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[Test] Gears of War 3


Avant l’avènement du Third Person Shooter, nous avons connu (et connaissons encore) le First Person Shooter, qui allait révolutionner notre quotidien en offrant une expérience de jeu des plus immersives. Mais lorsqu’un jeu s’empare des codes du FPS pour les offrir sur un plateau d’argent sous forme de TPS, cela donne une bombe vidéo ludique appelée Gears of War, déclinée en trois épisodes.

Une saga à succès

Gears of War a rencontré un succès public phénoménal dès sa sortie, succès qui ne s’est pas tari avec les années puisque le troisième opus vient de dépasser les trois millions d’exemplaires. Il faut dire que le jeu était prêt depuis quelques lunes et que les marketeux avaient décidés de retarder sa sortie. Joli coup puisque non seulement les développeurs ont pu peaufiner leur bébé, tandis que les  joueurs ont pu se le procurer avant l’avalanche de titres prévus pour la période faste de Noël. Les primes de fin d’année devraient être bien confortables du côté de chez EPIC. Et c’est plutôt mérité car ce que l’on peut dire de Gears of War 3, c’est qu’il regroupe les qualités des deux opus précédents et qu’il améliore encore l’expérience TPS. Si j’étais un garçon, j’aurai envie de dire : « kikitoudur ».

Chair à canons

Alors pourquoi un tel engouement public et une pluie de critiques positives mêmes chez les plus grognons ? GOW3 est une arme de séduction massive. Avec son univers d’anticipation flanqué de gros soldats bourrins, d’ennemis aussi sanguinaires que débiles, et un scénario qui tient sur un papier de carambar, le titre d’EPIC semblait cumuler les contre-performances. C’est tout l’inverse ! Simplement parce que Gears of War assume son caractère fougueux et peu finaud, décomplexé de la mitraillette, et nous sert une expérience réalisée de façon magistrale. Quel autre jeu peu se targuer d’offrir une immersion immédiate, dès les premières minutes de jeu, que l’on soit joueuse de haut vol ou newbie ? La prise en main est quasi-naturelle, on appuie sur les boutons et tac voilà que l’on arme, on tire et on prend du plaisir. Hop, un autre bouton et on farfouille dans son inventaire. Comparez avec, tient au hasard, Resident Evil 5 et vous sentirez passer votre douleur rageant parce que votre personnage n’a pas été assez réactif pour recharger son flingue et tirer sur un ennemi.

Esprit d’équipe

Que l’on emprunte la campagne en solo, ou à plusieurs, la progression s’opère en équipe. Vos partenaires de galère seront toujours près de vous pour venir en renfort ou vous réanimer. Pas de temps mort ici, les phases d’action sont intenses, surtout en mode Vétéran ou Dément, fortement conseillé pour les habitués de la saga. Marcus Fénix et sa team vont devoir à nouveau faire du nettoyage de Locustes, tandis que de nouveaux ennemis plus visqueux font leur apparition : les Lambents. Côté scénario, franchement ça ne casse pas trois pattes à un canard et ce n’est pas très grave puisque l’on est ici pour l’action, pour buter des ennemis à gogo. Des adversaires, dont l’I.A. toujours aussi bien fichue, qui donneront du fil à retordre. Dans les phases de combats contre des aliens, ces derniers officient en nombre et se mettent bien à couvert, mitraillent, et réagissent avec pugnacité. Tout comme leur boss, qui, pour en venir à bout en mode Dément, demanderont dextérité. Les tirs se devront d’être ultra précis ! Car, au delà de son esprit bourrin / carnage, Gears of War demande de la précision et de la tactique pour alterner les phases de jeu à couvert et le tir.

It’s a wonderful world.

Une différence significative par rapport aux deux épisodes précédents, l’univers et l’ambiance est ici moins sombre, moins glauque. On appréciera d’ailleurs les nombreuses scènes en extérieur avec les rayons de soleil qui auront tendance à nous aveugler. Les superbes monstres Locustes qui volent dans le ciel avant de nous attaquer comme des cochons enragés. Pas le temps de contempler les effets de lumière, de feu, d’eau et de brouillard qu’il faut déjà repartir au combat. De nouvelles (et nombreuses) armes seront disponible, tel le Silverback, ce robot dans lequel on peut monter pour mitrailler ses opposants.

Conclusion

Même si Gears of War 3 prend toute son ampleur en Multijoueurs, l’apprécier en solo est tout aussi agréable et peut constituer une excellente mise en bouche. Ce troisième opus semble encore plus facile d’accès que les précédents, avec une réalisation très soignée et un moteur de jeu toujours aussi redoutablement efficace. Annoncé comme le dernier épisode de la saga, il serait plus que dommage de passer à côté.

Les Plus :
- Une réalisation aux petits oignons
- Un rythme d’action qui ne tarit jamais
- Des affrontements contre des boss mémorables
- Une campagne Multi ultra complète qui fait rêver

Les Moins :
- A déconseiller aux âmes sensibles qui ne veulent pas entendre de gros mots et voir l’hémoglobine couler à flot !

Note Globale : 18/20

Les Infos :

Plateforme(s) : Xbox 360

Editeur : Microsoft

Genre(s) : TPS

Date de Sortie: 20 septembre 2011

Classification : 18 +

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