[Festival] Mes impressions de Rock My Geek…

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Et voilà le Festival Rock My Geek à Toulouse vient à peine de se terminer, et je suis déjà impatiente d’y retourner l’année prochaine ! Vous devez sûrement vous demander pourquoi je dis ça ? Et vous poser certaines questions sur ce qu’il y a eu ? Et bien je vais tout vous dire ! Globalement, mais aussi mon point de vue personnel !

Il faut savoir que les organisateurs du Festival ont fait un énorme travail, et je les remercie vivement de m’avoir offert des places afin de découvrir le monde magnifique  de la musique Geek.

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                Les 3 jours sont passés très vite, la fatigue était omniprésente dans la journée, mais dès le soir l’adrénaline prenait le dessus et la fatigue s’envolait. Vous devez sûrement savoir de quoi je parle si vous avez déjà fait un festival. Bref on ne va pas épiloguer sur les ressentis d’adrénaline, de science infuse etc… On est ici pour parler du Festival Rock My Geek qui a eu lieu à Toulouse les 14,15 et 16 Janvier 2016.

                Second festival organisé par le Neko Light Orchestra, et par le redoutable « Nico-Nico », ils ont su nous offrir 3 jours de bonheur sous forme d’un grand rassemblement de geeks. J’ai vraiment été frappée par l’ambiance (qui n’est pas du tout la même que lors d’un salon, ou d’une convention là-dessus y a pas photo !), et vivre cette expérience a été un grand honneur et je remercie encore une fois les organisateurs d’avoir eu le courage et la force de volonté pour maintenir ce festival, même s’ils semblent avoir fait face à de nombreuses péripéties tout au long de son organisation.

                                               Je vais commencer bien entendu par le début…

(Non mais et puis quoi encore je n’allais pas vous dire direct « allez-y c’est génial ! » Il faut bien que j’argumente pour vous y ramener ! Quitte à vous y emmener de force avec moi !)

Résumé des événements :

Jeudi 14 Janvier à 19H

Annoncé au Bikini (salle de concert Toulousaine près de Ramonville), Rock My Geek a démarré sur une ambiance Rock … et a littéralement disjoncté grâce au groupe Goldarock ! entre « Pokémon » et « Capitaine Flamme » le groupe a su faire chanter le public, ainsi que Marcus, un moment magnifique ! Mais ce n’est pas tout ! Par la suite, et entre chaque groupe, Marcus et LinksTheSuns faisaient leur show : en total impro, on navigue entre rigolades avec des blagues totalement folles et décalées, et aller-retours dans le public pour poser un tas de questions. Pour finir par un quizz (totalement tiré par les cheveux) qui permettait de gagner des goodies. Il faut dire que certains geeks dans l’assistance étaient plutôt fortiches, car pour trouver la réponse à une question sur Newton et les couleurs, il faut en avoir dans la cabochon !

                Ensuite, ce fut le tour de l’équipe du  Neko Light Orchestra  avec   » Les échos de la Vallée du vent » en  hommage à  Hayao Miyazaki, réalisateur iconique de films d’animation japonaise comme ’Le Château Ambulant’, ‘Le Voyage de Chihiro’ ou encore  ’Mon Voisin Totoro’. Un moment de détente, très différent du registre de Goldarock.

                Puis la suite, plus axée sur les mangas, avec la chanteuse Miss saturne, et le retour d’un registre rock avec le groupe  »Electric waves« , qui a proposé des musiques cultes parfois revisitées, comme celles de Saint Seiya, Dragon Ball Z ou Street Fighter II, entres autres. Un véritable retour en enfance, où l’on a tendance à se dire  » Aaaahhhh, la belle époque ! » . Puis là on part sur Radio Nostalgie…

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On reste dans le même style avec la présence de Kuro Nightfall, qui a bien allumé la salle et a mis une ambiance musicale agréable. Cette chanteuse espagnole m’a beaucoup étonnée, du fait qu’elle parle très bien français, mais aussi parce que – tout en restant seule sur scène – elle a réussi à faire son show. Ensuite, un petit groupe du nom de Starrysky est arrivé, et là, chapeau bas aux deux musiciens et à la chanteuse pour leur énergie  sur scène !

 Je vous invite à faire un tour sur leurs pages Twitter et Facebook, ainsi que sur YouTube, où vous trouverez des clips qui sont très représentatifs de ce qu’ils nous ont fait découvrir sur scène.

                Pour clôturer cette première soirée, les Neko ont décidés de finir avec «  Les échos d’une galaxie lointaine« , un honneur que nous a fait le groupe car c’est seulement la seconde fois qu’ils jouaient ces morceaux sur scène.

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Samedi 16 janvier à 18h

                Je vais essayer de faire   au plus court pour cette soirée qui s’est déroulée dans la salle le Bascala (à Bruguières, soit environ une dizaine de minutes de la ville Rose par le périph’), avec une ambiance médiévale très bien retranscrite. Petit souci au départ, au lieu d’ouvrir les portes à 18H, ils ne les ont ouvertes qu’à 18h45 en conséquence la conférence prévue comme  lancement de la soirée et des concerts s’est vue écourtée  afin de commencer  à l’heure. Et là j’ai été pas mal déçue : la conférence était basée sur le thème « Le compositeur de musique à l’image dans les mondes de l’imaginaire » et pour tout vous dire, j’avais beau être devant, je n’ai RIEN entendu des 45 minutes. Les gens dans la salle discutaient fort et les ingénieurs du son avaient dû s’absenter…. en bref, du potentiel mais sans plus.

Les organisateurs avaient aussi prévu une taverne afin d’abreuver les hordes de geeks sauvages assoiffés, mais aussi pour permettre aux spectateurs de retrouver des forces avec un bon repas. Rien à dire sur les mets servis (du cerf miam !), c’était très bon. Et si vous êtes sur Toulouse, n’hésitez pas à faire escale dans le petit restaurant «  Le Tranchoir ». Toutefois, avec l’ouverture de la taverne à 19h30 (soit au début du festival), il fallait faire un choix : quel groupe rater pour pouvoir manger sans trop de remords ? Afin de ne rien louper, j’ai moi-même voulu y aller à 19h30 et là, j’ai vu la file d’attente, qui était longue, très longue, très très longue (comptez 1h30 d’attente), avec une seule personne qui prenait les commandes…..  no comment.

Donc un point négatif pour cette année, mais qui je pense (et j’espère) sera modifié pour les années à venir.  En plus, l’attente pour dîner s’éternisant, on ne pouvait pas voir les groupes et donc pas mal de gens ont dû en rater un certain nombre, et ce malgré une enceinte qui semblait reliée directement à la scène pour permettre d’entendre le concert, mais ce n’était que brouhaha… bonne tentative, mais pas assez poussée dommage. Du coup, je ne pourrais pas vous parler du groupe Stilevolk, car je n’ai pu ni les voir, ni les entendre.

                Le show suivant a lui aussi fait très fort : ambiance médiévale et web-série avec les Noob. Quelle joie de voir Sparadrap et Golgotha présenter les groupes ! Un très beau couple qui vaut le détour, pour discuter et rigoler avec eux.

Par la suite, le groupe « Echos de la Terre du milieu » est apparu, nous proposant un registre somptueux et vaste sur le thème du Seigneur des Anneaux. Quelle plaisir d’entendre la musique du  Mordor dans un registre Métal ! Très surprenant.  Mais encore plus surprenant quand on commence à entendre les fameuses notes du générique de Game Of Trones : et oui, ils ont aussi fait une petite escale chez les Stark. Un concert magnifique qui a duré plus d’1h30, durant laquelle le public s’est assis afin de mieux apprécier la musique (à noter c’est un fait rare !).

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**Du coup, le public était déjà bien préparé à l’arrivé du groupe  Naheulband. Tout le monde s’est levé et a nous les musiques de « Troubadour » bien disjonctées. Comme à chacune de leur prestation, le groupe a su enflammer la scène avec chansons peuplées de poules, d’ogres et d’elfes, des morceaux que le public connaissait d’ailleurs sur le bout des doigts. Pour ses 15 ans d’existence, nous avons même eu le droit à une surprise, avec un « Joyeux anniversaire » chanté à leur manière.

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J’ai pu me rendre compte que dès la fin du set de Naheulband, beaucoup de monde était déjà parti, voire presque la moitié de la salle, mais les meilleurs sont restés pour écouter le dernier groupe, le plus hard, le plus bruyant : Magoyond, un groupe de Métal. Je vous invite à jeter un oeil à leur site, afin de mieux vous rendre compte de ce qu’ils font. Et je peux vous avouer que même moi qui n’aime pas spécialement le métal, et bien ils ont su m’entraîner dans leur monde et j’ai apprécié le son qu’ils produisaient. La soirée s’est donc finie sur une note plutôt correcte, comme les autres soirs, laissant ainsi place aux équipes d’ingénieurs pour tout ranger.

                                                Et enfin, en dehors des concerts, le vendredi au Meltdown :

Que dire de cette soirée ? Elle était bien mais… (oui il y a un « mais » ! ) Petite soirée, en petit comité, puisque le Meltdown n’est pas de la même taille que les salles de concert. Les organisateurs ont d’ailleurs su faire la part des choses en limitant le nombre de places, ce qui permettait de se déplacer aisément dans le bar. Choisi pour son ambiance geek et jeux vidéo, le Meltdown de Toulouse a su organiser la salle de manière à ce que le groupe des Neko (qui était au complet) soit sur la scène afin d’y jouer de manière agréable et confortable pour eux. .

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Deux sièges se trouvaient face à la scène, et au milieu un écran auquel était branché une Xbox One, pour pouvoir combattre Kayane.   (Bon j’avoue j’ai voulu jouer contre Kayane… mais j’ai perdu hélas..) Bref tout était super, entre les combats et la musique ; j ’ai même pu discuter avec Kayane autour d’un verre et c’est quelqu’un que j’apprécie car elle sait rester « humaine » et ne se prend pas la tête. Elle vit de sa passion, mais cherche aussi à  la faire partager : c’est une joueuse avant tout, et une gameuse dans l’âme, comme nous toutes ! Donc les filles, prenez vos manettes et allons battre les mecs à Street Fighter !

                Le seul couac de cette soirée : les photographes… je n’ai pas trop apprécié leur manière d’être, et surtout de faire à se croire tout permis. J’étais installée à côté de la scène sur un canapé, assise afin de permettre au public derrière de voir correctement ce qui se passait.. Mais qui se place devant ? Debout ? Sans gêne ? Réponse :  la moitié des photographes, qui ne s’inquiétaient même pas de la visibilité laissée aux gens de derrière. Alors entre se faire marcher sur les pieds et ne rien voir, c’était tout sauf génial !

Sinon point positif, le concert était vraiment sympa ! Même avec quelques problèmes de son (mais on en veut pas aux ingénieurs, ça arrive toujours avec les conditions des telles salles).

En bref : mon avis personnel

                Très beau festival qui a réellement du potentiel et pourrait s’agrandir dans les années à venir grâce au bouche à oreille. Déjà 1700 personnes rien que sur les 3 jours cette année, je pense que l’année prochaine le double sera de rigueur, et j’espère pour les organisateurs que cela se passera ainsi. Cette année, le fait qu’il y est eu peu de monde a permis de pouvoir marcher, profiter et circuler d’un coté à l’autre des salles. Personne n’était à proprement parler serré comme une sardine dans une boîte de conserve. On pouvait s’éloigner sans se faire marcher dessus et respirer normalement, ce qui n’est plus possible dans certains autres festivals musicaux plus connus (pour le Meltdown c’était une autre histoire, mais bon ce n’est qu’un bar et pas une vraie salle prévue pour accueillir ce genre d’événements). De plus on peut y faire de très belles rencontres, que ce soit au sein du public mais aussi des groupes de musique : on peut discuter avec les musiciens sans se faire interrompre par un fan et ça, ça n’est possible qu’avec un public patient et respectueux.

Pour finir, je vais vous dire une chose les gens, si vous voulez sortir entre amis, une petite soirée pendant le festival vaut vraiment le coup. Sans compter que le prix des places n’était vraiment pas excessif : en précommande, 19€ pour le jeudi, 14€ pour le vendredi et 24€ pour le samedi. En revanche, elles étaient légèrement moins chères  sur place pour le Meltdown, à savoir 10€…

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Merci a Clovis pour ses photos ! Vous pouvez le retrouvez sur Twitter et sur son site  http://clovisgauzy.fr/

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