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[Test] Outland


Une aventure en 2D sur le XBLA en 2011 ? Oui c’est possible.

Tu aimes le challenge ? L’aventure plate-forme /action tendance old school en 2D ? Tu as 800 points Microsoft ? Hé bien utilises-les pour te procurer Outland. Tu ne seras pas déçu(e), bien au contraire. Au fait, tu permets qu’on se tutoie ?

Prince of Persia es-tu là ?

Si l’on n’est pas né(e) de la dernière pluie (de pixels), on se dit que ce jeu-là s’inspire d’un certain Prince de Perse, pour son agilité et ses niveaux bardés de petites épreuves en tout genre qu’il faut surmonter pour passer au suivant. Et comme la réflexion ici requise ne demande pas plus de 2 minutes, on trouve vite comment sortir du labyrinthe. Au pire, on s’y reprend à plusieurs fois pour trouver la bonne voie.

Plongé dans une ambiance qui joue sur les effets d’ombres et de lumières, Outland révèle toute sa beauté sur un bel écran TV, de préférence large, le héros étant de petite taille. N’oublions pas que nous ne sommes pas tous et toutes équipées d’écrans 127 cms (si ?).

L’histoire du héros emprunte à la mythologie, et voit ce dernier en lutte avec les forces du bien et du mal, la pureté de la lumière versus l’obscurité des ténèbres. Une dualité qui se reflète jusque dans le gameplay puisque l’on peut alterner entre le bleu et le rouge, the Good, the Bad.

Chaque niveau est construit à la manière d’un labyrinthe en 2D que l’on parcourt comme bon nous semble, avec tout de même des petites feuilles dorées ici et là pour indiquer la marche à suivre. On peut aussi consulter la carte pour trouver ses repères. La progression est fluide, même si l’on regrette parfois de ne pas pouvoir diriger la caméra à notre guise. Mais c’est aussi ce que l’on appelle le saut de la foi, et vas-y que l’on se jette sur le sol sans savoir sur quoi on va tomber. Car le sol est jonché d’insectes en tout genre, et d’ennemis dont la réactivité et la défense augmenteront au fil du jeu. D’où un petit côté hack’n slash bien sympatique. On ne possède qu’une épée pour se défendre, et quelques mouvements pour esquiver ou fataliser son adversaire.

Ikaruga c’est bien toi ?

Aux vilaines bestioles viendront se greffer d’autres perturbateurs de progression : les lasers. Petit clin d’œil à Ikaruga ? Oui en quelque sorte, même si l’on n’est pas ici dans un shoot’em up. Les lasers vont se révéler être un grand moment de bravoure pour les émotifs et émotives.

« Non mais toi tu fonctionnes à l’émotion, c’est ça ton problème. Alors que si tu avances mécaniquement, tel un robot sans cœur, tu réussiras sans encombres »

Voilà la réflexion d’un sage joueur observant mes piètres performances tandis que les erreurs s’enchaînaient. Car pour certains niveaux, une bonne dose de sang froid et de réflexion seront de mise.  Les lasers partent dans tous les sens, tels des feux d’artifice, changent de couleur, et comme ils sont matérialisés par une suite de petites boules (genre guirlande) il suffira d’une boule pour vous mettre à terre.

En clair, pas la peine de se la jouer kamikaze qui fonce dans le tas, au risque de finir à trépas.

Le gameplay est donc bien fourni et les compétences se gagneront au fil des niveaux passés. On acquiert donc naturellement ou presque des aptitudes, et l’on perfectionne ses techniques bien utiles face aux différents Boss de fin d’étape. Et lorsque l’on arrive à la fin d’Outland, c’est une sensation de travail accompli qui nous envahi.

Conclusion :

On aurait tort de classer Outland dans la catégorie « Petits jeux » simplement parce qu’il fait partie du Xbox Live. Il a toutes les qualités d’un grand, une aventure rythmée, une difficulté bien dosée (quoique parfois si on est trop émotif /ve on peut vite virer limite nervous breakdown), un gameplay intuitif et des énigmes simples mais efficaces.

D’aucuns lui reprocheront son manque d’originalité et un gameplay pompé sur d’autres titres plus anciens, mais l’on peut aussi y voir un hommage. Tout est question de perspectives.

Si l’on fait partie de la grande famille des casual gamers, l’expérience ne manquera pas de piquant mais il faudra s’accrocher quand même sur certains passages … On peut estimer la durée de vie entre 5 et 8 heures selon son agilité et sa volonté de faire toutes les quêtes secondaires.

Les Plus :

De beaux graphismes + une musique charmante = une ambiance fort sympathique.

Gameplay intuitif

La 2D pour un gameplay à l’ancienne

Les Moins :

Le parcours millimétré

Les caméras

Les graphismes ombres chinoises qui parfois rendent la visibilité du héros délicate.

Les Infos :

Développeur : Housemarque (Ubisoft)

Type : Plate-forme / action

XBox Live 800 points

Sortie France : 27 avril 2011

Classification : 12 ans et +

Note Globale : 4/5

3 commentaires

  1. Loglis

    Je trouve le perso super réactif, l’ambiance comme tu dis est vraiment à part, pour ne pas citer ico ou limbo :) bon par contre pour se perdre faut le vouloir entre les petites feuilles et la map de chaque niveau accessible tout de suite… Mais un très bon jeu xbla / psn !

    A partagé sa vision des choses le 25 juillet 2011
  2. Kawicz

    Je trouve que l’on peut s’égarer si tu utilises les portails de téléportation et que tu navigues d’un monde à l’autre. Ou alors lorsque, dans un grand moment de panique, tu sais plus d’où tu viens / où tu vas. Mais je crois que j’ai un léger pb avec les directions. Ca me faisait souvent le coup avec Resident Evil. J’allais en sens inverse après un gros fight. L’émotion sans doute ;)

    A partagé sa vision des choses le 25 juillet 2011
  3. Mathieu

    De moins en moins adepte des jeux Next Gen, j’ai retrouvé dans Outland des sensations intactes de la 2D, avec un level design jouissif et un gameplay entraînant. Le jeu dure bien 12 heures, et par rapport au prix, ça vaut le coup ! Le jeu n’est ni trop dur, ni trop facile, avec des boss qui pourront compliquer l’affaire.
    En gros, mon premier vrai coup de coeur du XBox Live avec le génial Mr Winterbottom !

    A craché le morceau le 17 août 2011

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