Projet Natal… in progress…
Les Gameuses se sont invitées à la présentation Natal du mardi 13 avril !
Le show s’est déroulé dans la somptueuse maison du créateur Kenzo, dans le 11e arrondissement de Paris, près de Bastille.
Une fois la patte blanche montrée, on pénètre dans ce somptueux bâtiment, guidées par de petites bougies disposées au sol. Un étage entier rempli de Xbox reliées à d’énormes écrans plats permettait aux gentils journalistes gamers de patienter tranquillement tandis que les plus ardus se tenaient debout dans une longue file d’attente, entourés de vigiles musclés et sexy.
Et oui, pour essayer Natal, il ne faut pas être plus de dix à la fois. Après vingt minutes d’attente et une fois le groupe constitué, on entre dans l’espace de démonstration. Là, l’hôtesse nous accueille et nous installe devant Ricochet sans trop tergiverser : rien de mieux que de tester directement pour se faire une idée.
On nous explique qu’il s’agit encore d’un prototype, que certains bugs peuvent subsister et qu’on ne joue donc pas à la version définitive du jeu.
Ricochet est une sorte de jeu de casse-briques qui pourrait sembler banal, sauf que c’est notre corps qui sert de raquette à la balle pour rebondir dans tous les coins et défoncer ces joyeuses briques colorées.
Alors on tape, on saute, on lance nos pieds et nos bras dans tous les sens, dans une sorte de mix entre squash et danse désarticulée.
Effectivement, le corps entier est capturé et les mouvements sont plutôt bien reproduits si l’on ne prend pas en compte quelques bugs au niveau des articulations des mains et des coudes, par exemple. Mieux encore, Natal reconnaît la vélocité de nos déplacements : plus on effectue un mouvement rapide et violent, plus notre avatar tape dans la balle avec force.
De la même façon, que l’on soit assis, debout, accroupi, nos mouvements sont parfaitement reconnus par la bête. Seule contrainte : être face à la caméra. La technologie fonctionnant sur le principe de reconnaissance du squelette, un joueur de profil ne peut pas être correctement identifié. La taille et le poids n’ont pas d’implication dans la reconnaissance de notre corps : que l’on soit gros ou petit, trop grand ou famélique, l’avatar reste le même et réagit de la même façon. Les doigts ne sont pas non plus perçus indépendamment les uns des autres, mais pour tout le reste, ça fonctionne plutôt bien.
L’hôtesse est même passée plusieurs fois le ou les joueurs pour montrer que Natal sait faire la différence et n’est pas perturbé par des éléments externes au jeu, tels qu’un canapé, un spectateur ou une table basse.
Une fois la partie finie, on s’aperçoit que Natal nous a pris en photo à notre insu, et nous expose les moments phares de notre performance physique ! (super, je n’avais pas du tout l’air ridicule >_< )
Nous n’avons malheureusement pas pu essayer la reconnaissance faciale ou vocale, mais on nous a promis des annonces fracassantes lors des prochains salons de jeu vidéo, censées répondre à toutes les questions que l’on se pose concernant la date de sortie, le prix, les jeux disponibles, etc.
En attendant, on peut toujours regarder en boucle les vidéos de présentation :
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Ou regarder Charliie se ridiculier en jouant à Ricochet !
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