![[Dossier] Gears of War : la saga GearsOfWar](http://www.lesgameuses.eu/wp-content/uploads/2010/07/GearsOfWar1.jpg)
[Dossier] Gears of War : la saga
« Attention ! Traversée de locustes sauvages ! »
Pendant l’E3, Epic Games présentait les images de son troisième opus pour sa licence à succès : Gears of War, prévu pour mars 2011. Et en attendant que je puisse le chroniquer, enfin j’espère, je vais déjà commencer par vous familiariser avec les deux premiers épisodes. Alors, accrochez vos ceintures, le Faucon décolle ! Et interdiction de faire comme Cole, mon armure est propre.
En été, les développeurs, tout comme nous, prennent des vacances, et de ce fait, les sorties JV sont nettement moins nombreuses. Du coup, une fois que vous avez exploité la totalité de votre ludothèque, que faire ? Revenir à des jeux plus anciens, mais, après tout, c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe. Le présent « test » sera donc long, très long. Ça vous occupera.
Gears of War est une série de TPS, développée sur UnrealEngine 3, le même moteur utilisé pour Bioshock, ou Splinter Cell Conviction, et en outre, le moteur graphique le plus utilisé de nos jours. De plus, ce moteur a été développé par Epic, ce qui en fait un atout non négligeable pour la firme, d’autant qu’il exploite très bien les capacités de la Xbox.
Background :
Sera était en proie à des guerres intestines, entre deux factions humaines ( résurgence pour nous de la guerre froide… ), pour le contrôle d’une nouvelle richesse naturelle : l’imulsion, qui se trouve par forage sous-terrain. Cette imulsion donne donc lieu aux guerres pendulaires, conflit mondial, entre les deux blocs représentés par la Coalition des Gouvernements Unis (CGU), et l’Union des Républiques Indépendantes (URI).
C’est dans ce contexte que Marcus Fenix, Dominic Santiago, son ami d’enfance, Augustus Cole, et Damon Baird vont s’engager dans l’armée de la CGU.
Marcus rejoindra les Gears, et Dom les commandos. Suite à l’opération Niveleur, visant à récupérer une technologie adverse destructrice à Aspho Fields, le Rayon de l’Aube, les deux compères seront décorés de l’Etoile d’Embry, haute distinction pour faits d’armes.
Cependant, ce conflit va être balayé par une découverte qui se fera dans la douleur. Le Jour E, jour de l’Émergence, les humains vont apprendre à leurs dépends qu’il ne sont pas la seule espèce intelligente sur la planète. Sous leurs pieds, vivaient depuis des centaines d’années un peuple de « monstres », les Locustes. Ceux-ci n’ont aucunement l’intention de rester terrés, et veulent s’emparer de la surface. Leurs points forts ? Deux pouces opposables, une variété de sous-genres adaptables à toutes les situations, l’intelligence, un mode de reproduction à peu de choses près identique à celui des insectes ( rapide et foisonnant ), et surtout, ils peuvent apparaître n’importe où sur les territoires humains en creusant des « trous d’émergence ». Ils sont imprévisibles, et sadiques, car désireux de lancer un holocauste.
Marcus, fils d’un célèbre scientifique de la CGU et soldat émérite, va cependant commettre une « erreur » qui lui vaudra la cour martiale, et une peine de 40 années d’emprisonnement. Jusqu’au jour où…
Le TPS :
Vous commencez donc Gears of War premier du nom dans le noir, total. Soudain, une porte est abattue, par un type genre pilard au rugby, vêtu d’une armure complète qui doit peser l’équivalent d’un baleineau. Il vous jette un sac militaire et vous somme de vous équiper. Cet homme, c’est Dom Santiago, qui a fait des pieds et des mains pour vous sortir du trou, duquel Hoffman, votre officier, refusait obstinément de vous extirper.
Cependant, vous apprenez que tous les autres ont été amnistiés. Mais pas vous. Vous, Marcus Fenix, devez rempiler, bien qu’on vous ai foutu au trou quatre années, et le pire, c’est que vous devez rejoindre l’unité la plus suicidaire des Gears : la Delta.
Une fois votre armure revêtue, Dom doit vous extraire de la zone, et vous propose de choisir le chemin : soit, passer par une zone cleared, et vous entraîner au maniement de vos armes et aux mouvements à effectuer, soit, passer par les cellules, et vous frotter aux larves qui ont envahi le violon. Le didacticiel est court, mais permet rapidement de prendre en main les subtilités du jeu. Excellent point, surtout quand on s’est fadé un tutoriel de 20 h sur un FF XIII…
Gears of War est un TPS, le but du jeu est donc de descendre tous les vilains mobs à portée de tir. Rien de nouveau dans le genre, vous en conviendrez. A cet effet, vous disposez d’armes nombreuses et variées, de l’arme légère à l’arme lourde, à choisir en fonction de votre style de jeu, et des conditions. Vous pouvez porter jusqu’à quatre armes en même temps. Les armes spécifiques nécessaires à l’avancée dans le jeu sont fournies sur place, pas la peine de ce fait de vous encombrer avec. Pratique.
Parfois, il vaudra mieux choisir une arme locuste, car vous pourrez looter des munitions plus facilement. Mais, parfois, mieux vaudra garder votre sacro-saint Lanzor, pour utiliser la scie baïonnette, bien jouissive, et entendre certaines répliques truculentes comme « Ben quoi ? Ça économise des munitions ! » ou « Reviens, c’était pour rigoler ! » si vous ratez votre coup. Eh oui, c’est pas parce qu’on massacre à tour de bras les trucs les plus laids de la création qu’on ne peut pas s’en payer une bonne tranche ! Notez que lorsque vous utilisez la scie baïonnette, vous vous retrouvez inondé de sang, ce qui influe sur votre vision à l’écran. Plutôt pas mal pour l’aspect réaliste.
Les phases de tir peuvent se faire en automatique, ou bien, en visant. En auto, il suffit de presser la touche RT. Marcus tirera un peu dans le vide, mais ça occupera la horde. Pour le tir de « précision », il suffit de viser avec LT, puis, d’appuyer sur RT. Une fois votre chargeur vide, vous rechargez ( logique, vous n’allez pas tirer à blanc, à moins de vouloir vous faire descendre ). Là encore, en auto, ou manuellement.
L’avantage de recharger manuellement, c’est d’atteindre un rechargement éclair, qui vous fait perdre moins de temps, et permet d’enchainer les tirs. Si vous le ratez, vous êtes pénalisé par un temps de recharge environ 3 fois plus long qu’un reload auto. Votre arme est enrayée, et certains comme Carmine pourront vous en parler… ou pas. Recharger rapidement permet d’avoir accès à des succès, et surtout, d’être toujours sur la brêche, et croyez-moi, vous aurez dès le départ besoin de maîtriser le système. Il suffit simplement de presser RB lorsque le curseur atteint une zone blanche dans la barre de recharge. Rien de complexe, il suffit d’être attentif.
Le shoot tactique :
Alors, oui, c’est bien un TPS, mais qui intègre également un shoot tactique. Qu’est-ce à dire ?
Tirer sur tout ce qui bouge, ou pue de la gueule à trois clics, c’est bien, mais eux aussi, peuvent vous voir, et vous entendre. Non, parce que bon, vous trimballez quand même une armure blindée intégrale, qui doit bien peser un hippopotame nain, et du coup, on ne peut pas franchement dire que vous soyez aussi discret que Snake…
Mais qu’à cela ne tienne, vous n’êtes pas non plus la moitié d’un imbécile, et vous allez rapidement comprendre que la tactique est aussi importante que de savoir faire un headshot ! Vous avez la possibilité de vous planquer dans les décors, derrière des colonnes abattues, des caisses de matériel abandonnées, des murs. Vous faites partie des opérations spéciales, vous ne rentrez pas dans une pièce sans jeter un coup d’œil furtif, que diable ! Grâce au bouton A, vous pouvez donc vous camoufler derrière un objet, vous permettant ainsi de vous mettre hors de portée des tirs ennemis, et d’ajuster les vôtres. Cependant, attention, en phase de tir, vous êtes à découvert.
Guettez au centre de l’écran le symbole des Gears, un crâne rouge au centre d’un cercle de flammes, qui s’accentuera au fur et à mesure que vous êtes touché. Dès qu’il devient trop carmin, cessez le feu, et attendez qu’il disparaisse.
Si vous êtes touché à mort, pas de panique ! Dans GOW 1, appuyez sur A à répétition pour vous éviter de perdre tout votre sang en attendant qu’un équipier vous secoure en appuyant sur X. Dans GOW 2, appuyez sur A pour ramper plus vite à l’abri, et priez pour qu’on daigne venir vous remettre sur pieds. Pas gagné en campagne solo cela étant, l’IA de votre équipe ayant le QI d’une moule comateuse.
GOW permet également de courir en maintenant A enfoncé. L’avantage de la chose étant de courir vers un autre abri. En effet, en courant, et vous dirigeant vers un mur, vous vous mettrez à couvert automatiquement, et vous pourrez de la sorte prendre à revers les larves, ou tout bêtement, les empêcher de pilonner votre position. Soyez mobile !
Les personnages :
Les décors :
Vous devez déjà vous en douter, un monde en guerre depuis près de cent ans, guerres pendulaires comprises, ne peut pas avoir pour priorité la préservation des monuments historiques. Tout Sera est ravagé, et Jacinto également. C’est pourquoi Epic a réservé un important traitement aux décors, qui sont précis, fins, et post-apocalyptiques. Mais superbes, l’un n’empêchant pas l’autre. En outre, les études liminaires ont été réalisées par un artiste suédois de talent, Jonh Wallin Liberto, et les développeurs et modélistes ont su garder l’essentiel de ses études pour les GOW.

Etude de John Liberto sur un extérieur ville de GOW
Ces décors jouent un rôle essentiel dans le jeu, car ils sont tour à tour grandioses, illuminés, ou étrécis et glauques, pour renforcer le sentiment de peur et d’insécurité, ou encore plongés dans l’obscurité, et une pluie diluvienne, histoire de vous compliquer un peu plus les choses. L’ensemble fournit beaucoup de variété, et évite la lassitude.

Etude de la station de John Liberto. Notez que les différences sont minimes avec le ingame.
Les lumières sont parfaitement utilisées, et font même l’objet de missions particulières, pas toujours aisées à remplir, mais qu’importe, la difficulté, ça rend les choses bien meilleures.
Vous allez donc effectuer des missions de guérilla urbaine dans des villes en ruine qui donnent l’apparence d’avoir été pilonnées il y a peu, visiter des usines désaffectées glauques et poisseuses à souhait, vous balader dans les égouts où ne vous manquera que l’odorama, ou bien, en creusant bien, visiter les villes locustes montrant que malgré leur laideur, ils sont doués d’un certain sens esthétique.
Ça ne fait pas partie des décors physiques, bien entendu, mais il faut souligner l’effort des développeurs pour doter les personnages de répliques affreusement drôles. Entre les « on va leur péter les veines du derche ! », les « Oh merde… je suis toujours malade dans les transports – Ouais, ben y’a une place de libre à côté de Marcus », ou les « t’es trop moche pour vivre », vous n’avez même plus l’impression d’être en guerre, mais juste de faire partie d’une bande de joyeux barges en colo ! Ces interventions allègent l’ambiance, et on se surprend parfois à mourir au même endroit juste pour réécouter une séquence particulièrement hilarante.
Les modes de jeu :
Les épisodes de Gears of War dont dotés de trois modes de jeux. Chacun dispose de ses avantages, et de ses inconvénients.
Campagne solo
Comme son nom l’indique, vous jouez seul. Vous ne contrôlez que Marcus, mais, vous ne serez que rarement seul.
L’aventure est scindée en actes, puis subdivisée en chapitres. En général, chaque chapitre correspond à une zone particulière, ou à une sous-mission. Chaque jeu contient cinq actes, comme dans les tragédies, et environ cinq ou six chapitres. Il y a de quoi faire, même si, tout de même, la durée de vie est plutôt réduite.
Grosso modo, vous êtes accompagné de la Delta. Il se peut que l’aventure demande de se séparer, en équipes de deux, ou en solo total, mais vous êtes en permanence en contact radio avec le reste de l’équipe. Cela dit, attendez-vous régulièrement à sauter au plafond de trouille ! Parce que avoir à faire à une meute de rebuts, ça peut faire sourire. Sauf que, ces bestioles, c’est rapide, et qu’en plus ça se prend pour Spidercochon. Un peu tendu à viser. Du coup, on est tenté, en mode vétéran, de se les fader à la scie ( en plus, c’est rigolo ), mais formellement à proscrire en mode dément, ils vous bouffent direct !
Du coup, à se demander si c’est pas plus facile de tuer un Brumak, une bestiole de plusieurs mètres de haut servant de tank suréquipé aux Drones. Ben, ouais, c’est un peu comme un éléphant dans un couloir, inratable. En plus, il n’est pas rare que les ennemis hurlent leurs intentions. Ainsi, les boomers hurlent « Boom ! » avant de tirer, les Drones se tapissent en disant « On recharge », les rebuts vous font un remake de la Banshee avant de vous sauter sur le râble.
Mode coopération
Sans doute le plus sympa, à mon sens. Déjà, cela vous permet de jouer en réseau, ou tout bêtement, avec un(e) ami(e), votre homme/femme, ou un inconnu sur le live. C’est plus convivial, et permet également de parvenir à remplir certaines missions plus facilement. Comme je l’ai dit plus haut, l’IA de vos équipiers laisse plus qu’à désirer par moments. Il m’est déjà arrivé de me faire monstrueusement botter le cul par des vagues successives, parce que Dom, géré par l’IA, restait planqué à douze bornes derrière une caisse, sans même faire de tirs de barrage. Et franchement, c’est plus que pénible, surtout si c’est vers la fin du jeu ! De la même manière, vos équipiers se font souvent buter, vous obligeant à prendre des risques pour leur sauver la couenne. Mais, quand vous, vous êtes à terre, et qu’ils vous marchent dessus, ils ne vous relèvent pas ! Plus que rageant, il faut en convenir.

Ephyra, zone de guérilla, étude préliminaire de Liberto
Alors, du coup, mieux vaut jouer avec une personne en qui vous avez confiance. Par exemple, jouez avec votre homme. Déjà, cela vous évitera de vous demander quoi faire, parce qu’il squatte la télé. Ensuite, il se peut fort que vous appréciiez tous deux l’expérience, surtout si votre style de jeu est complémentaire. Mon homme joue façon « berserker ». Il fonce dans le tas, prend des risques. Moi, je me la joue sniper, je trouve ça vraiment jouissif ! Je me planque, il fait diversion, et il ne me reste plus qu’à faire du tir au pigeon, et aligner les headshots : « 1, 2, 3, 4 et de 5 bande d’enfoirés ! », voilà ce que vous risquez fort d’entendre de la part de votre personnage, ce qui, il faut l’avouer, apporte beaucoup au jeu. En plus de tout cela, certaines parties des jeux demandent des actions synchrones, peu pratiques à gérer avec l’IA. Attention aux munitions cela dit, il vous faudra les partager, même si elles restent assez disponibles, il suffit de savoir chercher.
A noter, si vous jouez sur la même console, l’écran sera splitté horizontalement. On perd beaucoup en visibilité, c’est rien de le dire, alors soyez d’autant plus vigilant ! Méfiez-vous également de ne pas vous tromper de partie d’écran.. ça peut être gênant ! Parlez-vous, parce qu’il est assez simple de se « perdre ». Au pire, utilisez le Tac/Com, un outil vous permettant de savoir quelle est la position de vos équipiers, et leur état physique en appuyant sur LB.
Pour éviter les crises conjugales, je vous recommande de prendre en main et d’apprivoiser la bête avant de vous lancer dans une campagne coop. Vous risquerez moins de vous faire hurler dessus par un gamer susceptible.
Mode multi
Plusieurs maps sont mises à disposition pour prolonger l’expérience de jeu. Vous faites partie des Gears, ou de la horde, classique pour un FPS ou un TPS. Vous pouvez rejoindre ou héberger une partie, à vous de voir, sachant que certains succès portent sur le nombre d’hébergement de parties. Il vous faut savoir que même si les jeux sont relativement anciens à présent, le multi est toujours actif, et toujours mis à jour, et normalement, vous ne devriez pas être seul à vouloir vous lancer dans l’aventure. Ce mode est jouable à 8 joueurs.

La berserker, celle qui vous trouve une bonne odeur de pain chaud.
Ce mode est jouable avec des armes spécifiques que vous ne trouverez pas en campagne. Trois modes sont accessibles : Warzone, Exécution et Assassinat. Les deux premiers sont des matchs à mort, le second ayant ceci de spécifique que les ennemis peuvent se relever s’ils n’ont pas été achevés proprement. Oui, éclatez-leur la tronche ! Dans le mode Assassinat, chaque équipe a un chef. Votre mission est donc de buter le chef adverse. Simple, efficace, sans bavure. Petit bémol, si le mode multi est sympa, il ne propose pas de capture de drapeau ( pour ceux qui apprécient ), vous n’aurez pas accès au contrôle de véhicules, et eh bien… les deux premiers modes se ressemblent étrangement…
L’univers Gears of War :
Maintenant que le tour d’horizon des jeux est fait, je me dois tout de même de parler de l’univers GOW, qui est un enjeu marketing impressionnant.
Outre le fait que Epic ait souhaité vendre des répliques de Lanzor grandeur nature, ils ont aussi pensé à faire appel… à un écrivain !
Oui. Karen Traviss en l’occurrence, une femme, qui endosse le rôle de troubadour des types les plus couillus de Sera ! Celle-ci est l’écrivain officiel des Star Wars.
En règle générale, les bouquins de JV, je m’en tamponne. Mais ceux-là me faisaient de l’œil depuis longtemps, sagement rangés dans leur rayon, alors… je n’ai pas résisté, et je les ai achetés, en me disant que si c’était nul, je les revendrai. Grossière erreur !
Prévue à l’origine sous la forme d’une trilogie, la saga continue en roman. Ou plutôt, non, elle débute. En effet, Traviss a choisi de narrer les évènements à l’origine des jeux. Ainsi, vous verrez développés à la fois le scénario – qui était assez pauvre dans les jeux- les lieux, et surtout les personnages.
Tous acquièrent une profondeur qui les rend attachants. On apprend ainsi pourquoi Marcus a été arrêté, alors qu’il semble si héroïque, comment et pourquoi il est si attaché à Dom, et quelle relation il entretient avec Anya.
Excellemment bien écrits, ces romans sont vraiment bien construits. Ils sont dynamiques sur la forme, puisque Traviss joue avec les ellispes, et les retours temporels incessants. Ainsi, dans le premier tome, Aspho Fields, vous naviguez entre l’enfance des protagonistes, la bataille d’Aspho Fields, et la guerre contre les larves.
De plus, elle a choisi une narration multi-focale. A savoir que le point de vue est interne la plupart du temps, mais que c’est fait de manière schizoïde… Chaque personnage raconte lui-même ce qu’il voit, fait, vit, pense. Tous, sauf Marcus, au contraire des jeux, justement.
Le vocabulaire est riche, même si, comme vous vivez l’aventure de soldats, la vulgarité n’est pas étrangère. Traviss, journaliste, correspondante de guerre, et surtout, ancien bidasse elle-même ( dans l’armée et la Marine de Sa Majesté en tant que réserviste ), connait son affaire, et manie admirablement l’ambiance militaire, son esprit de corps, ses incertitudes et ses contradictions.
Le deuxième tome développe l’histoire après Gears of War 2. Les révélations s’enchainent, et les difficultés également. Un troisième tome sort en août, et un quatrième volet est déjà à l’étude pour la sortie de Gears of War 3.
Je me permets tout de même de remarquer certaines incohérences entre les romans, et les jeux, situés principalement dans la temporalité des évènements. Rien de grave, mais, ça fait un peu tiquer sur le moment. Quoi qu’il en soit, ces romans sont vraiment bons, leur lecture facile et enrichissante.
Les tomes sont édités chez Bragelonne en format librairie, et par conséquent, par Milady en poche.
Outre les romans, Epic table également sur les comic books, pris en charge par Joshua Ortega au scénario, et illustrés par Liam Sharp. Le dessin est nerveux, le scénario situe l’action quatorze ans après le Jour E, et traite des six mois écoulés entre les épisodes vidéo-ludiques 1 et 2. Bien colorisé, ce comic est à réserver aux fans des jeux.
Et, cerise sur le gâteau, l’industrie cinématographique a acquis les droits de GOW. Il pourrait s’agir d’une trilogie, mais pour l’instant, il semble que la superproduction soit au point mort.
Conclusion :
Les GOW sont d’excellents TPS tactiques. Je préfère largement buter de la larve que du communiste ou du terroriste. Les décors sont magnifiques, très bien travaillés, les textures sont encore, malgré l’âge des jeux, fines et détaillées. C’est un régal de se faire peur dans les phases de guérilla, ou dans les endroits mal éclairés. Les répliques truculentes sont très bien trouvées, et rendent les jeux nettement moins glauques, malgré le contexte. Le gameplay est simple, mais l’utilisation du bouton A pour trop d’actions se révèle assez pénible par instants. On ne peut pas dire que les scénarii soient dignes de grands polars, mais ils sont cohérents. Une chose surprenante : à force de jouer un mâle alpha, on se retrouve avec un taux de testostérone élevé, et on se met à jurer, hurler, rager, comme un kevin, ce qui peut intriguer votre entourage.
Les GOW sont des valeurs sûres, à ne pas réserver aux hommes, bien au contraire, et surtout, à faire, et à refaire!
Prix indicatifs ( neuf ) :
Gears of War 1 : entre 15 et 30 €
Gears of War 2 : entre 15 et 50 € ( 50 euros pour l’édition collector )
Les deux jeux sont passés dans la partie meilleures ventes, et donc, sont moins chers.
Infos :
Plateforme(s) : Xbox 360 ( exclu, puis portage sur PC )
Catégorie : Third Person Shooter / Shoot Tactique
Date de sortie Fr : 17/10/06
Classification : 18+
Les Plus :
- univers riche
- gameplay simple
- très beaux environnements, malgré l’âge des jeux
- mode coop hyper sympa
- charisme des personnages
- les dialogues
- richesse des missions qui ne se résument pas forcément à « meurtre, mort, détruire »
- le fait que les larves vous préviennent de ce qu’elles font « On recharge ! »
Les Moins :
- IA navrante en solo
- durée de vie courte
Note globale : note 17/20
Hey sa ferais presque envie à un non amateur de FPS/TPS ^^ pour idée tu l’as fini en combien de temps?? (sans parler de la coop ^^)
En huit heures pour le 2, 10 pour le premier, qui est un poil plus difficile bizarrement.
En mode vétéran, je précise, pas en dément. Le dément, on se le fait en coop.
Article pas mal, malgré une deuxième moitié beaucoup moins intéressante et plutôt maladroite.
Je ne dirais rien concernant le passage sur tes parties de Gears avec ton homme si ce n’est que, personnellement, je m’en fiche plus qu’autre chose. Je trouve ça regrettable d’avoir pris un axe si « personnelle » : on s’identifie difficilement. C’est globalement valable pour l’ensemble du paragraphe consacré au multijoueurs.
Dans le même genre, je trouve le titre de la dernière partie assez maladroit. Tu compte parler des objets dérivés et, en plus de ne parler que des romans (et comics si tu veux), tu emploies le terme « univers ».
Sinon je trouve que ça ressemble plus à un test du premier volet qu’autre chose. Je n’aurais sûrement pas abordé le sujet de la même manière. Il aurait été bienvenue de parler des évolutions considérables qu’il y a eu entre les deux opus, ainsi que de l’impact qu’à eu le gameplay sur la concurrence.
Pour ma part et même lors de sa sortie, Gears of War faisait office de simple démo technique : jeu redondant, durée de vie terriblement courte (bien plus que pour le deuxième dans mon cas), manque cruel de diversité au niveau des ennemis… le jeu s’est surtout imposé grâce à sa plastique. Gears of War 2, qui s’est payé le luxe d’effacer la plupart des défauts de son aîné tout en accentuant ses qualités, a selon moi confirmé le fait que le premier épisode n’était un pauvre brouillon.
PS : Gears of War un shoot tactique ? Euh… faut pas déconner non plus. On ne fait que se mettre à couvert et tirer, hein.
rePS : Gears of War 3 sort en avril, pas en mars, si ma mémoire est bonne. :wait:
Le choix « perso » ne me dérange pas étant un fille (je parle assez souvent de mon homme), et le mettre en avant, (au contraire !) fait que je m’identifie plus facilement. Ce n’est pas mon genre de jeu, mais si je dois choisir un jeu à jouer avec mon homme, je le ferai sans hésiter !
Ensuite, la manière dont on axe son article reste personnel, et heureusement que tu ne le ferais pas comme Kanzen ou quelqu’un d’autre… sinon suffit de se contenter d’un seul site de JV et le tour est joué. Là tu as juste l’avis d’une Femme (si si, on peut être un Troll et une femme!).
C’est particulièrement intéressant de te lire Griffith ^^ je me demande se que vaudrais un de tes test.
Âpres je comprend que ton célibat t’empêche de t’identifier a son couple, maintenant qu’elle parle du mode multijoueur indique quelle y joue avec quelqu’un d’autre, que se soit son homme ou Chuck Norris on s’en fou (quoi que Chuck n’utiliserais que ses pieds pour tuer les vilain), ce qui lui permet d’avoir un avis sur le multijoueur… je vois pas vraiment ou est le soucie en faite :p
« Dans le même genre, je trouve le titre de la dernière partie assez maladroit. Tu compte parler des objets dérivés et, en plus de ne parler que des romans (et comics si tu veux), tu emploies le terme « univers ». »
En français ça donne quoi?
Si tu essaye de dire que part univers GOW elle ne parle que des bouquins… en même temps c’est logique, le fait qu’il y es des figurines et autre goodies n’est pas l’intérêt et fait pas vraiment partie de l’univers alors que les bouquins expliquant une partie de l’histoire dans le quel le jeu ne vas pas forcement est pas mal (me rappel les animatrix pour les films matrix)
Après ton avis sur le jeu est la seul partie vaguement constructive de ton com ^^ c’est bien :p
Qu’est-ce que tu considères comme des « moitiés », histoire d’être au carré ?
Pour le shoot tactique : « Le jeu de tir tactique est un type de jeu d’action dont le gameplay met l’accent sur des fusillades mais dans un cadre plus réaliste. La réalisation des objectifs impliquent de mettre en œuvre des tactiques militaires. Le joueur est parfois amené à coordonner les actions d’une escouade entière de soldats. Les environnements peuvent être représentée en vue subjective (FPS) ou en vue à la troisième personne (TPS), ou même laissée au choix du joueur. »
GOW entre dans ce cadre, sauf erreur de ma part. Alors je veux bien être « maladroite », mais avant d’écrire quoi que ce soit, je m’informe, je teste. Je n’ai pas mis shoot tactique au hasard. Il y a évidemment des phases de coordination de team. Alors non, ce n’est pas une section entière, juste une unité, mais c’est quand même une grande partie du mode assassinat !
Je parle bien d’un univers oui. Faire toute une section sur les produits dérivés comme les armes ou les figurines, je ne vois absolument pas l’intérêt, c’est fait pour tous les jeux aujourd’hui. En plus, les figurines GOW sont des action figures, et ça, ça suxx. Je t’aurais présenté avec joie des répliques résines ou métal. Mais tous les sites, ou presque, en ont déjà parlé.
Je ne suis pas d’accord, le premier ne faisait pas vitrine technique. Seulement, il faudrait ne pas oublier qu’effectivement, à l’origine, ce jeu a été développé alors qu’il n’étais pas prévu, et que oui, c’est exact, sa démo, non définitive, a servi à présenter l’UnrealEngine3. Et puis quoi ? Ça l’empêche d’être un bon jeu ? D’être intéressant ? Assurément pas. Et je n’ai pas vécu cette redondance dont tu parles.
Pourquoi je n’ai pas parlé du 2 ? J’en parle tout le long. Le truc, c’est que mon postulat portait sur la « saga », et il me semblait, à moi, maladroit de détailler les deux jeux l’un après l’autre, et ce d’autant plus que Epic a veillé à leur continuité. Y’a un progrès graphique ? Ouais. Pour autant, le gameplay est rigoureusement identique. Les déplacements sont toujours lourds, et simulent le poids de l’armure, les touches sont les mêmes, on a juste un effet de blur dans le deux quand on court, ce qui donne l’impression de vitesse. Des changements majeurs ? Du tout, ou bien, et c’est possible, je suis aveugle et devrais rapidement consulter mon ophtalmo.
Deux parties sur les deux jeux ne se justifiaient pas.
Je n’ai par ailleurs pas les compétences pour m’étaler sur X paragraphes sur les capacités, les forces et faiblesses d’un moteur graphique, ou physique. Alors, excuse-moi de ne pas parler de l’impact sur la concurrence. Je peux juste dire que Epic a pu faire son beurre avec son moteur, et je l’ai dit, ça tombe bien.
Pour l’aspect personnel, je te rappelle, à toutes fins utiles, qu’à l’origine, nous écrivons pour un public féminin, qui n’est pas nécessairement au fait de ce qui se fait en dehors de sa sphère marketing réservée. J’entends pas là qu’une nana lambda, joueuse casual, entendra beaucoup parler du Professeur Layton, mais bien peu de jeux tels que The Chronicles of Riddick : Assault on Dark Athena, ou encore, justement, Gears of War. Mon objectif, c’est de faire découvrir à ce public en particulier des jeux auxquels elles auraient échappé, parce qu’elle ne font pas partie de la même niche. Point. Parler d’un jeu, c’est parler d’une expérience, strictement subjective.
J’ai fait les deux jeux seule, puis en coop, et je suis bien obligée de dire qu’en coop, c’est nettement plus marrant. En plus de ça, si, dans ma revue de détail, je n’avais pas traité cet aspect, tu me serais tombé dessus à bras raccourcis tout pareil. Tu ne t’identifies pas ? Tant pis, on ne peut pas plaire à tout le monde, et c’est heureux, on s’ennuierait salement si c’était le cas.
Histoire d’en rajouter une couche, je me suis fait bien plaisir à critiquer les bouquins, parce que j’aime ça. Et tu as échappé à une partie assez longue sur les concept arts de Liberto, lesquelsi, il faut bien l’avouer, sont juste superbes. Cet artiste mérite qu’on parle de lui, et je regrette de ne pas l’avoir assez fait. Pour ceux que ça intéresse, il a une galerie en ligne ici → http://www.johnliberto.com/site/main.html
Je trouve invraisemblable le fait que décidément, tu ne me laisses rien passer. Il me semble pourtant que sur un blog, on devrait pouvoir choisir une ligne rédactionnelle sans pour autant avoir à s’en justifier.
LLyza >>>
Je dis juste qu’il y a des moyens simples qui permettent de donner son opinion sur un mode multijoueur sans avoir à parler de son mec sur dix lignes. Ça n’a rien à voir avec le fait que vous soyez des femmes, je m’offusquerait pareillement si un homme mettait la même chose en me parlant de sa copine.
DrJackal >>>
« C’est particulièrement intéressant de te lire Griffith ^^ je me demande se que vaudrais un de tes test. »
Je te rassure, j’en écris des tests, justement.
« Âpres je comprend que ton célibat t’empêche de t’identifier a son couple, maintenant qu’elle parle du mode multijoueur indique quelle y joue avec quelqu’un d’autre, que se soit son homme ou Chuck Norris on s’en fou (quoi que Chuck n’utiliserais que ses pieds pour tuer les vilain), ce qui lui permet d’avoir un avis sur le multijoueur… je vois pas vraiment ou est le soucie en faite :p »
Déjà, rien ne te dit que je suis célibataire. Et disons que je pense qu’il ne faut pas non plus en faire des tonnes quand on décide de mettre des remarques personnelles dans un test. Je parle aussi bien du passage da,s lequel elle parle de son mec que d’autres remarques que l’on retrouve souvent à tel ou tel endroit sur certains tests (et pas seulement ceux de Kanzen). Alors après c’est une question de sensibilité, mais si tu veux savoir ce que j’ai vraiment pensé en lisant ça, c’est pas plus compliqué que cela :
« Euh ouais OK raconte moi ta vie mais abrège et va directement aux faits. »
Dans le même genre : « On perd beaucoup en visibilité, c’est rien de le dire, alors soyez d’autant plus vigilant ! »
« Soyez d’autant plus vigilant » : Non mais LOL, quand même.
Tout est une question de crédibilité, je ne lis pas un article sur Gears of War pour avoir des renseignements sur les parties multijoueurs de Kanzen et son mec, ou pour avoir des conseils aussi pertinents que « soyez vigilants ». Point.
« « Dans le même genre, je trouve le titre de la dernière partie assez maladroit. Tu compte parler des objets dérivés et, en plus de ne parler que des romans (et comics si tu veux), tu emploies le terme « univers ». »
En français ça donne quoi? »
En français ça donne la phrase que t’as lu. Je ne pense pas que ça soit véritablement compliqué à comprendre. Et d’ailleurs, je te conseille de relire ton paragraphe que j’ai cité plus haut (celui où tu parle de Chuck Norris). Je t’invite à compter le nombre de fautes, à les corriger et après je te permettrai peut-être de me faire des remarques sur mon français.
On n’intitule pas un paragraphe « l’univers de Gears of War » lorsqu’on parle des produits dérivés, que ça soit des figurines ou des romans. Le background du jeu lui est propre et on n’a pas à lire un bouquin pour l’évaluer. Et si t’y tiens tant que ça, tu n’en parles pas à la fin de ton article, comme un cheveux sur la soupe. On te parle de l’histoire, des personnages, du gameplay, du multi, et on reviens te parler du roman, juste pour te parler (VAGUEMENT) de ce qu’il apporte en terme de background. Mouais. Si elle avait parlé des produits dérivés en général j’aurais pu comprendre mais intituler un paragraphe « l’univers de Gears of War », le mettre à la fin de l’article et me parler d’un simple roman, je dis non. Autant faire un article à côté dans ce cas.
Kanzen >>>
Non, justement, GOW ne rentre pas dans ce cadre. Cette définition s’applique à des jeux comme Ghost Recon (et surtout les premiers). Il ne suffit pas de pouvoir donner des ordres à une IA pour qualifier un jeu de Shoot Tactique. C’est aussi une question de rythme, de réalisme (et pas au sens de l’ambiance), etc. Dans Gears of War, tu ne fais que donner des ordres simplistes à une IA et tu ne fais que canarder à tout va en te mettant à couvert. Sans compter que tu peux te prendre un bon nombre de balle avant de mourir (et ne me parle pas des niveaux de difficultés).
« Une grande partie du mode assassinat ».
Oui, d’un mode de jeu, si tu veux, comme tu dis.
Concernant ta remarque sur ma critique du premier Gears of War… Oui, Gears of War n’était qu’un brouillon et une démo technique. Bien sûr que le premier volet faisait simplement office de vitrine technique : level design tout juste passable, variétés d’ennemis qui se compte sur les doigts d’une main, etc. Alors certes, en terme de gameplay le deuxième opus en reprend les bases, mais en matière de level design, d’histoire, d’ambition, de démesure, de variété… le constat est tout autre. Il y a un véritable fossé entre les deux jeux selon moi.
« Je n’ai par ailleurs pas les compétences pour m’étaler sur X paragraphes sur les capacités, les forces et faiblesses d’un moteur graphique, ou physique. Alors, excuse-moi de ne pas parler de l’impact sur la concurrence. »
Je n’ai pas parlé de l’influence du moteur sur la concurrence, mais du fait que Gears of War a considérablement popularisé le TPS et que bien des jeux s’inspirent désormais de lui et son gameplay. Si j’étais puéril, je te dirais que tu « devrais rapidement consulter (ton) ophtalmo ».
« Pour l’aspect personnel, je te rappelle, à toutes fins utiles, qu’à l’origine, nous écrivons pour un public féminin, qui n’est pas nécessairement au fait de ce qui se fait en dehors de sa sphère marketing réservée. J’entends pas là qu’une nana lambda, joueuse casual, entendra beaucoup parler du Professeur Layton, mais bien peu de jeux tels que The Chronicles of Riddick : Assault on Dark Athena, ou encore, justement, Gears of War. Mon objectif, c’est de faire découvrir à ce public en particulier des jeux auxquels elles auraient échappé, parce qu’elle ne font pas partie de la même niche. »
Sauf que, comme le soulignait un de mes anciens rédac chef, le joueur casual ne fréquente pas les sites de jeux vidéo et ne pense pas à se renseigner avant d’acheter. Alors je comprends que c’est tout de même le principe du site, mais ce n’est pas une raison pour en faire trop.
« En plus de ça, si, dans ma revue de détail, je n’avais pas traité cet aspect, tu me serais tombé dessus à bras raccourcis tout pareil. »
Si j’avais su que je devais me payer dix lignes « gnan-gnan » pour avoir un avis sur le coop, non, je n’aurais sûrement pas signé. Mais je t’assure qu’on n’est pas obligé de faire ça pour parler du coop, hein.
« Histoire d’en rajouter une couche, je me suis fait bien plaisir à critiquer les bouquins, parce que j’aime ça. Et tu as échappé à une partie assez longue sur les concept arts de Liberto, qui il faut bien l’avouer, sont juste superbes. »
Je n’ai pas dit que tout était à jeter. J’ai dis qu’il aurait été plus judicieux de rédiger un article à part sur le roman plutôt que de l’intégrer aussi maladroitement (selon moi). Et je n’ai pas dit non plus que l’évocation de Liberto était inintéressante (même si ses oeuvres me laissent de marbre).
« Je trouve invraisemblable le fait que décidément, tu ne me laisse rien passer. Il me semble pourtant que sur un blog, on devrait pouvoir choisir une ligne rédactionnelle sans pour autant avoir à s’en justifier. »
Bah qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Ce n’est pas de ma faute si tes articles me font rédiger des commentaires. Et on a toujours un compte à rendre à ses lecteurs, qu’on le veuille ou non. Quant-à la dernière phrase, je pourrais très bien te répondre :
Il me semble pourtant que sur un blog, on devrait pourvoir donner son avis dans les commentaires sans que la rédactrice ne le prenne mal.
Ouh lala, encore un débat ‘animé’ ^^’
Sans vouloir fabriquer des bâtons pour me faire taper dessus, je trouve qu’il y a du bon dans tout ce que vous avez dit… tous.
Du coup, même si certains seront peut-être un peu vexés par les propos parfois directs d’autres… et bin globalement, ça fait avancer le débat, non ?
En même temps les garçons, dire à une fille que son article est pas ‘nickel’ (selon vos critères ; ), c’est un peu lui dire que ce pantalon lui fais des grosses fesses : même si ça part d’un bon sentiment (lui éviter de passer pour une grosse vache en public par exemple)… bin c’est quasiment toujours mal pris, ET C’EST NORMAL !!
C’est ce qui fais de nous des nanas et ce qui fait – je l’espère – l’originalité des Gameuses… alors tant qu’il n’y a pas de propos injurieux et que vous n’allez pas vous taper dessus IRL… je considèrerais que ça apporte de l’eau au moulin ; )
Sur ceux… moi aussi j’ai du zombie à poutrer…
*Mais pourquoi est-il aussi méchant? – parce qu’eeeeeeuh* ça résumerait bien =D
Il me semble pourtant que sur un blog, on devrait pourvoir donner son avis dans les commentaires sans que la rédactrice ne le prenne mal.
C’est normal qu’elle puisse le prendre mal Griffith, tu commentes toujours énormément ses articles, ce qui n’est pas le cas avec les autres nanas. Au moment où elle a terminé son article, je lui ai dis : « tu es prête pour les commentaires de Griffith? » (c’est pour dire ! ).
J’en conclu donc que :
- soit tu es amoureux (bah pourquoi pas?! aaah… c’est pour ça que tu étais déçu avec le coup de son homme… *coeur brisé* vilaine Kanzen ! )
- soit tu aimes sa façon d’écrire et tu essayes de la pousser un max parce que tu sais qu’elle est capable de mieux (c’est ce qui me semble le plus plausible, et dans ce cas là même si t’es *asses *ouilles, c’est pour son bien hein! Faut pas trop en faire non plus.)
- soit tu aimes troller et avec elle c’est gagné ! (tout autant plausible… vous êtes tous les deux des trolls, dur dur de vous suivre ! ).
Du moment que tu me la démotive pas… ça va, sinon tu sais ce que tu risques (non non je ne menace pas *sifflote*).
Y en a sincèrement qui dans leur vie n’ont rien d’autre à faire … C’est franchement infondé tout ce qu’il a dit … Tout ça à cause d’un avis divergeant … Mais Griffith sache que ton avis n’est pas la voix de la raison, j’aimerai bien argumenter mais je pense qu’avec un personnage comme toi ce serait bien inutile surtout au vue de ton pseudo … Être fan d’un androgyne psychopathe, ça en dit long sur toi … Bref …
Juste pour vous signaler que WP m’a envoyé un mail auto pour me dire qu’un commentaire avait été modéré… et après lecture, j’ai compris pourquoi ^^’ (pleins de gros mots !!)
Mais bon, ça partait d’une bonne intention, puisque c’était pour défendre Kanzen, c’est pour ça que je vous informe (puisque vous ne le verrai pas du coup^^^’)…
Tout ça pour vous dire que pour ma part, je souhaiterais que le ‘débat’ soit clos… nous sommes tous allé un peu trop loin, je pense qu’il vaut mieux en rester là…
De toute façon, si je vois que ça continu, je ferme les commentaires et puis c’est tout ! (et oui, je suis l’admin, la déesse de ce site, c’est moi qui décide MOUAHAHHAHA, bouffées de mégalomanie, quand tu nous tiens !! ; )
Il y a un truc qu’il ne faut pas oublier, la femme ne vit pas le jeu vidéo de la même façon qu’un homme. Elle l’écrit donc d’une autre façon.
Bon, bin vous avez tout gagné, je ferme les com : p
(DrJackal, t’es un p’tit malin toi ; )
Bon, je rouvre les coms, mais je rappel les ‘bonnes pratiques’.
Ceci n’est pas un forum mais un espace commentaires !
Cad pour donner son avis perso sur l’article ou le jeu… mais pas pour lancer un débat sur la façon d’écrire, de jouer, de répondre… et surtout pas pour s’insulter !
La 1ere insulte que je vois (attention, je surveille 24h/24 !!), je me fâche toute rouge et j’en prends un pour taper sur l’autre !
J’ai l’air sympa sur la photo comme ça, mais je suis une vraie peste en vrai *_*
Ouais, moi aussi je surveille… je vous aie tous à l’oeil gaffe
Moué on laisse ouvert mais faudrait pas fâcher certaine personne en gros?
Personnellement j’ai trouvé le teste plutôt complet (ensuite monsieur je critique si un teste ne te plait pas va en lire un ailleurs?sans compter qu’un date de sortie n’est pas forcément fixe^^de plus je pense que tu peut gardé tes psychanalyse pour toi)de plus un rappelle de l’histoire du jeux qui est fort symphatique
Farewell…
Même si j’apprécie les marques de confiance de certains d’entre vous, je ne peux qu’être déçue de constater qu’on en oublie le sujet principal du test : le JEU.
Aussi, j’apprécierais fortement, qu’un effort global soit fait en ce sens, et que chacun d’entre vous vienne parler de ses expériences du jeu, de ses attentes, en dehors de tout argument ad hominem. Cet dernier point étant valable pour tous.
J’ai beau être un troll, je sais le faire dans certaines limites. Je vous invite donc à lire l’excellent « Troller pour les Nuls », trouvable un peu partout sur le Net. Thx.
J’ai bien aimé ce ptit test, c’est franchement sympathique de voir l’avis d’une femme jouant à GOW, ce qui ne court pas les rues je crois. =D
Je verrai juste deux petits bémols à ton papier : D’abord, je pense pas qu’on puisse dire que GOW est un shooter tactique. En général, on parle plutôt des Ghost Recon ou des Rainbow Six, le genre de jeu où l’action est vraiment réaliste, quand on meurt au bout de trois balles. Dans GOW, la régénération est automatique, on peux prendre des dizaines de balles sans broncher… Même si l’ambiance est « réaliste », le gameplay ne l’est pas.
Deuxièmement, et pour le coup c’est un avis purement personnel, je trouve que tu parles pas assez du multi compétitif, alors que c’était l’une des forces du premier opus, à l’époque où le jeu en ligne sur 360 n’était pas encore popularisé. Et malgré le faible nombre de mode du premier, il est vraiment varié, grâce à la grandeur des maps et à la nervosité du gameplay.
Mais bon, je chipote, je chipote, j’ai bien aimé ton test. Tu m’as même donné envie de lire le livre tiens ! ^^
Eh bien, je répondrai que tout dépend de la difficulté de jeu choisie. En dément, deux balles, et bonne nuit.
Ensuite, même si c’est pas un Clancy, il me semble que les décors ont tout de même été pensés à bon escient pour se planquer, faire une petite incursion à découvert, se replanquer, parce que fire in the hole, et au final, ne pas se faire toutes les vilaines bâbêtes du coin façon Chuck Norris. Les phase tir/retraite sont, à mon sens importantes, ce qui me fait dire qu’il s’agit d’une tactic. Il m’apparait que certaines définitions de jeux sont légèrement extensibles, et qu’en l’occurrence, Epic a repris les mécaniques d’une tactic, pour les adapter. Maintenant, je n’ai pas la science infuse, et je suis sûrement à côté de la plaque
Je trouve que ces phases rajoutent précisément de la difficulté au jeu. Parce que c’est quand même facile de foncer dans le tas façon tank.
Concernant le multi, tu as parfaitement raison, je n’en ai pas assez parlé, et sans doute, c’est regrettable.
J’éditerai peut-être…
Pour les romans, oui, lis-les. Outre le fait qu’ils apportent au background de GOW, ils sont surtout forts bien écrits, ce qui peut étonner les personnes pensant qu’il ne s’agit que de produits dérivés, mais surtout, ça sent fort le cross-over avec Gears of War 3. Je peux déjà te dire que sais pourquoi on trouve Anya sur le terrain dans le trailer. Mais uniquement grâce aux romans.
Et chipote, chipote, c’est agréable !
Roooh vous nous avez vexé Griffith, alors que (la plupart du temps, sauf cette fois-ci) il avait des remarques pertinentes ! Tous des méchants !
Mais pourquoi est il aussi méchant ? ah ah ah !!!
moi perso je nest pas specialement acrocher sur le jeu 2em du nom ils nous ont juste fai du rechauffer -_-’
sinon graphiquement il pete le scenario je dirai standard et les music adapter au jeu ^^