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COMIC CON

Retour sur la Comic Con 2015


Evénement ultra-culte du pays des hamburgers, la Comic Con, enfin émancipée de la Japan Expo, fait ses premiers pas à Paris en cette fin d’année 2015. Elle s’est déroulée sur 3 jours, du vendredi 23 au dimanche 25 octobre, à la grande Halle de la Villette à Paris. Au programme : dédicaces, masterclass, conférences, cosplay et goodies.

J’y ai traîné mes godillots ce samedi en compagnie d’une amie, voilà donc mon retour sur le salon.

Premier aperçu des lieux à notre arrivée : la Villette offre un décor sympa et lumineux, un peu plus folichon que les grands hangars auxquels on est habitués. Pas mal de monde attend déjà dehors, mais la file avance si vite qu’à peine arrivées, on est déjà entrées. Dedans, les levés tôt (en costume pour les plus courageux) parcourent déjà les allées, on prend un programme et on décide de faire un tour rapide, histoire de se donner un avant-goût de la chose.

Une poignée d’armures Batman exposées ouvrent le bal. Customisées, peintes, revisitées, parfois même aux couleurs d’un autre super héros bien connu, elles sont sobrement signées des noms de leurs artistes. Malheureusement, on ne passe pas à côté du manque d’information autour de ces oeuvres.  Pourquoi ? Avec quels outils ? Dans quel but ? Ce n’est d’ailleurs que bien plus tard que j’apprends qu’elles faisaient partie d’une vente aux enchères à des fins caritatives.

Non loin, des dessinateurs indé proposent quelques-unes de leurs oeuvres, ainsi que des dédicaces très pro. Pour l’instant, ça semble prometteur ! Mais on continue notre route et on déchante quand même un peu : des magasins de goodies omniprésents, quelques stands de bouffe, une onglerie Hello Kitty (c’est quoi le rapport avec la choucroute pour le coup ?). On va pas faire la mauvaise langue, y’a quand même de bons trucs qui se détachent du lot : un atelier de la marque de makeup Nyx propose des maquillages pour l’occasion. Un coin jeux de société est mis à disposition par Asmodée. Bien qu’on salue l’effort, la vaste majorité des jeux proposés sont malheureusement trop longs et complexes pour que les tables tournent efficacement, on n’a donc pas pris le risque d’attendre que l’une d’entre elle se libère au risque de passer la journée à poireauter.

Du côté de Canal Sat, les plus courageux bravent l’énorme file d’attente pour obtenir sa photo sur la réplique du Trône de fer grandeur nature. On y propose aussi deux ou trois activités quizz, histoire de passer le temps dont un qui permettait de gagner un voyage à New York (moi j’ai gagné un selfie stick à la place ! Wouhou ! o/), quand même !

De temps à autre, une armée de Stormtrooper menée par le célèbre mais néanmoins asthmatique Darth Vader fend la foule et sillonne les allées.

 

Une petite demie-heure passe, on constate qu’on a déjà terminé la visite. Aïe aïe, c’est pas très grand la Comic Con cette année, nan ? Il faut donc compter sur les conférences et masterclass pour occuper le reste de sa journée.

 

Quelques photos :

Ouais, Star Wars était quand même bien représenté

Y’a pas que du côté obscure qu’ils ont des cookies

Invités, dédicaces et masterclass

Elle nous faisait saliver la Comic con et ses invités d’honneurs : Frank Miller, papa de “The Dark Knight Returns” et “Sin City”; James Marsters, le célèbre vampire peroxydé de Buffy,  et Maisie Williams, actrice de l’incontournable série Games of Thrones, pour ne citer qu’eux.

Côté dédicaces, elles se faisaient majoritairement par tickets, à l’exception de celle de James Marsters qui, elles, étaient par tirage au sort. Bon, ceux pour Miller se sont évidemment bien vite envolés, mais vous vous doutez bien qu’on pouvait pas lui demander de dessiner pour 300 000 personnes, évidemment. En revanche les photos en compagnie de Shawn Ashmore (Iceberg dans les Xmen) coûtaient malheureusement 30 boules par tête de pipe présente sur le cliché.

Les pauvres bougres qui auront payé une blinde et traversé tous les pays pour voir la jeune starlette de Westeros auront quand même eu mal aux fesses, car celle-ci a annoncé son absence peu avant l’ouverture du salon samedi matin. Aïe, ça la fout mal.

Pour résumé, j’ai quand même l’impression qu’il fallait payer un demi salaire ou faire la queue pendant des heures sans garantie aucune d’avoir la chance d’approcher ces quelques invités de prestige.

Pour ma part, je suis pas trop dans la délire grandes stars qu’on ne peut voir que de loin après 3h de queue et sans aucune intimité, alors on a plutôt opté pour la Masterclass de Ben Bocquelet, le créateur de la série « Le monde incroyable de Gumball » sur Cartoon Network. Présentation de la série et de son créateur, explication des méthodes de création, du storyboarding à la touche finale… un échange hilarant en compagnie d’un génie de l’animation captivant et drolatique.

Un story board doublé en direct par Ben Bocquelet = crise de rire

 

Ceux qui l’ont suivi sur le stand Canal Sat après son intervention on même eu droit à une petite dédicace dessinée, gratuite, ainsi que quelques photos avec lui.

Côté masterclass et conférences, je trouve qu’il y avait pas mal de choix et bon nombre m’ont semblé intéressantes. Par contre, impossible d’échapper à une longue file d’attente pour y participer.

 

Le Cosplay, fait par les fans pour les fans

A mon sens, les cosplayeurs furent les vraies stars de l’événement. On en a eu pour tous les goûts, du Breaking Bad à Arielle la petite sirène en passant par des super héros re-visités ou encore une pelleté de Marty McFly tous droits venus des 80′s. Les cosplayeurs ont fait leur show, apportant un peu de cachet et de pop culture à ce décors qui en manquait franchement. Pour les plus passionnés d’entre eux, un concours cosplay était organisé : à la clés un voyage à la C2E2 – Chicago Comic & Entertainment Expo, pour y représenter la France dans une compétition mondiale de cosplay. Pas mal quand même !

Bref ! Heureusement que vous étiez là les gars !

Une jolie Arielle et son polochon

Toutes les générations du Docteur se retrouvent dans la même Timeline juste pour l’événement

Bordel mais on avait dit qu’il fallait éviter les doubles temporels !!

Même Rick & Morty, en chair et en papier mâché, étaient présents pour l’évènement.

 

Comicon 2015 et la billetterie perdue

Un des gros hics de l’événement, c’était cette sombre histoire de billets. Proposés sur le site en prévente, sous forme de pass 3 jours, vip ou une journée, ils ont vite été annoncés comme « Sold Out » au désespoir de ceux qui pensaient pouvoir acheter leur ticket sur place. Sauf que… Finalement, une billetterie était quand même disponible dans le salon, quand bien même le site indiquait en gros et gras : ATTENTION : Il n’y aura pas de vente sur place si la journée est marquée comme « Epuisée ». Alors là, j’avoue que même en cherchant loin je comprends pas le but recherché.

 

Conclusion

En sortant de là, moi et ma pote on a comme un petit arrière goût de trop peu. Moi qui n’ai pas eu envie de me farcir au minimum 1h de queue par conférence, je constate qu’au final la Comic con ne m’a pas tellement parlé… de Comics. Un comble quand même ! Deux stands de vente (perdus dans une pléthore de magasins de goodies qu’on retrouve à la Japan expo), une absence flagrante d’Urban Comic pour représenter DC (pourtant archi présent sur l’affiche de la convention). Ca manque de comics un peu originaux, autres que ceux qu’on trouve déjà à la Fnac, de lithographie, bref, de contenu en rapport avec le shmilblick, quoi.

On regrette aussi l’absence totale de jeux vidéo sur l’événement, contrairement à l’époque où la Comic Con allait de paire avec la Japan Expo. Dommage dommage. Je n’aurais pas non plus été contre une ou deux expositions ouvertes pour nous parler un peu de ce fantastique médium qu’est le comics, ses origines, ses codes, bref ce qui le caractérise. Surtout qu’une grosse partie de l’espace la Villette n’était pas exploitée.

J’y ai quand même passé quelques bonnes heures, j’ai participé à une masterclass très sympa et croisé bon nombre de cosplays vraiment réussis. Du coup, je suis plutôt mitigée.

A voir comment l’événement évoluera avec les années, s’il continue l’an prochain, en espérant qu’il y ait un peu plus de comics et de contenu disponibles hors des salles fermées, quitte à sacrifier quelques stands de goodies.

Ju

Caractéristique du personnage principal: Ju

Partenaire malgré moi d'une grande-soeur ne voulant pas jouer seule aux jeux d'horreur ou passer les niveaux aquatiques de Tomb Raider, j'ai par sa seule et unique faute grandi dans la peur des fonds marins pixelisés et des zombies dans les placards. Après de nombreuses années à la regarder voguer dans des univers bourrés de pixels qui s'enjaillent (Dune, Prince of Persia ou encore La Quête de l'oiseau du temps sur Amiga 500), j'ai eu droit à ma première console perso, la Megadrive, suivi rapidement d'une PlayStation 1. C'est sur cette dernière que j'allais faire mes armes et découvrir un panel de jeux aussi énormes qu'excellents. Aujourd'hui, je joue principalement sur PC. J'ai depuis toujours eu une affection toute particulière envers les jeux qui possèdent un bon scénario. Final Fantasy (jusqu'au X), Kingdom Hearts, Oddworld, Monkey Island, Discworld, Blade Runner, The Walking Dead, Heart of Darkness... je n'aurais jamais assez de place sur cette page pour énumérer tous les jeux que j'ai fait et refait, et surtout adorés.

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