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[Ciné] Sucker Punch
Je suis maso, vous le saviez ? Tous les gens qui me connaissent un tant soit peu m’avaient fortement déconseillé d’aller voir ce film : « Tu vas détester ! » qu’ils me disaient… Mais comme je suis à la fois maso ET super curieuse, bin j’y suis allé et je m’en mords encore les doigts…
Bon, faut bien avouer, jusqu’au dernier moment j’ai failli fuir. Pendant les 10 minutes d’attente, j’ai tourné et retourné tous les arguments que j’avais préparé dans ma tête : « C’est un film de Zack Snider (L’Armée des Morts, 300 et surtout Watchmen !), venant de lui, ça peut pas être SI mauvais que ça ? », « J’ai des goûts de chiotte : ce qui a déplu à la plupart, peut me plaire à moi… », « Il parait qu’il y a des supers effets spéciaux et des références jeux vidéo ! ». Du coup, quand la porte de la salle s’est enfin ouverte, je suis entrée tête baissée comme lorsqu’on part au combat : déterminée !
Et là, dès les 1ères minutes, je sursaute limite de mon siège. « Euh… c’est quoi cette mise en place zarbie ? » On dirait un clip de la Vilaine Fermière mais sans fesses blanches (ça a failli pourtant) : une suite de plans rapides sensés mettre en place l’histoire, celle d’une orpheline ressemblant à une héroïne de manga (jouvencelle péroxydée et courte vêtue), qui parce qu’elle n’a pas envie de servir de couverture à beau-papa (entre autres), se retrouve enfermée dans la version féminine de l’asile d’Arkham.
Alors avec une reprise de Sweet Dream en fond sonore et la bousculade de plans un peu trop lissés pour moi, disons que ça ne commençait pas sous les meilleurs « hospices »… et c’est là que j’aurais dû m’enfuir en fait.
Parce que comme vous avez dû le voir sur les affiches du film, toutes les pensionnaires sont des bombes atomiques (c’est connu hein… être trop jolie ça rend BARJO !) et y’en a pour tous les goûts en plus : blondes/brunes, grandes/petites, femme fatales/ingénues, etc… comme dans une maison close ou un sushi shop ! Car en effet, par une pirouette sénaristique totalement capilotractée, nos mignonettes ne sont plus en minis pyjamas dans leurs couloirs carrelés mais en lingeries coquines dans un club de danse, dont les shows ne sont qu’une façade à un réseau de prostitution : de la folle à la travailleuse du sexe, il n’y a donc qu’un pas (Une prison pour une autre ? Ouais, perso je préfère l’asile quand même :/).
Car c’est bien le centre du scénario : quand on a la sensation d’être emprisonné, de ne plus avoir la main sur son destin…. sujet au combien exploré mais toujours la plupart du temps intéressant ! Alors pourquoi cette sensation de foutage de gueule à peine un quart d’heure après le début ?
Car notre héroïne – la bien-nommée BabyDoll – par le biais d’une danse ‘magique’ (comment vous voulez appeler ça autrement : elle hypnotise totalement l’assistance avec ses 1m50 et ses couettes de Lolita) parviens à s’évader et rejoindre un monde fantastique, où elle n’est plus une petite chose dont on se sert mais une guerrière intrépide, qui explose des samouraïs de 3m de haut à coup de katana, abat des hordes de zombies avec un flingue kawaï et égorge des bébés dragons au nez de leur maman furibarde…
Mais il faut bien avouer que les effets spéciaux sont parfois impressionnants… sauf qu’on ne les regarde pas vraiment puisqu’on a le plus souvent les yeux rivés sur les courbes des demoiselles, en particulier sur la petite culotte de Miss Innocence… vous reprendrez bien un peu de Shojo Manga ? D’ailleurs, je pense que c’est ce qui m’a le plus déstabilisée… non, pas les petites culottes, mais plutôt ces images hyper léchées, aseptisées un peu comme… dans un trailer de jeu vidéo !
Alors ok, c’est pas une surprise pour moi non plus, pas mal de collègues étant allé voir le film m’avait prévenu des références soutenues à la culture vidéoludique… mais je ne m’attendais PAS DU TOUT à retrouver des personnages totalement repompés ou des scènes correspondant quasiment plan pour plan à des cinématiques de jeux hyper connus… là c’est trop !
Je prends 2 gros exemples parmi les plus flagrants. Premier exemple : Les zombies nazis du 2e delirium de la demoiselle ressemblent à s’y méprendre à des Helghasts (les ‘méchants’ dans la saga KillZone, cf image à droite) : tenus militaires vieillottes, casques métalliques imposants, masques à oxygène à tuyaux, et surtout SURTOUT, les fameux regards rouges !
Deuxième exemple – et là j’ai bien failli hurler de rage dans la salle – la scène pseudo-futuriste avec le train et la bombe : c’est totalement la scène d’évasion des réfugiés au début de Final Fantasy XIII ! Allez vérifier par vous-même (environ minute 4 à minute 6). Perso, ça m’a d’abord réveillée (je m’étais limite endormie avant ^^’) mais ça m’a surtout mise HORS DE MOI !
Et franchement, le coup des items à collecter pour réussir la quête… c’est un peu gros quand même, non ?
Autre chose qui m’a gonflée à un niveau tsunamiesque : les reprises musicales. Alors des groupes comme Skunk Anansie ou Björk, qu’ils les massacrent, je m’en fiche royal… mais des morceaux de Frank Black (Where is My Mind) ou de Queen (un mash-up de I Want It All/We Will Rock You !?! Oo)… j’ai failli virer berserk ! Mais quel faute de goût, quel sacrilège… ceux qui ont fait ça mériteraient qu’on leur enfonce des aiguilles à tricoter dans les oreilles, ne serait-ce que pour leur donner une petite idée du mal qu’ils ont fait.
Et quand on sent la fin/libération arriver, on a même le droit à son p’tit chapitre ultra classique style « Vous êtes le maître de votre propre destin »… buuurp *vomi*
Ma conclusion sur Sucker Punch ? Je crois que vous l’avez vu venir hein, bandes de petits canaillous ! En effet, il serait réducteur de simplement dire que j’ai vraiment détesté Sucker Punch…. et pourtant, 90% de mes appréciations cinéma sont plutôt « oué sympa » ou « bof » (et assez rarement « génial », j’avoue ^^’), il en faut beaucoup pour m’émouvoir. Mais là, Sucker Punch a provoqué des sentiments en moi… de l’ennui et de la colère ! J’ai vraiment l’impression d’avoir assisté à un très long clip vidéo (1h50 !) fait par des démo-makeurs… sauf que là on n’a même pas essayer de me vendre un jeu ni une histoire… on m’a juste délesté de 9€ et d’une soirée DVD tranquillou au chaud chez moi -_-
Donc un p’tit conseil : si comme moi vous aimez la vraie musique, celle non-commerciale, écrite par des vrais artistes et interprétée avec talent : passez votre chemin. Si comme moi vous aimez les scénarios un peu recherché, avec des personnages charismatiques, une histoire passionnante, des émotions… passez votre chemin. Si comme moi vous aimez les jeux vidéo et que ça vous énerve un peu quand vous voyez qu’ils sont assez honteusement plagiés… passez votre chemin ! Mais si vous aimez les jolies filles sans cervelles, les petites culottes en coton, les déluges d’effets spéciaux sans queue ni tête et la musique de supermarché façon remix techno… bin n’y allez pas non plus, demandez plutôt à votre pote suédois de vous l’envoyer, hein !
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Nom : Sucker Punch
Genre : Manga/Jeu Vidéo/Clip… mais pas un film ^^’
Réalisateur : Zack Snyder (now j’ai peur pour le prochain Superman :’( )
Avec : toute une batterie d’inconnues… et Scott Glenn en guest ^^’
Sévit depuis le 30 mars 2010
En fait il faudrait que tu lises cette critique http://lestoilesheroiques.blogspot.com/2011/03/sucker-punch-fin-sucker-punch-reve.html
J’ai tendance à être d’accord avec toi, sans être aussi dur. Pour moi, le plus choquant c’est le scénario. C’est ultra-mal expliqué et finalement, assez longuet. Ce qui me fait le plus rire c’est les gens qui te disent : « oh début je l’ai pas trouvé terrible mais après avoir vu des analyses sur internet, je me rend compte que ce film est fantastique ». Donc, pour certains, apprécier un film c’est le voir, ne rien piger et chercher des réponses sur le net…
. Et puis, a moins, c’est très bien argumenté ^^
Après, j’ai trouvé ce film assez fade, et misant sur des effets spéciaux, des ralentit à tire la rigot et des nanas en petites tenues…
Bref, un petit foutage de gueule en règle qui m’a rendu quelque peu dubitatif.
Pour ce qui est de la critique, les analyses sont vraiment bien trouvés
Je sais pas comment t’as fait pour « limite t’endormir », perso le son blastait trop. Et pour les reprises le Search and Destroy de Skunk Anansie ou le duo avec Björk, je les ‘ai trouvé sympa.
Tu l’as vu y’a combien de temps ? Parce qu’il est intéressant de voir que les avis sur le film ont besoin de décanter : tout le monde le taille en sortant de la salle avant de revoir son jugement, sans pour autant en arriver à lui vouer un culte.
De même que les spectatrices ont tendance à faire une fixation sur les tenues sexy et la prostitution alors que dans mon entourage, les mecs ont trouvé tout ce qui se rapporte au sexe plutôt anecdotique.
J’aurai moi aussi préféré que l’on passe plus de temps dans l’asile, l’univers le plus intéressant de tous.
Ma conclusion est que Zack devrait s’en tenir aux adaptations et éviter l’écriture.
Le film est clairement indéfendable, comme je l’ai dit sur mon blog, l’histoire lorgne du côté du deja mauvais Inception, mais finalement, l’on à deja vu des films au scénario stupide mais fun, comme le premier Transformers mais là en plus de ça, le design complet du film est moche, l’on altèrne entre le terriblement moche et kitsh et le… terriblement moche… et kitsh. Il n’y à absolument rien à sauver, et cela me fait vraiment peur pour le futur Superman.
Alors autant je trouve ce film médiocre, autant je ne suis pas d’accord quand tu dis que des jeux sont plagiés. Ça n’a rien à voir, ce sont juste des référence selon moi. Evidemment que Killzone et Final Fantasy ont inspiré ces scènes, mais rien à voir avec du plagiat. D’ailleurs, rien à voir avc du « plan pour plan ». Ce que je trouve ridicule dans Sucker Punch, c’est plutôt ce parallèle globale avec l’univers du jeu vidéo justement, voire celui de la culture populaire japonaise par moment.
Pingback: GAME OVER (Critique de Sucker Punch, de Zack Snyder) | John Plissken of Mars
En fait moi je me suis demandais si j’étais dans une salle pour sourds et malentendants. Le son m’a arraché les oreilles et j’ai pas trop apprécié.
Après, le truc qui m’a choqué c’est toute la débilité accumulé du film, en sortant c’est un peu comme si le barrage du lac Nasser avait cédé, j’ai déversé toute ma colère sur les pauvres passants. Pauvre mamie.
Mais durant le film, je suis resté sage, observant avec attention le nombre de trucs alambiqués, des pirouettes scénaristes qui étaient des saut à l’élastique sans élastique, bref…
Je suis à 200% furax contre Snider, il perd le bon point qu’il avait marqué avec 300. Maintenant il est à -1.
Je pense que je vais pas aller au prochain superman, rien que pour le punir ce vilain.
Heikel
PS comme prévenu, le billet montre que tu n’as pas ta langue dans la poche et tant mieux !
Pingback: M La Maudite » [ Avis ciné ] Sucker Punch
@Hyuji : en effet, le scénario pêche gravement… mais par contre, j’ai été déstabilisée par une critique lue sur le net dernièrement (qq1 qui a tenté d’insérer sa critiq perso en faite ^^’… pas de bol, on bloque les liens quand on nous a pas demandé gentiment avant ;p)
Celle-ci laissait entendre que l’histoire comporte un ENORME twist (que je ne révèlerait pas ici pour ne pas spoiler), que 80% des spectateurs auraient loupés et qui change totalement l’orientation du film !
Alors ok, j’ai pas fait SciencesPo, mais je pense être un minimum observatrice… et tous les détails ‘révélateurs’ dont l’auteur parle sont apparemment plutôt bien planqués.
Donc que ce soit vrai ou pas, que Snyder est fait un scénar mille-feuilles plus profond que ce qu’on pense « why not »… mais s’il faut un QI de chercheur au CNRS pour comprendre, moi je dis ratage quand même -_-
@_R_A_S : je suis capable de m’endormir à un concert de Metal… alors p’tit film de rien du tout
J’ai écris ma critique 2-3 jours après… si je l’avais écris le soir même ça aurait ressemblé au script du Diable de Tasmanie dans les Looney Toons ^^’
De mémoire, les mecs de mon entourage qui l’ont vu on trouvé que c’était un peu gros, limite vulgaire (et le pouvoir de la p’tite culotte en coton est limité par rapport à celui du string dentelle
@Alexander_R : moi aussi :’(
@Griffith : pour moi on passe de la référence au plagiat quand on ne s’inspire pas juste d’un univers mais qu’on reprends des morceaux ENTIER !
Les soldats nazi auraient eu ‘un air’ de Hellgast, je me serais dit « marrant, il doit aimer KillZone ! », mais quand on les retrouve trait pour traits… pour moi là c’est du plagiat.
Mais bon, je reconnais que la limite est super fine et subjective :/
@Heyk : idem, et pourtant j’ai une très mauvaise ouïe ^^’ et merci du compliment
lol
Voilà j’ai un peu de temps Kasilla, mais je vois qu’entre temps tu as du lire la même critique que moi.
— ATTENTION SPOIL —
Quand je te disais donc que pour moi c’est un mélange d’Inception et de Fight Club.
Pour Inception que tout le monde adule (aller comprendre) Nolan fait croire à un scénario béton pour faire passer la pilule des différentes scènes d’actions avec aucune liaison entre elle. Pour info, le scénario d’inception vient d’ailleurs d’un scénario de piscou magasine des années 90, dans lequel les rapetouts se serve d’une invention de géotrouvtout pour aller piquer la combinaison du coffre de picsou dans ses rêves.
Dans Sucker Punch, c’est l’inverse, Snyder nous sert un film avec des scènes d’action sans queue ni tête, avec en fait un réel scénario plus profond.
D’où ma deuxième comparaison avec fight club, car le film se déroule dans un asile et le personnage principal est Sweat Pea et non Babydoll. Sweat Pea est schizophrène et imagine totalement Baby Doll. D’ailleurs ne dit pas un mot, tant que nous sommes dans le vrai monde. Ce n’est qu’une fois que nous passons dans le monde imaginaire de Sweat Pea, qu’elle se met à parler. Et le monde imaginaire du cabaret correspond à la thérapie du Dr Gorsky.
Tout au long du film, il y a des quantités d’indices qui mettent sur la voie sans pour autant donner la réponse. Les musiques sont les plus flagrantes, titres et paroles! Army of me, white rabbit, sweat dreams, where’s my mind ?
White Rabbit fait à mon avis référence à Alice aux pays des merveille, qui ici ne serait que Baby Doll.
Je vais m’arrêter là, sinon je vais en écrire un roman.
A+
Moi je suis allé voir le film pour l’aimer et j’ai réussi à l’aimer. Il aurai fallu arriver à voir Sucker Punch sans rien savoir de lui pour être total ébloui, séduit, claqué mais il en était autrement …
Pour moi Sucker Punch est un grand film sur la prétention artistique, une grande aventure qui relate le dialogue, le combat, la lutte entre l’artiste et sa ou ses muses. Le dispositif est mis en place dès la première seconde du film, on nous dit bien que ce n’est pas un film d’action, pas un film d’asile, pas un drame psychologique mais une digression sur comment affronter son inspiration et la dompter. Mais le film est sincère le réalisateur nous dit bien qu’il n’y arrive pas. Si on considère Blue comme l’avatar de Zack Snynder tout est clair, limpide, l’auteur est en admiration devant ses muses, ses idées, ses envies et il est paralysé par l’ampleur de son envie le confinant à un rôle de simple spectateur frustré et je trouve ça plutôt « génial » en tout cas inspiré.
Alors je ne pourrais être qu’en désaccord avec cette critique tranchée
mais tous les goûts sans dans la nature, tous les avis aussi donc
Toujours le mot juste Rémy !
Très bonne critique pour un très mauvais film.
Nice Kasi ! Je me suis bien marré à lire tout ça et les commentaires aussi
Hmmmm … Sucker Punch, j’ai envie de dire « nan ».
1) Si je veux des ralentis, je vais chercher mon dvd de 300 ( là au moins c’était justifié ) … ou Max Payne : là, je choisis quand ils sont lancés.
2) J’ai jamais eut si mal au front de ma vie : la prochaine fois que je lance une série de 200 facepalm, je mets des mouffles
3) Même côté fan-service, c’est moche. L’univers du musichall est juste un pretexte bidon pour les mettre en petites tenues. Et même avec cet aspect : ça donne vraiment pas envie. Si l’héroïne dort dans mon lit, bah j’irai dans ma baignoire ( beeeeuuuark ).
4) Les musiques … rien que d’y repenser, j’emmasculerai bien des gens ! ( Bon … ils ont quand même laissé « presque » intact White Rabbit de Jefferson Airplane … ouf ).
Je troll et troll, et c’est d’ailleurs un des points positifs du film. Ça donne des sujets de discussions animés et des joutes à base de « Mais tu comprends pas ?? Snyder c’est un putain de visionnaire … un vrai artiste quoi ! » x(.
J’aime nuancer mes propos et je finirai sur une note « heureuse », au niveau de l’image c’est toujours très agréable … même si c’est totalement repompé sur Avalon à certains moment …
Mercredi ! J’arrive pas à être positif en fait … pas de note « heureuse » pour la fin donc mais un dernier troll pour la route : j’attends avec impatience le bluray ( ou le bluray rip cela dépendra de mon humeur et si j’ai pitié parce que Snyder sera SDF à ce moment là ) pour vérifier combien de temps ça dure sans tous ces F…..G Ralentis !
Mauvais film mauvais film … c’est juste une sorte de film que l’on n’a pas l’habitude de voir c’est tout. De là à dire qu’il n’y a pas de scénario recherché c’est que tu as tout compris à l’histoire du premier coup et donc tu es très forte
Sinon c’est Zack Snyder, pas « Snider »
Je me sens obligé de prendre la défense de ce film que j’ai adoré… quand bien même je sais être un des rares à l’aimer (tout autant que Scott Pilgrim) !
Pour moi, déjà, via sa thématique abordée de façon frontale (maltraitance des femmes, viol, etc.) ce Sucker punch est un des films féministes les plus passionnants que j’ai vu sur un écran depuis… ben depuis The woman (de Lucky MacKee) et I spit on your grave (original et remake).
Je comprends que tu aies été rebutée par certains aspects… Ceux là même qui ont exercé chez moi une certaine « fascination » tant Snyder arrive à susciter le malaise au travers d’images très langoureuses. Je parle de la danse qui est évidemment une métaphore quelque peu étonnante pour évoquer le viol. Ce parti pris visuel m’a plu, car il était assez audacieux…
Pour les apparats visuels, je ne doute pas qu’une gameuse avertie comme toi soit plus qu’énervée. Sauf que Snyder n’a jamais caché dans les interviews ses notes d’intention : ce film trouve son inspiration dans la culture pop actuelle, les jeux, les comics/mangas etc.
Là où beaucoup ont crié à l’indigestion, moi je m’ébahis de joie. Je vois dans le film des références aux jeux vidéos, mais pas seulement… cinéma, manga, comics, tout y passe…
Tu cites pour exemple le jeu Killzone… Oui, mais pour moi, ce jeu (tout comme deux avant Marc Maggiori du groupe Pleymo pour leur album Medicine cake) avait déjà tout pompé sur le manga/japanime Jin Roh (aka La brigade des loups)…
Aussi, je ne pense pas qu’il faut voir du plagiat mais des références plutôt appuyées.
Ainsi, Snyder a tourné un film qui multiplie les clins d’œil dans le but de véhiculer un message fort pro féministe (certains diront naïf, mais pas moi).
Enfin, en ce qui concerne la bande son, et bien moi je l’ai tellement adorée que je me suis offert la bo ^^ J’ai aimé ce côté décalé des reprises, et je ne regrette pas du tout…
Je te préciserai juste un petit truc…
Where is my mind, ce n’est pas une chanson de Frank Black, mais des Pixies, tu le sais hein rassure moi ! ^^ Et à l’époque le chanteur des Pixies se faisait appeler Black Francis, il n’était pas encore lancé dans sa carrière solo…
voilà.
c’est une belle chronique, en tous cas ! =)
De toute evidence la critique de quelqu’un qui n’a pas compris le film ,ni suis repéré le twist . Je n’ai absolument pas vu de pirouette scénaristique sachant que tout est parfaitement articuléautour des differents univers (des indices plus ou moins évidents sont dissiminés à divers endroits du film )
Certes les tenues des heroïnes sont aguicheuses mais ne tombent jamais dans dans le vulgaire (on pourrait trouver bien pire dans une maison close , je dis ça ,je dis rien ). Il faudrait aussi que tu pense à serieusement revoir ta définition de sexy . Emily Browning du haut de son mètre 35 et de sa poitrine plate comme une limande on a un peu de mal à la trouver sexy à moins d’être un pédophile .
Il aurait fallu que tu te forges ta propre idée sans te laisser influencer par ce qu’on te disait . Là seulement tu aurai pu apprecié ce chef d’oeuvre .
Je te conseille de regarder la version longue , tu pourrai te faire une nouvelle idée
PS:j’adore ton site ^^
La notion de ‘bouse’ et de « chef d’oeuvre » est très personnelle. Si je respecte le fait que tu adores ce film pour ce qu’il est, merci d’accepter que moi je puisse ne pas l’aimer pour mes propres raisons