[Test] The Darkness 2
Tout bon fan de comics qui se respecte a au moins entendu parler de The Darkness et son héros torturé : Jacky Estacado. Pour ma part, j’ai été séduite ado par une couverture dessinée par Dale Keown qui en disait long sur la noirceur du personnage…
Alors après un 1er opus sorti en 2007, on se retrouve avec une suite – toujours un FPS – censée se dérouler quelques années après la fin du premier. Jacky est devenu le big boss et a presque réussi à enfouir les pouvoirs du Darkness, jusqu’à ce qu’une organisation secrète vienne le faire sortir de ses gonds pour tenter de lui piquer son joujou… Pas très sport !
Car The Darkness 2 est fortement imprégné des bandes-dessinées dont il est issu : les graphismes font très comic grâce à l’emploi du CellShading (on a l’impression que les textures sont crayonnées), les scénarios sont très proches (avec la tragédie Jenny… no spoil !) et la violence traduite par des planches très rouges et brutes est ici retranscrite par une action brutale à peine ponctuée par des cinématiques.
Car si c’est sans conteste un FPS des plus bourrins, il est heureusement joliment habillé par des tranches de vie de Jacky, qui emballent le tout dans du papier chocolat et donnerait presque une bonne raison à toute cette tuerie. Car si dans The Darkness premier du nom, il fallait être un minimum subtil et ne pas toujours foncer dans le tas… dans ce 2ème épisode, pour peu qu’on se soit boosté à coup de nouveaux pouvoirs, on fonce dans le tas avec un plaisir non dissimulé.
Et on arrache, on empale, on déchiquette, on envoie les corps démembrés valser au loin… Vos pouvoirs démoniaques vous font passer de l’état de petit mafieu égocentrique à gros sadique hyper membré (je parle bien sûr des tentacules hein ;p). Adeptes du classicisme, vous pouvez aussi vider quelques chargeurs de gros calibres sur ceux qui oseront croiser votre chemin… Au choix.
Car en effet, à part cette vilaine lumière traîtresse, aux commandes de Jacky et de son Darkness on se sent invincible. Mais ça n’est pas tout à fait le cas, surtout quand on se retrouve face à une organisation qui connaît vos faiblesses et qui ne se mouche pas du coude pour vous exploser à tout va à coup de spots ou de grenades aveuglantes… Les cons !
Bon, en clair, the Darkness 2 c’est un mafioso mégalo, des flingues, des tentacules (presque plus de diablotins snif !) et des « couloirs » remplis à ras bord de gens sur-armés qui en veulent à votre peau. Alors ok, le côté hyper linéaire est ponctué par de jolies cinématiques doublées (mais pas toujours synchro !) mais ça reste un couloir de 5h avec du gars à zigouiller.
Mais si comme moi vous aimez le comic, l’ambiance bourrine et sanglante et que vous avez juste envie de foncer dans le tas… The Darkness 2 vous occupera un après-midi (un chouilla plus si vous tentez le mode coop). Pas à la hauteur des ténors du genre mais à l’ambiance BD particulière et au côté défouloir notoire… Et moi ça me suffit.
Les Plus :
- Bien bourrin sans prise de tête !
- Graphismes type comic (en cel-shading)
Les Moins :
- Linéaire
- Un peu court
Note globale : 13/20
