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[Test] Okami Den
Reprise du flambeau
Commençons par le fil conducteur du jeu. Très simpliste, il s’agit d’une sorte de passage de flambeau entre Amaterasu la jolie louve et son successeur Chibiterasu. Rappelons qu’Amaterasu a débarrasé le Japon des créatures démoniaques et de Yamata-no-Orochi (mais si, souvenez-vous du démon à 8 têtes!) neuf mois avant. Mais les créatures démoniaques sont de retour, c’est terrible, c’est affreux, il nous faut un sauveur et c’est là que Chibiterasu intervient (simpliste mais je vous avais prévenu non?).
On se rend rapidement compte qu’il possède des pouvoirs semblables à Amaterasu et qu’il peut donc contrôler le fameux et inégalable pinceau céleste. Comme vous pouvez vous en douter, le pinceau vous le tenez dans vos mains sous la forme du stylet de la console (mais on en reparlera plus tard).
Un loup pas si solitaire
Notre louveteau va donc rencontrer son premier allié, fils d’un vaillant combattant Pour ceux qui ont joué au premier opus vous devriez aisément deviner de qui il s’agit, mais je préfère laisser un peu de suspens et de découverte aux autres.
Cet allié est donc le premier d’une série, qui nous fera découvrir des personnages qui ont tous une personnalité bien distincte, bien travaillée et qui nous feront rire, ou au moins sourire pour les moins expressifs.
Les alliés ne sont pas là pour faire joli ou accompagner notre héro dans son aventure; il se révèle d’une précieuse aide, qu’il soit sur notre dos (c’est à dire la majeure partie du temps) ou lorsque on le guide vers un autre endroit en traçant un chemin sur l’écran tactile. Les alliés vont donc pouvoir,par exemple, activer des mécanismes situés dans des endroits que Chibiterasu ne peut atteindre, en lisant des panneaux, car notre loup ne sait pas lire, et il y a encore plein d’autres services que nos alliés vont pouvoir nous rendre; ceux-ci dépendant aussi de l’allié que vous avez à vos côtés (certaines capacités étant spécifiques à certains alliés).
Les dialogues sont en charabia avec des sous titres mais malgré ses graphismes kawai, le jeu a un PEGI 12, et à douze ans on sait lire donc pas de souci de ce côté, mais attention, les sous titres sont uniquement en anglais, le jeu n’ayant pas été traduit dans notre langue.
Des graphismes magnifiques
J’ai apprécié la liberté (relative, n’oublions pas qu’on est sur DS) l’exploration que le jeu permet. N’ayez pas peur de la grosse flèche rouge visible au début du jeu, durant la phase de découverte du gameplay et du jeu de façon plus général et qui devient gênante lorsqu’on s’éloigne du chemin proposé, car elle va disparaître pour laisser place à un univers riche et qui s’agrandira au fil du jeu.
Explorer le monde à fond vous permettra de découvrir des trésors et de finir le jeu à 100%. D’ailleurs, si vous êtes un “trophivore” vous allez devoir explorer la map plein de fois pour tout récolter, certains items n’étant accessibles qu’après avoir acquis certains pouvoirs. Et chose dommage, on ne peut pas noter sur la carte les emplacements où on doit repasser quand on aura le bon pouvoir, contrairement aux derniers Zelda (comme Spirit Tracks).
Les décors sont très beau, d’une inspiration asiatique/zen, et Chibiterasu va les rendre encore plus jolis/fleuris en chassant le mal et en faisant fleurir les cerisiers que l’on croisera en chemin. Accomplir ces actions, qui sont bénéfiques pour le monde dans lequel on évolue, va nous permettre de remplir la barre de bonheur qui permet d’avoir plus de points de vie et de magie, qui sont symbolisé par des soleils (à vérifier) et des encriers (on a un pinceau céleste mais on a besoin d’encre pour l’utiliser!).
Magie, pinceau céleste et ergonomie
En parlant du pinceau céleste, j’ai trouvé son utilisation peu ergonome. Tout d’abord il faut savoir que notre aventure ne suit sur l’écran non tactile, tandis que sur le tactile est disponible la map, les contrôles pour faire pivoter la caméra et les menus. Le jeu se joue essentiellement au contrôles physiques, le stylet est quand même très utile (contrôle de nos alliés, pinceau céleste..) et doit donc être constamment à portée de main. Pour ma part je le laissais dans ma main, mais c’est vraiment pas ce qu’il y a de plus pratique!
Et en plus, pour pouvoir utiliser le pinceau, il faut appuyer sur L ou R, de façon à ce que le jeu se mette alors en pause et permute les deux écrans, permettant ainsi de dessiner sur ce que l’on voyait en haut. Là encore ce n’est pas très pratique…
Heureusement que le jeu ne demande pas d’être très rapide et réactif (à certains moments on doit même attendre qu’on nous dise de tracer…) et même quand on a laissé le stylet sur la table et donc qu’on a mis trop de temps à réagir, une deuxième chance est toujours présente.
Le gameplay est quand même intuitif, simple à prendre en main, et les différentes formes à dessiner pour activer des pouvoirs sont faciles à retenir et à dessiner. On se déplace donc avec la croix directionnelle tandis que les interactions, les sauts et les attaques physiques, avec une des trois armes divines, se font avec les boutons physiques.
Les combats se passent dans des zones fermées; des sortes d’arènes circulaires qui se forment après avoir rencontré une sorte de parchemin violet flottant dans l’air. Mais ceux-ci sont rapidement répétitifs, la variété des monstres étant assez réduite on repère vite les points forts et faibles de chaque « espèce ». Néanmoins, vous pouvez toujours vous lancez des sortes de défis comme ne pas utilisez la magie lors des combats; c’est ce que je fais quand je manque de challenge! (Attention, technique qui ne fonctionne pas contre les boss, où la pratique d’un sort ou deux est souvent indispensable)
La caméra se positionne plutôt bien par défaut, ce qui est une bonne chose vu que quand on a besoin de la faire pivoter il faut sortir le stylet (ou y aller avec les doigts si vous y tenez!). Il n’y a que sur certains chemins étroits, mais sécurisés (car on ne peut pas tomber dans le vide), ou la caméra est par défaut dans un sens: à l’aller elle sera bien positionné, c’est à dire que vous voyez où vous allez, mais au retour vous vous trouverez nez à nez avec Chibiterasu!
Pour conclure, Okami Den est un jeu très mignon, à la durée de vie respectable (plus ou moins 20h) et dont l’histoire est assez rythmée pour nous donner envie de continuer. Je regrette un peu le fait qu’il ne soit pas traduit, j’aurais aimé pouvoir le prêter à des plus jeunes (cousins and co)…
- Pas de possibilité de faire des annotations sur la map
- Utilisation du pinceau céleste pas ergonomique
Note : 17/20
Titre : Okami Den
Plateforme(s) : DS (exclusivité)
Genre(s) : Action/Aventure
Date de sortie fr : 18/03/2011
Classification : 12+
Mazette, je suis presque à la fin mais je ne l’ai toujours pas terminé.
Bon test pour ce jeu.
Perso, la caméra me gène souvent, et pas que dans des endroits fermé, j’aurai préféré que l’on puisse la faire tourner comme bon me semble.
Complètement d’accord avec toi pour les annotations sur la carte. Je passe mon temps à refaire tous les endroits pour voir ce que j’ai loupé ^^.
Si j’ai le courage, je le fini ce soir
Tu peux tourner la caméra comme tu veux en te servant des deux flèches placées à gauche et à droite du cadre de l’écran tactile. Mais c’est vraiment pas pratique et inutilisable in game,surtout pendant les combats. Mais c’est quand même utile quand on découvre de nouvelles zones ouvertes (le village avec le théâtre par exemple, dont le nom m’échappe…)!
Bon jeu!
Oui je sais pour la caméra, mais ces flèches j’ai du les utiliser 2 fois en 15h de jeu! Elles ne servent à rien ou du moins pas partout.
Trop Kawai ! Faut que je trouve le temps de le tester… mais comme en ce moment je suis plutôt sur les jeux 3DS :/