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Nintendogs – DS


Plateforme(s) : DS (exclu)

Catégorie : Simulation

Date de sortie Fr : entre 07/10/05 et 16/06/06

Classification : 3+

Mon chiot dans ma poche…

Aujourd’hui j’ai décidé de tester Nintendogs en adoptant un petit Labrador afin de savoir si vraiment le chien est le meilleur ami de l’homme.
Jeu qui surprend aussi bien dans sa réalisation que dans sa conception. En plus de posséder un pouvoir ludique attractif, il nous confronte à une situation que l’on pourrait facilement retrouver dans la vie quotidienne : l’éducation d’un chiot.

Nintendogs Labrador emprunte le même schéma que ses congénères : 18 races réparties sur quatres versions différentes : Chihuahua et ses amis (Yorkshire , Boxer, Chihuahua, Berger Allemand, Cavalier King Charles , Shetland ), Teckel et ses amis (Beagle, Golden Retriever, Husky , Shih Tzu, Dachshund, Pug), Labrador et ses amis ( Pinsher, Shiba Inu, Labrador Retriever, Toy Poodle, Schnauzer, Corgi = la version testée aujourd’hui) et le petit dernier Dalmatien et ses amis (Dalmatien plus les races les plus populaires des précédents opus). À savoir adopter sa première boule de poil dans un chenil, les poches remplies de quelques centaines d’euros. Une fois la race sélectionnée, un set de trois chiots s’affiche à l’écran de façon aléatoire, l’occasion de choisir le sexe de son animal. Petite astuce : si le pelage et/ou le sexe des chiots proposés ne conviennent pas, il est toujours possible de revenir au menu précédent pour disposer, ensuite, d’un nouveau jeu de toutous. Bon à savoir pour les plus chichiteuses, hein ?

Une fois rentré à la maison avec son chiot, l’éducation peut commencer. La technique de dressage est toujours la même : à l’aide du stylet, on incite notre petit toutou à exécuter un mouvement qu’il va ensuite mémoriser via le microphone. C’est d’ailleurs cette facette du jeu qui le rend aussi amusant. Plusieurs essais (généralement trois) sont nécessaires avant que le mini-molosse n’associe définitivement tel ordre à tel geste. Il est donc indispensable de répéter plusieurs fois les mêmes mots pour bien se faire comprendre, ce qui donne un coté réaliste au jeu. Néanmoins, l’indulgence de ce procédé montre rapidement ses limites, et il n’est pas rare de se casser la voix plus longtemps que prévu pour mater la bête.

Caresser, jouer, laver, promener, dresser, nourrir, les actions sont nombreuses , mais pas infinies . Il ne faut donc pas avoir peur de passer de longues minutes à naviguer dans les menus, dont la sobriété évite tout de même les maux de tête. Une brosse, du shampoing, des croquettes, de l’eau, du lait, du pâté, voilà en gros les misères auxquelles on a droit. Pour le reste des accessoires, c’est plutôt le paradis ! Certains s’achètent à l’épicerie du coin (balle de tennis, frisbee…) d’autres nécessitent de longues promenades aux alentours des quartiers pavillonnaires (lunettes de soleil, vase…) ou l’on croisera des congénères et aura l’occasion d’échanger des conseils d’élevage avec eux.

La participation aux concours représente aussi une part importante du jeu. En effet, c’est en les remportant que l’on peut ensuite gagner de l’argent à dépenser dans les différents magasins de la ville. Ils permettent également de cibler les points sur lesquels le maître va insister durant tout le dressage de son élève canin (parcours d’obstacles, lancer un frisbee le plus loin possible, différentes acrobaties apprises pendant l’élevage).

En terme de graphisme on trouve une 3D haut de gamme et des graphismes très bien soignés, qui retranscrivent de façon assez incroyable la gestuelle et les émotions du chiot. Remarquons au passage que le système jour/nuit du jeu respecte à la seconde près l’heure que l’on indique à l’horloge interne de la console. Improviser une balade à 3 heures du mat’ (heure locale) se fera sous un ciel étoilé sur l’écran. On peut lui reprocher de ne pas tracer la vie complète de son chien virtuel qui ne vieillit pas d’un jour, mais on apprécie fortement son évolution physique et caractérielle. Une fois acquis, il faut s’en occuper tous les jours sous peine de se ‘manger des vents’ quand on désire jouer avec lui : j’en est fait l’expérience…sniff !! Pour les insatiables qui souhaitent acquérir plusieurs chiens, il faut savoir que le caractère de chacun peut donner lieu à quelques disputes passagères, mais rien de bien méchant.

En somme ce Tamagotchi version moderne est bien sympa même si en tant qu’adulte on y trouve vite ses limites, mais pour les enfants c’est un apprentissage idéal de l’éducation d’un animal pour envisager ensuite d’adopter une vrai boule de poil…

Les Plus :

- Graphismes très réalistes : on tombe vite amoureux de son toutou
- Votre animal de vieilli pas… vous pouvez donc le garder et vous en occuper des années durant !
- 18 races de chiots disponibles sur 4 jeux (dont certaines à débloquées)
- Un côté kawai (mignon) indéniable

Les Moins :

- Les instructions à la voix parfois fastidieuses (et ridicules en publique ^^’)
- Même si le nombre d’activités est très raisonnables, on a vite fait le tour de sa maison, son quartier…
Note globale : 3,75/5

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