faut avoir réalisé plus de 5 000 figures pour décrocher le dernier trophée… Pas trop un objectif quoi. On ne peut pas défier ses potes. L’obtention des trophées a donc pour seul intérêt de faire gagner des Yams (monnaie du jeu), que l’on va échanger contre un accessoire : un casque. Ce casque est une protection que l’on peut activer pour éviter de perdre ses points quand on se scratche. On peut l’activer au milieu d’une figure. Encore faut-il avoir eu le temps de comprendre que l’on en avait besoin. Je conseille l’activation à partir du niveau 8 seulement. Avant c’est du gâchis et il y a très peu d’occasion de s’enrichir par la suite.
Le jeu est-il mal calibré ou est-ce la mauvaise foi qui pointe ?
Tout cela est bien gentillet mais disons-le tout de suite, ça peut vite partir en live !
Je me suis surprise à faire preuve d’une mauvaise foi qui n’avait pourtant jusqu’ici jamais eu raison de moi même sur un FPS! Même sur un FPS vous-dis je… Je sens le truc monter… je me retiens, puis quand c’est trop, j’explose «Mais allez quoi !!» Et là il faut vraiment se faire violence pour ne pas sortir son lot de «Mais n’im-por-te quoi !! Mais vas-y je l’ai même pas cliqué cui lààààà. Mais là, lui, mais prend leeeeeee. Arghhh!!».
Le truc pénible, mais PÉ-NIBLE quoi ! c’est quand tu finis ta figure et que la figure suivante se lance automatiquement. «Mais allez quoi comme par magie!»Là tu comprends que le pointeur de ta souris se trouvait juste dessus, ou très proche, à la fin de la figure précédente. Là, mais ça, mais c’est… non mais vraiment c’est… « Allez quoi !! Fais-moi pas ça au niveau 10 !! » Et quand au niveau 10, tu veux valider une pastille et que tu passes dessus mais qu’elle n’est pas validée alors c’est là que tu sais que le singe va finir en boite !
En conclusion, c’est un très bon jeu que nous offre Yamago dans la gamme des gratuits. S’il répond bien aux attentes des amateurs de casual game : simple à comprendre, très facile à contrôler, une progression de l’intérêt proportionnelle au nombre de parties effectuées, il est certain qu’un peu plus de lisibilité sur le calcul des points aurait permis de prolonger l’intérêt d’une partie des joueurs.
Des amateurs pour tenter l’expérience ?